Chapitre 33 - Au revoir Michael

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Il faut que j'aille travailler moi ! Mon Dieu, mon Dieu mais qu'est-ce que je fou là ?

- Comment ? Comment ose tu ? Je... Je me sens trahis !

- Arrête ton cinéma ! Lance Tony en levant les yeux au ciel.

- Après tout ce qu'on a traverser ?!

Elle crie toujours.

- Baisse d'un ton, Cynthia !

- Mais, il n'y a personne à 100km à la ronde dans se trou pommé !

- On ne peut pas en discuter plus tard ?

- Non ! Qu'est-ce qu'elle fait là ? Et dans ton lit en plus ?

- Il vaudrait mieux que j'y aille... Je dis mais Cynthia me coupe la parole.

- Toi, tu la ferme !

- Pardon ?

Là c'est trop !

- Quoi ? Tu as quelque chose à dire ? Petite pute ?

- Je t'interdit de parler comme ça de Han... commence Tony avant que je ne me défende toute seule.

- Tu te tape la puéricultrice de ta fille, putain ! Hurle l'hystérique.

Sans plus attendre, je sors du lit et me jette sur elle. Elle tombe à la renverse et je me relève hautaine.

- Voilà ce qu'elle te fait la pute de puéricultrice ! Je lance en colère.

Elle m'attrape le mollet et je tombe à la renverse. Elle me tire par les cheveux comme une folle.

- Mais tu es complètement tarée, ma vieille ! Je hurle.

Tony semble être paralysé car il n'intervient pas.

- C'est mon mari ! Espèce de salope ! Tu ne le touche pas.

À chacun de ses mots prononcé, elle me tire encore plus les cheveux.

Je ne me suis jamais battue avant, ni même engueulée avec une femme. À la base, je suis une fille sage. Je ne me reconnais pas. Je lui donne un coup de coude au hasard mais mon bras n'atteint pas ma cible. Tony est intervenu juste avant. Il semble avoir retrouvé sa motricité. Il nous retient chacun d'un bras.

- Hanna, tu ferais mieux d'y aller. Tu vas être en retard au boulot, me lance t-il les yeux pétillants

Pourquoi sont-ils pétillants ?

- Et toi, il pose un doigt agressif sur l'épaule de sa femme, ne t'avise plus jamais de la toucher !

- Quoi ? Comment ose tu ? Hurle t'elle encore.

Il l'a maintient par le bras. Elle tente de se débattre et de revenir à la charge. Sans plus attendre, je ramasse mes affaires qui traine par terre et je m'enfuie. Mais où est ce que je peux aller sans voiture ?

J'entre dans la première chambre que je trouve et fonce à la salle de bain. Une fois enfermée, je me lave le plus vite possible et ensuite, j'appelle un taxi.

J'entend des cris venir de la chambre d'en fasse mais je n'ose pas sortir de ma cachette. J'ai fermé la porte à clé.

Je reprend doucement ma respiration. J'avais oublié que je la retenais. Je m'assis sur la cuvette des toilettes et attend le bon moment pour m'évader de cet enfer.

Elle est complètement tarée cette bonne femme !

10 minutes plus tard, le calme ce fait dans la maison et j'entends mon taxi qui klaxonne. Je m'éclipse discrètement et cours le plus vite possible jusqu'à l'extérieur. Puis, je fonce, sans me retourner, jusqu'au taxi qui m'attend.

Puéricultrice Professionnelle (Ou Presque) [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant