18 juillet 2010, jour 126.
Dear Diary,
Les faits suivants proviennent de Skye, ils ne sont en aucun cas racontés par moi même, donc, excusez-moi de ne pas pouvoir prouver l'exactitude et l'intégralité de ces propos. Skye restera toujours Skye. J'ai collé ce passage qu'elle m'a écrit sur papier car je me disais qu'il méritait grandement d'avoir sa place dans mon journal, il fallait que je partage cela avec toi.
D'après Skye
J'ai toujours aimé la plage, lorsque j'étais enfant et pas encore aussi tarée qu'à présent, j'aimais courir habillée dans l'eau et même si justement ce caractère te semble fou, il n'est pour moi qu'une banalité. J'ai du bousiller des tonnes de jeans à cette époque, car oui, je ne mettais jamais rien d'autre que des jeans, même en sport, je soulais les profs pour qu'ils finissent par accepter ma tenue. A l'époque, le jean n'était pas le genre de chose que tout le monde portait, il n'a été officialisé qu'il y a certaines années et quand il fut devenu populaire, je m'étais mise à porter des sweats élargis qui m'arrivaient en dessous des fesses avec des collants troués et une paire de bottines. Mon look était assez... remarquable, j'étais très différente. Bien entendu, le sweat avait lui aussi prit sa place en Californie et je l'avais troqué contre des débardeurs, shorts et j'en passe. Ce qui explique, pour quelle raison, lorsque j'avais vu la plage, j'avais juste eu besoin de retirer ma paire d'escarpins à plateformes pour me jeter à plat ventre sur le sable, peu importe si on voyait ma culotte rouge à cause de ma robe, je fus ensuite suivie de Joe.
Je savais qu'il mourrait d'envie de me parler, à vrai dire, je crois que j'en avais tout aussi envie. Nous devions parler, en vrai c'était plus une nécessité qu'une envie, mais je préfère mourir que de me restreindre à ce genre d'histoires. Il resta accoudé contre les vitres de la cuisine sophistiquée -Dont, au passage je suis choquée, vous les riches dépensez trop votre argent, ainsi- et m'observa me rouler dans le sable comme une gamine, ce dont j'avais surement l'air à ce moment mais dont je me contre fichais.
- Tu adores tant que ça le sable ? Demanda t-il rieur.
- Autant que toi tu m'aimes, lui dis-je en me plaçant sur le ventre, appuyée sur mes coudes afin de l'observer.
Il marqua un long silence et continua de me regarder avant de se prendre lui même à son propre jeu et de souffler un gros "Ah et puis merde !" et de me lancer :
- Je plaide coupable, votre honneur.
- Je vous condamne à venir m'embrasser sur le champ au lieu de rester sur le coin comme un benêt.
Chose qu'il ne tarda pas à faire. Alors que je m'étais relevée, restant tout de même assise, je fus aussitôt repoussée sur le sol car Joe vint se placer sur moi et posa sa main dans mes cheveux. Ses lèvres touchèrent en une demi-seconde les miennes, nous laissant libres à notre jeu de langue ou nous ne respirions presque pas. Corps collés, l'un contre l'autre, il me donnait chaud. Me retirant de ses lèvres, j'osai lui dire :
- Retires-moi cette bague sur le champ histoire que je puisse enfin te sauter dessus.
Il rigola et retira sa bague de pureté, pour la jeter dans la mer, quelques secondes elle brilla comme l'un des plus beaux bijou. Il me tira par la main pour que nous nous jetâmes dans l'eau, du côté ou personne ne pourrait nous voir, cachés par un tas de parasols et de chaises de plage, encore montés. Il se dépêcha d'arracher mes vêtements et de les balancer sur les chaises pliantes, je fis de même avec ses vêtements et le poussa sous l'eau, où il n'hésita pas à continuer de m'embrasser et de temps en temps reprendre son souffle. Nos corps nus étaient l'un contre l'autre, brulants, émanant une chaleur exquise et l'excitation énormément et je lui fis comprendre d'un regard mystérieux mais attirant que je n'avais envie que d'une seule chose : lui et cette remarque sembla lui faire d'autant plus plaisir. La suite restera personnelle, Miley, dans tes rêves ! D'ailleurs qui te dis que ce que je te dis est vrai ? Hein ? Je ne satisferai pas tes plaisirs pervers, tu peux toujours rêver, ma belle !
Au même moment, d'après moi-même (Miley).
Nicholas et moi étions assis sur son lit mouelleux, dans lequel je m'étais endormie le soir de l'orage. Il savait tout aussi bien que moi que nous devions parler, même si nous n'en avions pas la moindre envie. On était murés dans un combat silencieux de savoir qui commencerait à parler en premier. Son regard et le mien étaient plongés dans le vide, dans la même direction.
«Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction.» - Saint-Exupéry.
- Où en sommes-nous, à présent ? Demanda t-il, le regard toujours perdu dans le néant.
- Honnêtement ? Commençai-je, je n'en ai pas la moindre idée...
Un nouveau silence se fit entendre, nous avions déjà fait un grand pas vers l'avenir en essayant de projeter notre voix vers un nouveau futur, c'était assez surprenant de notre part, puisque nous passions notre temps à fuir ou à laisser la vie passer devant nous.
- Ton problème... Ca se soigne ? S'informa t-il, sans la moindre once de moquerie.
- Je suppose, mais l'enfant ne l'aura pas. Tu peux en être sûr. Du moins je pense, c'est un trouble émotionnel que j'ai, c'est moi je pense que ce n'est pas dans mes gênes... Répondis-je, le plus sincèrement possible.
Silence, seuls nos souffles réguliers combattirent la pièce dénuée de sons.
- Et nous, Destiny, on en est où ? Souffla t-il, tandis que mon coeur se mit à battre.
Sur le coup, j'hésitai à répondre, mon souffle devint bref et rapide et mes membres tremblèrent. Je devai lui répondre, j'avais enfin cette réponse, même si elle n'était pas très claire, ni distincte.
- On s'aime, Nicholas. On le sait, autant toi que moi. Pourtant, on est incapables de se l'avouer, on a trop de problèmes de notre côté. Et honnêtement, si le bébé ne nous reliait pas, qu'aurions-nous en commun à part la célébrité et la musique ? Rien. Je ne veux pas croire que cet enfant est un don du ciel. Seulement, on doit faire avec. Il n'y a plus de nous, sans être trois. Jamais deux sans trois, comme on dit. Alors, où en sommes-nous ? Je ne sais pas. Nous pouvons faire un pas, comme on peut reculer. Je sais que tu m'aimes, et toi tu sais la pareille, alors pourquoi nous ne faisons rien ? Dis-moi.
Il ne répondit pas et plaça ses lèvres sur les miennes, donnant court à un long baiser intense comme nous n'en avions pas eus depuis des mois. Et ce fut comme une évidence.
Toi et moi pour toujours.
Ce n'était pas un soir de Juillet comme les autres, pourtant, quand j'y repense, il n'avait rien d'extraordinaire, comparé à la suite des événements...
VOUS LISEZ
Nine Months
Fanfiction(Partie 1) « N'avez-vous jamais, en vous réveillant un matin comme un autre, sentit que vous aviez changé ? Que quelque chose en vous n'était plus pareil . Que quelque chose ne serait plus jamais comme avant, que cette chose détenait votre destin...