PDV FÉLIX :
Après des rendez vous chez plusieurs médecins, leur verdict était unanime, aucun d'eux ne savait ce que pouvait bien avoir Noëlla. Plus les jours passaient et plus je voyait l'état de santé de ma sœur se dégrader. Je ne supportais pas de rester dans la même pièce qu'elle à l'écouter tousser comme si elle allait cracher ses poumons d'un moment à l'autre. Dorian ne venait même plus au centre, il se réfugiait chez ses amis et refusait catégoriquement d'assister à la descente aux enfers de Noëlla. J'évitais donc de lui parler de Dorian comme d'Antoine de peur de l'attrister. Je vivais dans un perpétuel état d'urgence, c'était ma sœur jumelle, une partie de moi même qui allait mal. Joris et Louise étaient extrêmement présents pour elle et passaient leurs journées au centre, quand à mon père il ne voulait pas voir la vérité en face et maintenait que ce n'était que passager, que Noëlla se remettrais vite sur pied. Je voyais les choses d'une toute autre façon. Je me rendais bien compte que l'absence de Dorian et Antoine affectait ma sœur au plus profond d'elle. Sa relation avec le footballeur ne s'était pas allongée dans le temps mais elle avait été puissante et intense, au point que, quand je regardais ma soeur dans les yeux, je retrouvais une partie du sportif, qui était resté gravée en elle.
Selon moi, l'échec à son audition avait été l'élément fondateur de ce mal être qui se propageait aujourd'hui dans chaque partie de son corps, l'absence d'Antoine n'avait fait qu'empirer les choses.
La semaine du 4 juillet 2016 fut la semaine où je me rendis vraiment compte que les forces vitales commençaient réellement à manquer à Noëlla. C'est ce jour là que j'eu à appeler les pompiers suite à un malaise dont fut prise ma jumelle. Elle fut immédiatement conduite à l'hôpital en service de cardiologie et son cardiologue se rendit en personne à l'hôpital pour prendre lui même le dossier en main. Après le départ précipité de Noëlla, je réunis le nécessaire des affaires qui lui seraient utiles les prochains jours, j'étais d'ores et déjà certain qu'elle resterait longtemps à l'hôpital.« - Bonjour, je viens voir Noëlla Ledeux, qui est au service de cardiologie normalement, déclarai-je à la dame de l'acceuil
- Laissez moi vérifier, répondit-elle en fouillant dans ses papiers, chambre 307, troisième étage
- Merci beaucoup, murmurai-je avant de foncer vers les escaliersJe toquai doucement la porte et entrai sans faire de bruit, pour découvrir ma sœur endormie sur le lit, branchée à des dizaines de machines. Elle avait l'air si sereine.
- Ah, Mr Ledeux, m'interpella le médecin présent dans la salle lorsqu'il me vit entrer, je crois bien que votre massage cardiaque est ce qui a permis à votre sœur d'être encore vie à l'heure actuelle
- Elle ... Elle va bien ? demandai-je bien que soucieux de la réponse
- Je ne vais pas passer des heures à tourner autour du pot, Noëlla est très malade. Certes, grâce tout les traitements et médicament qu'elle a reçu dès son arrivé ici, son état est stabilisé mais n'est pas à prendre à la légère. Nous attendons ses résultats d'analyse pour pouvoir démarrer une procédure médicale concrète
- D'accord, euh, excusez moi un instant, je dois téléphoner à quelqu'un, annonçai-je distraitement »Je pris le téléphone de Noëlla qui était posé sur le meuble à côté de son lit et sortis de la chambre à l'aspect austère pour m'isoler un peu. Je tapai le code à quatre chiffre que je connais puisque c'était l'heure de ma naissance et entra dans le répertoire du téléphone
« - Âllo Antoine ? Excuse moi de te déranger c'est Félix »••••••••••
Enfin un nouveau chapitre ahah ! Désolée pour ces updates si peu fréquentes mais avec le bac et tout et tout j'espère que vous comprendrez
Que pensez vous de ce chapitre ? Le PDV de Félix ?
J'attend vos retours avec impatience
Lucie 🖤
(Bonne chance à tout ceux qui passent des examens 😸)
VOUS LISEZ
Un mois et demi // GRIEZMANN
Fanfiction« Bienvue au Centre pour Sportifs de Haut Niveau de La Roche ! Je m'appelle Noëlla et voici mes deux frères, Dorian et Félix. Nous sommes les enfants de Mr et Mme Ledeux, les directeurs du centre. Pour compenser leur absence, nous seront là pour vou...