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« Mesdames et Messieurs, le train va rentrer en Gare de Lyon Saint Exupéry, son terminus, veuillez vérifiez que vous n'avez rien oublié en sortant du train »

PDV NOËLLA

Je me réveillai et mis quelques instants à prendre conscinence d'où est ce que j'étais. Les événements ayant précipité mon départ me revenait en tête. Clairefontaine, Antoine et la façon dont j'avais été invitée à partir.
Le trajet avait été long, j'avais dû m'endormir peu de temps après le départ. J'attrapai mon sac et mon téléphone pour prévenir mon frère que je l'attendais. Néanmoins je n'eu pas à patienter longtemps puis que celui ci était déjà là lorsque je descendis du train. Je me réfugiai dans ses bras en m'empêchant de pleurer.
« - Tu vas me raconter ce qu'il se passe Noëlla ? Félix et moi on se doute bien de la raison de tout ça, on est pas débiles, mais on voudrait quand même que tu nous expliques
- Pas tout de suite, répondis-je simplement en m'écartant de mon grand frère »
Bien que le trajet fût long, je ne m'ennuyais pas un seul instant. Je parlais avec mon frère, nous chantions à tue-tête sur les musiques qui passaient à la radio, je retrouvais une raison de rire et de sourire. Dorian était une source de joie qui ne s'éteindrait jamais.
Il était tard lorsque nous arrivâmes à la maison. Toutes les lumières de la station étaient déjà allumées et bien que je ne sois pas partie très longtemps, tout ça m'avait manqué.
Je montais immédiatement dans ma chambre et m'étala directement sur mon lit sans même prendre le temps de défaire mon sac.

Je fus réveillée le lendemain matin par une douleur fulgurante dans la poitrine. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas ressenti cette sensation désagréable, comme un poids qui pesait lourdement sur mon cœur. Je n'y prêtais pas trop attention et allais sous la douche. Une fois prête, je descendis petit déjeuner. Le centre était drôlement vide sans l'équipe. Seul mes deux frères étaient attablés face à face dans la grande salle. Ils tournèrent simultanément la tête lorsque qu'ils m'entendirent rentrer
« - Bien dormi ? demanda Félix en se reconcentrant sur ses céréales
- Oui, comme un bébé, répondis-je en m'asseyant à côté de lui
- Je suis désolé de pas attendre 15 plombes pour te poser la question mais est ce que tu vas nous dire ce qui t'es arrivé à Clairefontaine ? Pourquoi t'es revenue plus tôt ? Non en fait ma question c'est plutôt qu'est ce que ton pseudo mec a fait pour que tu reviennes si précipitamment ? débala mon jumeau d'une traite
- Mon pseudo mec a un prénom. Antoine n'a ... rien fait. C'est Dider qui considérait que j'étais un élément de distraction pour l'équipe et qu'il vallait mieux que je parte. Sinon, au cas où ça vous intéresserait un minimum, j'ai loupé mon concours, ajoutai-je pour détourner un peu le sujet
- Oh merde, intervint Dorian. Avec tout ce qui s'est passé ici on avais oublié. On est désolés Noëlla. Je sais pas quoi te dire. Je pense que le véritable talent c'est de réagir de la même façon devant la victoire et la défaite
- Ça fait combien de temps que tu es philosophe ? se moqua Félix. T'inquiète Noé t'en feras bien d'autres des concours. Je doute pas de toi un seul instant

Ces paroles me consolèrent mais mes pensées étaient tournées vers un autre sujet

- Qu'est ce qui s'est passé pendant que j'étais pas là ? demandai-je curieuse
- Et bien, papa et maman sont rentrés, mais maman est aussitôt reparti, expliqua Dorian. Elle nous a dit qu'elle reviendrait bientôt, qu'il fallait qu'elle prenne du recul et qu'on devait prendre soin de toi. Elle est repartie en Italie, chez mamie je suppose
- Ça fait des années qu'ils peuvent plus se supporter, soulignai-je, donc honnêtement, j'ai presque envie de dire qu'on a l'habitude
- Bon, si on faisait quelque chose de plus joyeux ? demanda Félix. Piscine ? Ça vous tente ?
- Le dernier là bas fais à manger ce midi ! s'écria Dorian en partant à la course »

Je retrouvais ma vie paisible dans mes montagnes avec mes habitudes, mes frères et leurs comportements typiques d'enfants de 4 ans. Ça me changeais les idées et j'en avais bien besoin. Oublier les derniers mois et oublier Antoine quelques temps.
Mes frères m'avaient manqué, et je me rendais compte, encore un peu plus, que peu importe ce qu'il pouvait arriver, ils étaient toujours là, dans l'ombre, pour m'éclairer
Mais toutes les bougies finissent par s'éteindre un jour

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Bonjour à tous ! Depuis le temps, j'espère que vous allez bien.
Je suis désolée pour cette longue absence mais je ne pouvais pas faire autrement. Voilà donc un nouveau chapitre, qui j'espère vous plaira même si il est court mais disons que je fais au mieux. Laissez moi me réparer correctement et je reviendrais en force 💪🏻
Donnez moi vos avis, je vous remercie d'avance
Lucie

Un mois et demi // GRIEZMANNOù les histoires vivent. Découvrez maintenant