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PDV NOËLLA :

« - Bonne nuit miss Ledeux
- Bonne nuit à vous mister Griezmann »

Le réveil de mon téléphone se déclencha à 5 heures, me tirant de ma torpeur. Je tournais la tête pour découvrir un Antoine avec un air encore tout endormi qui essayait difficilement d'ouvrir les yeux. Je n'avais donc pas rêver, tout ce qui c'était passé hier était bel et bien réel. Je ne pu m'empêcher de ressentir un grand soulagement. Je ne trouvai pas la force de me lever tout de suite et me rallongeai à ses côtés en luttant pour ne pas me rendormir.
« - Faut que t'y ailles Ledeux. Je veux pas que tu sois en retard par ma faute, souffla Antoine et se grattant le crâne

Mon dieu qu'il était beau

- Là tout de suite je t'avouerais que je préférerais rester ici et dormir. J'ai ni le courage ni la force de sortir du lit, expliquai-je
- Ça me déplairais pas que tu restes là mais je suis pas certain que le motif d'absence "A voulu rester dans les bras de l'homme au plus beau fessier de France" soit valable, plaisanta le blond
- Mais qui t'as dit que tu avais les plus belles fesses de France ? demandai-je en m'asseyant sur le bord du lit, tournant ainsi le dos à Antoine. Parce qu'il t'a menti, il y a beaucoup mieux que toi
- Ça veut dire que t'as observer pour pouvoir comparer, se moqua gentiment le footballeur pendant que je prenais une teinte qui virait sur le rouge vif

Antoine m'attrapa par la taille pour me rapprocher de lui. Il avait une telle force que je ne pouvais pas lutter, si bien que je me laissai aller.

- C'est absolument faux j'ai pas regarder, me défendis-je tant bien que mal en tentant de me défaire de l'étreinte du blond qui riait aux éclats. Lâches moi je vais être en retard »

Je me levai du lit et me dirigeai vers ma salle de bain pour me préparer. Une fois habillée et maquillée, j'ajoutai les dernières affaires dont j'aurais besoin dans ma valise et bouclai celle ci sous le regard perçant d'Antoine, ce qui me déstabilisait
« - Qu'est ce qu'il se passe ? questionnai-je. J'ai quelque chose sur la figure ?
- Oui, affirma le footballeur sans en dire plus
- C'est quoi ? interrogeai-je en soupirant
- Du rouge à lèvre, dit-il toujours sur le même ton
- Oui, et alors ? demandai-je encore une fois en commençant à perdre patience
- J'aime pas, ça va avoir un mauvais goût quand je vais t'embrasser, expliqua Antoine, ses yeux toujours fixés dans les miens
- T'as même pas essayé, déclarai-je sur un air de défi
- T'en fais pas j'essayerais, et pas qu'une seule fois crois moi, répondit-il »

Mon coeur battait à une vitesse ahurissante, beaucoup trop vite pour sa petite taille, si bien que je cru qu'il allait exploser. Je tournais le dos au beau blond pour reprendre mon souffle et rassembler mes esprits. Je me retournai de nouveau face à lui qui me regardait toujours et m'agrippai à ma valise
« - Bon bah je vais y aller, soupirai-je. Fais attention de pas croiser Félix ou Dorian quand tu partiras et penses à fermer la porte, expliquai-je en me dirigeant vers celle-ci
- Tu pars comme ça, sans même m'adresser un sourire ? demanda Antoine en prenant un air faussement outré
- Qu'est ce que tu veux que je fasse, je vais pas retourner à la fac en chantonnant de joie hein... répondis-je sans comprendre
- C'est pas ce que je voulais dire, souffla le footballeur en se levant du lit et se rapprochant de moi »

Le blond s'approcha dangereusement de moi, réduisant l'espace séparant nos deux corps. Il déposa délicatement ses lèvres sur les miennes et demanda l'accès à ma langue. Le baiser devint plus approfondi et sauvage. C'était comme si le monde s'arrêtait de tourner à chaque fois nos lèvres se trouvaient. Plus rien ne comptait appart le moment présent. J'éprouvais une sensation que je n'avais jamais ressentie avant, qui me transportait, tous mes problèmes s'effaçaient le temps de quelques secondes. Je ne pouvais néanmoins pas m'empêcher de penser que des centaines de filles rêveraient d'être à ma place.
« - Finalement c'est supportable le rouge à lèvres, passe une bonne semaine, dit le footballeur en souriant. On s'appelle »

Un mois et demi // GRIEZMANNOù les histoires vivent. Découvrez maintenant