Chapitre 43 - Et c'est reparti !

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La soirée du samedi soir c'est très bien passée, je n'ai pas trop bu. Je culpabilisais face à Angelica qui ne pouvait pas boire un mini litre d'alcool. Elle m'a dit qu'elle avait hâte d'accoucher pour boire un bon mojito. Ça m'a fait rire. J'ai beaucoup ris hier soir.

Maintenant, je suis allongée dans mon lit à me repasser la soirée en tête. J'évite le passage Tony-en-bas-de-chez-moi. Je me rend compte que hier, j'ai refusé les avances de tout le monde. Je n'ai que Tony dans la peau et personne d'autre.

Mon téléphone vibre, je l'attrape. Quand je vois le nom qui s'affiche, je sens mes mains moites et une boule dans la gorge. [Bonjour douce Hanna la soirée fût bonne ? Appelle moi.]

Mon coeur bat la chamade. Que m'arrive t-il encore ? Je me calme et me prépare à lui écrire que non je ne l'appellerai jamais. Il peut rêver mais je préfère ne rien répondre du tout. Je lance mon téléphone à l'autre bout de mon lit.

Je finis par me lever et aller prendre un petit déjeuner. Un bol de céréale fera l'affaire. J'allume la télé et je zappe. Comme d'habitude, il n'y a rien d'intéressant. Je finis par laisser des dessins animés. Autant m'habituer maintenant pour quand je serais marraine. Cette pensée me rempli de joie et d'amour.

Quand j'ai finis mes céréales, je fais la vaisselle qui traîne et puis je vais pliée mon linge qui séchait hier. Je met la musique à fond et je ne pense plus à rien. Je chante comme une casserole mais je me lâche.

Mon voisin sonne à la porte sans doute pour me dire que je fais trop de bruit mais franchement, je m'en fou. Après avoir plié mon linge, je file à la douche. L'eau chaude sur mon corps me fait un bien fou.

En sortant de la douche, je n'ai pas le temps de m'essuyer qu'on sonne à nouveau à ma porte. La radio joue toujours des musiques plus au moins fort. Je m'attend déjà à recevoir des remarques et des critiques sur ma façon de respecter mes voisins.

En ouvrant la porte, je me retrouve devant... Tony. Son sourire en coin complètement craquant. Sous le choc de voir sa présence devant ma porte, au lieu de resserrer mon essuie autour de mon corps encore mouillé, je le lâche.

Tony entre en trombe dans mon appartement et referme la porte derrière lui d'un coup de pied. Je reprend soudain mes esprits et m'abaisse pour ramasser mon essui par terre et me recouvrir mais Tony est plus rapide. Il me bloque contre la porte d'entrée, me regarde et m'embrasse fiévreusement.

Je ne sais plus quoi faire, je ne sais plus quoi penser mais ce que je sais c'est que j'ai horriblement envie de lui. Alors, je me laisse aller à ce baiser.

Je lui rend son baiser, ce qui le pousse à aller plus loin et a me caresser partout tout en gardant sa bouche sur la mienne. Nos langues se cherchent et se trouvent. Ses mains glissent sur mes épaules et attrapent mes seins nus et tendus vers lui. Il s'amuse avec et je gémis entre ses lèvres.

Sa bouche descend à son tour vers ma poitrine. Sa langue prend place à la place de ses doigts et ceux ci descendent vers mon pubis. J'en tremble d'excitation.

Sa langue est toujours sur mon sein gauche et je sens un doigt s'approcher de ma féminité. Je pousse un râle quand son doigt entre en moi. Sa fait des jours que j'attend ça.

- Tu mouilles tellement pour moi, Douce Hanna. Tu aurais du m'appeler.

J'halète. Il me lèche les seins un après l'autre.

- Pourquoi m'as tu pas appelé, dit-il en entrant et sortant son doigt en moi.

Comme je ne répond pas, il retire son doigt et me prend le visage entre ses mains. Il m'oblige à le regarder dans les yeux. Pourtant, j'essaye de fuir son regard.

- Que veux tu, douce Hanna ?

- Toi ! Je répond sans hésitation.

Alors, il me prend la main et m'entraîne vers le canapé. Je m'y allonge sur le dos et il commence à se déshabiller. Je le regarde faire sans un mot. Il dépose ses vêtements sur une chaise de la salle à manger et revient vers moi en caleçon.

Je croise son regard et je le sens aussi brûlant que le mien. Dans ses moments là, les mots ne servent à rien. D'abord, il m'embrasse tendrement puis plus profondément.

Ensuite, sa langue glisse le long de mon menton, le long de mon cou où il s'arrête un peu pour laisser quelque coup de langue qui me font gémir de plaisir. Sa langue continue le long de mon epaule droite, descend jusqu'à mon sein, le suçote, le titille puis continue sa descente infernale. Et là, je comprend où il veut en venir et mon corps se tend d'appréhension.

Sa langue descend jusqu'à mon nombril puis Tony cherche mon regard. Son sourire en coin est de retour. Je hoche la tête pour approuvé sa demande muette et il m'écarte les cuisses d'un geste brusque et entre un doigt en moi. Je pousse un cri. Il en ajoute un deuxième puis un troisième. Ses allés et venus sont rapides et puissants. Je sens déjà tout mon corps trembler et se tendre en même temps.

Tony s'arrête et je pousse un cri de désespoir. Pourquoi ? Son sourire coquin est toujours bien fixé sur ses lèvres. J'ai envie de l'effacer d'un coup de langue. Mais je n'ai pas le temps de faire quoi que se soit, que son visage descend vers mes cuisses et sa langue entre en moi à la place de ses doigts.

Je pousse un gémissement monumental. C'est si bon. Je répète son nom comme une prière et il accélère le mouvement de sa langue en moi. Son pouce s'acharne sur mon clitoris et bientôt, je me sens partir.

Je tire sur ses cheveux tout en poussant sa tête encore plus en moi. Sa langue s'arrête un instant et il tourne son regard vers moi. Il brille d'excitation et sa bouche est humide de mon intimité. Ses joues sont roses.

Avant que je ne dise quoi que se soit, trois doigts entre en moi et sa langue plonge sur mon clitoris. Trois secondes plus tard, je suis emportée par mon orgasme. Un orgasme puissant. Un orgasme qui prouve que j'avais besoin de ça, que j'étais en manque de lui.

Seul Tony peut assouvir mes désirs les plus cachés.

Puéricultrice Professionnelle (Ou Presque) [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant