« Bienvue au Centre pour Sportifs de Haut Niveau de La Roche !
Je m'appelle Noëlla et voici mes deux frères, Dorian et Félix. Nous sommes les enfants de Mr et Mme Ledeux, les directeurs du centre. Pour compenser leur absence, nous seront là pour vou...
... Ce soir là, il me fut impossible de plaquer deux accords corrects sur mon clavier
« *Bon, ça fait 45 minutes que tu attends là Noëlla, il faudrait peut être prendre le peu de courage que tu as et sortir non ?* - Non, surement pas, répondis-je à voix haute à ma conscience. Encore 5 minutes. *Oui enfin c'est la 9 ème fois que tu dis "encore 5 minutes"* - Cette fois ci c'est la dernière. J'attend 5 minutes et je sors »
Si quelqu'un me surprenait à parler seule à voix haute, j'étais bonne pour être interner. Seulement, je voulais être sûre de ne pas recroiser Griezmann dans le couloir. Je soufflai un bon coup et ouvris doucement la porte pour ne pas faire de bruit. Je passai ma tête dans l'entrebâillement pour constater que personne ne rodait dans le couloir, à mon plus grand soulagement. Je sortis donc rapidement et me retins de courir jusque dans ma chambre. Bien qu'il se fut tard, j'avais envie d'aller nager. J'enfilai donc mon maillot de bain avant d'aller dans la chambre de mon frère : « - Dis Félix, je vais nager, tu veux venir avec moi ? - Quoi ??? s'époumona presque mon frère. Tu veux aller nager ? Mais Noëlla, tu sais que tous les joueurs on accès à la piscine ? Je croyais que tu les détestais ! » Ah oui. Ils ont tous accès à la piscine ... J'avais en effet oublié ce détail. Mais après tout, si Félix était avec moi, tout se passerait bien. Puis merde, je n'allais pas m'arrêter de vivre parce qu'une bande de 23 crétins étaient venus squatter chez moi ! J'avais envie de nager alors j'irais nager. « - Ça m'est égal Félix, aller, vient avec moi s'il te plait ! insistai-je - Oh bah alors ça je m'y attendait pas. "Ça m'est égal". Je suis choqué, déclara théâtralement mon frère. J'arrive, attends moi.»
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Une fois que Félix eu fini de faire son petit numéro de Mr Choqué et qu'il eu enfilé son short de bain, nous pûmes nous rendre à la piscine. J'adorais aller à la piscine avec mon frère. Il me laissais gagner à chaque qu'on fais la course et j'avoue que c'était drôlement plaisant. Après des milliers d'allers retours, Félix, qui avait trop froid, retourna dans sa chambre. Je me retrouvais seule dans l'eau. Tant pis, je voulais continuer à nager. Je pris appui sur le mur de la piscine et poussa de toute mes forces avec mes pieds. Nager, tout comme la musique, me permettait de me vider la tête. J'oubliais tout mes problèmes au fur et à mesure des battements jambes, ça me soulageait. Je ne voulais plus m'arrêter. Néanmoins, quelques allers retours plus tard, quelque chose m'y obligea. Je remontais pour reprendre mon souffle au bout de ma traversée quand je vis quelque chose. Ou plutot quelqu'un. Quand je reconnus la personne qui était assise sur la chaise longue, je crus me noyer. « - Monsieur Griez... Euh, Antoine, murmurai-je à bout de souffle - Dis donc, tu n'es vraiment pas très douée à cache-cache, se moqua t'il - On ne joue pas à cache-cache, répondis-je sur la défensive - Oh bah je croyais que si, je suis déçu, dis Antoine en faisant la moue - Désolée *Quoi ? Mais n'importe quoi Noëlla, pourquoi tu t'excuses ?* - Une autre fois, dit il sur un ton rieur - Euh ... Oui bien sûr, bien sûr ... Ça fait combien de temps que tu es ici ? questionnai-je - Je t'ai vu faire quatres allers retours. Tu nages très bien. T'as ça dans le sang ! s'exclama le beau blond - Ah... et bien ... merci, finis-je par dire timidement »
Je commençais à avoir froid à force de rester dans l'eau sans bouger mais je ne voulais pas non plus sortir en maillot de bain sous les yeux d'Antoine : « - Alors écoutes, c'est assez gênant, je le répéterais pas. Je vais sortir de l'eau et tu vas te retourner d'accord ? Je t'inderdis de me regarder. - Oui mon caporal, c'est compris, répondit-il en se moquant clairement de moi » J'attendis qu'Antoine se retourne complètement pour nager jusqu'à l'échelle. Je montai et m'essorai les cheveux une fois en haut. Lorsque que je me tournai pour attraper ma serviette, je trouvai Antoine tout sourire, tenant cette dernière dans ses mains : « - Tiens, ta serviette, me dit-il gaiement - Je t'avais demandé de pas te retourner putain Antoine ! criais-je, énervée - Non mais attend, je vais t'expliquer. En fait ... - Non tu vas rien m'expliquer du tout, hurlai-je en lui arrachant la serviette des mains, j'avais raison de craindre votre arrivée, vous êtes tous cons, je vous déteste, je TE déteste, m'époumonais-je »
Je partis sur ses paroles horriblement méchantes, laissant Antoine seul, en plan à coté de la piscine. Je pris le chemin de ma chambre sans prendre le temps de me retourner pour voir la réaction d'Antoine. J'étais beaucoup trop énervée, si bien que cette nuit là, j'eu du mal à m'endormir. Les images de l'instant que je venais de vivre ne cessait de passer et de repasser dans ma tête. Pourquoi Antoine avait-il fait ça ? •••••••••• Merci à vous tous de me lire. Je ne vous cache pas que j'avais peur en commençant cette fiction. Alors merci. J'envoie mes pensées émues à Munich 🇧🇪 Lucie ❣
