Chapitre 17 - La colère de Alyson

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- Quoi ??? Continue de hurler Angelica dans mon oreille.

Je ne sais pas quoi lui répondre.

- Tu as vraiment un amant ?

- Noooon, je m'empresse de répondre.

- C'est quoi cette histoire Hanna ?!

Je vois une ombre approcher de moi. Je me retourne et je suis stupéfaite de voir... Tony !

- Euh je te rappelle ?

- Quoi ? Non ! Je veux toutes les explications entre toi et ce...

- On se voit demain ? J'ai finis à 16h, je la coupe. Rendez vous comme d'habitude.

Je ne lui laisse pas le temps de répondre et je raccroche. Tony me fait un grand sourire.

- Salut !

- Qu'est ce que tu fais là ?

Je passe devant lui. Il s'attend à ce que je m'arrête devant lui mais je le dépasse. Il me rattrape assez vite et me tire doucement le bras.

- Hanna attend...

- QUOI ? Je crie.

- Je ne sais pas pourquoi tu réagis comme ça. C'était pourtant cool hier.

Il semble hésitant à présent. Tiens donc.

- Cool ? Tu rigole j'espère. C'était mal.

Toute hésitation disparaît de son beau visage.

- Douce Hanna, je t'ai déjà dis que tu étais sexy quand tu te m'étais en colère ?

Je me retourne et je reprend ma route vers le petit carrefour market pour enfin aller me chercher quelque chose à manger.

- Je veux passer tous mes week end comme ça.

- Hé bien trouve toi quelqu'un d'autre, je lance.

- Ah bon ?

Il s'arrête puis il ajoute :

- Comme ta collègue à la jupe courte ?

Là il va trop loin ! Je me retourne, rouge de colère.

- Tu arrêtes de me tourner autour maintenant. Tu me laisse tranquille. Je ne suis pas ta pute c'est compris, je hurle.

Il se rapproche dangereusement de moi et plaque sa main sur ma bouche.

- Chuuuut ! Ne crie pas si fort.

Il me supplie du regard de me calmer. Je lui lance un regard noir.

- Je ne te considère pas comme une pute Hanna. Loin de là !

Il me relâche déçu et triste à la fois.

- Alors lâche moi !

Son sourire en coin revient.

- Je n'en ai pas envie. À tout à l'heure à 16h.

Il me fait un clin d'oeil et il s'en va. Il revient sur ses pas et me lance sérieusement :

- Ne redis plus jamais que tu es une pute Hanna. Jamais.

Je déglutis mais ne répond pas. Il s'en va pour e bon. Je me rend compte qu'il m'a entendu au téléphone. Il sait que je finis à 16h cette semaine. Je sais plus quelle réaction avoir ni qu'elle humeur avoir.

Quand il m'a dit qu'il en voulait encore et tous les week end, je me suis rendu compte qu'une partie de moi le voulait aussi mais ma colère était plus forte que tout. Là, elle est un peu redescendue. J'ai envie de revoir cette homme chaque jour, l'embrasser et me perdre dans ses bras. Mais je ne peux pas. On ne peut pas. C'est interdit.

Puéricultrice Professionnelle (Ou Presque) [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant