Puéricultrice Professionnelle (Ou Presque) [TERMINÉE]

Chapitre 46 - Le rêve

Je n'ose pas le regarder. Je suis sûre que je rougis. Il m'embrasse l'oreille.

- Tu n'as pas à être gênée. J'aime que tu sois comme ça.

Toujours rouge de honte, je ne répond pas. Au bout de quelques secondes, je commence à frissonner mais plus de plaisir mais bien de froid. Tony me sert fort contre lui puis me dit :

- Je pense que c'est le moment de sortir de l'eau. Où sont tes essuis ?

***

Il se fait tard et je suis épuisée. Demain je commence à 7h30 et j'aimerais être en forme pour cette nouvelle semaine qui s'annonce.

Avec Tony ont est affalé dans mon petit canapé à regarder un film - Je ne suis pas du tout, je ne sais même pas le titre du film. Il baille à plusieurs reprises. Moi aussi.

Je m'étire et m'éloigne de lui à contre coeur.

- Je vais me coucher, je dis doucement.

Il se retourne vers moi. Regarde l'heure sur mon horloge et ouvre grand les yeux, comme si il était étonné de voir l'heure qu'il était. Il est 23h passée.

Il se lève à son tour et m'enlace.

- Je vais rentré chez moi mais je te promet qu'on se revoit très vite.

Je hoche la tête trop épuisée pour penser à quoi que se soit. Je suis un peu déçu car j'étais persuadée qu'il dormirai avec moi. Mais ça aurait été trop beau !

Ma conscience me lance : Il a une fille tout de même ! J'avais presque oublié Margot.

On s'embrasse durant de longues secondes et ensuite on se quitte à contre coeur. J'ai l'impression en fermant la porte que je ne le reverrais plus jamais et que c'était une journée d'adieu.

Mon coeur se brise encore. Combien de fois s'est il déjà brisé depuis que je connais Tony ? Trop épuisée, je me faufile dans mon lit et m'endors tout de suite après.

Le lendemain, je ne suis pas réveillée par mon réveil mais par une main qui me caresse le bas ventre. Je me retourne toujours les yeux fermés mais avec un sourire éclatant sur les lèvres.

Ses lèvres s'approchent des miennes. Il pose un doux baiser sur ma bouche et je fond. Sa main descend vers mes cuisses.

- Tu es revenu, je souffle entre ses doux baisers.

- Je t'avais dis que je ne te quitterais plus jamais.

J'ouvre les yeux et je le vois là devant moi. Sa peau bronzée, ses épaules droites, ses abdominaux, les fins poils blonds qui descendent vers le bas. Ma vue s'arrête sur son boxer noir légèrement gonflé. J'ai envie de le toucher mais Tony a d'autre plan pour moi.

Il m'allonge sur le dos et vient se positionner au dessus de moi. De ses jambes il m'écarte les cuisses. Il commence à se frotter contre moi. Ses doigts jouent avec mes tétons qui durcissent à son contact.

Je frémis de tout mon corps. Tony s'approche de mon cou et l'embrasse. Et moi je m'embrase. J'ai envie de serrer les cuisses mais les jambes de Tony m'en empêche.

Je sens qu'il sourit en m'embrassant car il comprend dans quel état je suis quand il me touche. Une de ses mains glisse le long de mes côtes et atterri à l'entrée de mon entre jambes.

Je frissonne et je me tend attendant la caresse tant espérer. Cette caresse qui me permettra de me laisser aller et qui fera éteindre ce feu qui brûle en moi.

Tony me torture car sa main descend sur l'intérieur de mes cuisses et il me les caresses en faisant de petits cercles sur ma peau sensible.

Sa langue descend le long de mon épaule et sa bouche avide de plaisir et de sensations vient s'acharner sur mon téton laisser à l'abandon par ses main qui me caresse toujours les cuisses.

Je ne peux toujours pas bouger car ses jambes me maintiennent toujours les cuisses ouvertes.

Tony arrête enfin sa torture et glisse sa main dans mon entre jambe. Je pousse un soupire de soulagement. Mon corps se tend à nouveau quand il joue avec mon clitoris. De plus en plus vite sur mon petit bouton. Sa langue sur mon sein joue à la même torture.

Je sens mon corps m'abandonner. Tony aussi car il arrête tout. J'ouvre les yeux que j'avais fermé plus tôt pour accéder au plaisir intense. Il a son sourire taquin sur le visage.

J'avance mon bassin vers sa main et il rigole. Son rire est un son merveilleux. Mais pour l'instant, je veux accéder à l'orgasme tant attendu. Je lui balance encore mon bassin contre sa main.

Il s'écarte de moi et je pousse un soupire de frustration. Mais quand, je le vois abaisser son boxer et le lancer à travers la pièce, je me reprend et attend avec impatience sa queue en moi.

Tony glisse deux doigts en moi. Je suis trempée, prête pour le recevoir.

- J'aime quand tu mouilles autant pour moi, Baby !

Je ne réagis pas au surnom horrible qu'il me donne. Tout ce que je veux c'est qu'il entre en moi. Ce qu'il fait le plus délicatement et lentement possible. Se qui rend ma frustration encore plus grande.

Il ressort tout aussi lentement pour revenir à son aise. Mes jambes tremblent. J'ai envie que se soit brusque et puissant. Tony me bloque à tout mouvement en me maintenant les hanches sur le lit avec ses mains.

Je lâche un cris de frustration et sa le fait bien rire. Mais il arrête malgré tout sa torture en voyant mon regard suppliant.

Tony m'attrape les hanches et y va franchement. J'en ai le souffle coupé. Ses vas et vient sont rapides et net et je sens déjà pointer l'orgasme. Il me tient fermement les hanches que je me dis avec régale que les marques des ses mains resteront gravées à vie sur ma peau.

Je tremble de partout et je sens le souffle de Tony accélérer. Nous allons explosés ensemble dans 3, 2,....

Tuuuuutuuuuutuuuuu...

Je me lève en sursaut ! Mon réveil vient de sonner et je me rend compte que je suis seule dans mon lit. J'éteins ce bruit infernal et je regarde autour de moi. Pas de Tony en vu.

Ce n'était qu'un rêve. Un rêve très très réaliste ! Je sens encore ses doigts sur ma peau. Je soulève la couverture, je suis trempée de sueur, je lève mon t-shirt et à travers la lumière du petit matin qui filtre à travers mes rideaux et j'observe mes hanches.

Aucunes traces bien évidemment. J'essaye de reprendre mes esprits. Je voulais tellement que Tony soit là avec moi, à mon réveil ce matin que j'ai rêvé de lui ?

Je me frotte les yeux. Mon réveil sonne à nouveau. Je me bouche les oreilles et l'éteint pour ensuite me lever et aller me préparer.

C'est la première fois que je fais un rêve érotique.