Chapitre 5 : Le meilleur moyen de résister à la tentation est d'y succomber

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30 Mars 2010, Jour 15

Dear Diary,

En ce 15ème jour, ce  dont je n'avais aucune idée à cette  à cette époque-là, je me préparais pour une sorte de mini-concert pour les tous nouveaux talents. Il s'agissait de recenser plusieurs bébés célébrités qui venaient toujours d'acquérir un contrat et se lancer dans le nouveau monde afin de se faire connaitre. Le 11ème jour, j'avais enregistré en studio, en compagnie de Harry qui n'avait pas arrêté de me donner des conseils, un titre "Girls Just wanna have fun", une reprise de Cyndi Laupe. A la fin de la journée sans que je ne sache comment, je l'avais retrouvée sur Youtube et elle dépassait les je-ne-sais-combien-de-commentaires et les  50 000 visites, alors qu'elle n'avait été placée seulement deux heures apauravant. Dans la même soirée, on m'avait aussitôt contactée pour que je participe à ce mini-concert et ainsi que je chante le fameux titre : Girls just wanna have fun. Il y avait une trentaine de chanteurs invités et environ trois cents personnes dans la salle. Ce qui était vraiment pas mal pour un début.

Le plus surprenant était que nous avions tous une loge, un maquilleur, notre manager, et un assistant sur le dos, qui ne nous lâchaient jamais les spartiates sauf s'ils avaient certaines choses à régler -ces moments étaient d'ailleurs les meilleurs-. Pour une fois, j'avais demandé à mon maquilleur quelque chose qui s'accorderait avec mon look qui sonnait très naturel, sans rester dans la banalité, je portais une de mes chemises à carreaux qui mélait le bleu, le noire et l'argenté, un débardeur gris, un slim noir, des low boots à lacets noirs et une chaîne en argent. Quand à mes cheveux, je les avais lâché leur promettant que je leur offrirais une nouvelle couleure car celle-ci commençait à me lasser et virait vers le blond aux projecteurs placés au dessus de la scène. Mon maquillage était parfait, très léger mais mes yeux bleus ressortaient très bien et donnaient une impression de mystère.

Cinq personnes passèrent avant moi, je dois dire qu'ils étaient plutôt bons, sauf un, qui se contentait de sortir des paroles inintéressantes  même pas dignes de la pop rock, qu'il essayait d'adapter. Puis, ce fut enfin mon tour. J'étais toute excitée et je me levais du canapé qui était entreposé dans une salle d'attente où les chanteurs pouvaient écouter les autres en appercevant la scène. J'avançai dans le couloir, claquant des talons comme toujours et je complimentai les quatre doués qui étaient passés avant moi, ceux-ci me remercièrent et me souhaitèrent bonne chance. Une fois devant les rideaux, je respirai un bon coup. Il s'agissait de mon tout premier concert, même ci celui-ci ne m'était pas réellement réservé, ce n'en était pas moins un concert et il fallait que je donne le meilleur de moi-même. J'entrai sur scène, je n'arrivai à voir personne, sauf ceux qui étaient tout devant. Ils avaient le sourire aux lèvres et avaient tous l'air de me connaître, hormis une dizaine de personne. C'était fantastique et cela me fit décrocher un immense sourire. J'entendis plusieurs fois des personnes crier mon nom. J'avais presque les larmes aux yeux. M'emparant du micro, je les saluai avant de leur souhaiter un bon moment en ma compagnie.

Alors que j'entamais le premier couplet de la chanson, qu'on avait rapidement rendu un peu plus rock, un boucan pas possible éclata dans la salle. Je m'activais de droite à gauche, sentant que le public était avec moi, il ressentait ce que je ressentais, nous étions dans une osmose parfaite et je trouvais cela magnifique. Je me mettais à danser, je me sentais présente avec eux, avec  la musique. Je chantais à m'en exploser les poumons, j'ondulai mon corps en rythme avec le tempo. Mes yeux, enfin habitués à la lumière arrivaient de plus en plus à distinguer quelques visages. Tous souriants, certains chantants, certaines personnes dansaient : ils s'amusaient tous avec moi. Ils étaient là pour m'écouter, pour être avec moi. Ce fut un moment exceptionnel. A la fin de la chanson, je repris mon souffle. Toute la salle m'applaudissait et beaucoup de gens criaient mon surnom comme des fous, d'autres sortaient de leurs bouches des cris incroyables.Ils n'avaient même pas l'air de se soucier du fait que le lendemain, plus aucun son ne serait capable de sortir de leur lèvres.Tout comme j'aimais le faire, je me lançais dans un petit spitch :

Nine MonthsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant