PDV NOËLLA
...Peut être que je commençais à bien les aimer, finalement.
Immédiatement après le repas, Didier vint chercher les joueurs pour leur premier entraînement.
Dorian donna les clés du gymnase du centre au coach tandis que Félix instait lourdement pour je vienne voir l'entraînement avec lui
« - Aller Noé viens, ça être cool ! répéta encore mon frère
- Pour la millième fois Félix non, j'ai pas envie ça va être ennuyant au possible
- Mais pas du tout ça va être super intéressant, essaya t'il de me convaincre. Aller aller aller aller aller aller ......
Quand je compris que mon frère n'étais pas prêt à lâcher l'affaire, j'optais pour la technique du faible
- Bon d'accord, d'accord, d'accord je vais venir mais je t'en prie ferme là, concédai-je
- YEEESSSS j'ai réussi ! s'exclama t'il, j'ai gagné mon pari avec Dorian
- Quoi ? Attends quel pari ? T'as parié que t'arriverais à me faire aller a l'entraînement ? demandai-je quelque peu vexée d'avoir fait l'objet d'un stupide pari
- Oui, mais c'est rien petite sœur d'amour, aller viens »Félix passa un bras par dessus mes épaules en me faisant un bisou sur la joue et se dirigea joyeusement vers le gymnase.
J'étais beaucoup moins enthousiaste que lui. Le foot n'étais pas un sport que j'appréciais particulièrement. Je trouvais ennuyeux de voir des joueurs courir après un ballon pendant 90 minutes. Mais l'attitude des ces dit joueurs m'horripilait d'autant plus. Aucun respect, aucune solidarité et aucun esprit d'équipe. Pour ne rien cacher, je préférerais même regarder toute une journée le Tour de France plutot qu'un seul match de foot.
Il neigeait dehors et voir les joueurs se précipiter à l'abri était un spectacle plutôt drôle. Certains étaient éblouis par les flocons qui dégringolaient du ciel, d'autres ne voulaient pas que ces mêmes flocons détériorent leurs coupes de cheveux. Vraiment drôle. On voyait qu'il ne vivaient pas avec la neige six mois par an du premier coup d'œil.
Félix et moi nous assîmes dans les gradins tandis que les joueurs s'échauffaient
Je ne pouvais m'empêcher de regarder Antoine faire des jongles avec une habileté déconcertante. Il était sûr de lui et dégageait une joie de vivre et un bonheur contagieux. L'entraînement commençait, les joueurs évoluaient sous les encouragements de leurs coach
« - Oui, c'est ça Antoine, c'est bien continue. Pas mal Dimitri. C'était moyen Paul, recommence. Hugo accélère tes jeux de jambes et ca ira mieux »
Bien que j'étais réticente pour assister à l'entraînement, je n'étais pas déçue de ce que je venais de voir. Toute compte fait, l'équipe était plus soudée que je ne le pensais et j'étais vraiment ravie d'avoir pû observer Antoine jouer.
Je repartis sans attendre que les joueurs sortent du vestiaires et me rendis directement dans la salle de musique afin de m'entraîner au piano. Je passais un concours très important pour la suite de mes études et il fallait que j'exploite au maximum le morceau que j'avais choisi pour convaincre le jury. Je m'entraînais donc sans relâche pour trouver l'interprétation parfaite, à mes yeux du moins.
Je m'installai derrière le clavier, me redressai et positionna mes doigts sur les touches blanches et noires. Il me fallait une concentration totale, aucune seconde d'absence n'était envisageable si je voulais arriver au bout du morceau, qui était en lui même compliqué.
Je n'étais pas convaincue de ma première interprétation et recommença une deuxième fois. J'étais bien partie, contente du rythme et du caractère que prenait les notes mais je fûs perturbée par un arrivant dans la salle. Antoine. Je ne m'interrompis pas pour autant et me retournai vers lui, seulement après avoir posé la dernière note
« - Bonjour, dis-je en souriant, contente de ce que j'avais fais
- Bonjour, répondit-il les yeux grands ouverts. Ça fait longtemps que tu joues ?
- Bah ça fait approximativement 20 minutes. Je suis venue dès que vous avez fini l'entraînement, déclairai-je déconcertée par sa question
- Non mais c'est pas ce que je voulais dire, rigola t'il. Ça fait combien de temps, combien d'années quoi
- Ah ... dis-je sentant le rouge me monter aux joues. J'ai commencé quand j'avais 5 ans
- Tu joues bien. Enfin il faut dire que je connais pas grand monde qui joue du piano, mais tu m'as épaté. Tu prends des cours ?
- Merci, répondis-je en rougissant de plus belle. Je prenais des cours mais j'ai arrêté, je devenais trop douée. Ça fait très prétentieux dit comme ça mais c'est la vérité, j'avais plus rien à apprendre. Maintenant je m'entraîne pour un concours, expliquai-je
- Tu peux recommencer ? demanda le beau footballeur »Je m'exécutai et recommanca le morceau sous les yeux attentifs d'Antoine. Je fûs de nouveau déconcentrée par un geste inattendu du blond, qui vint s'asseoir à côté de moi si bien que j'arrêtai tout bonnement de jouer
« - Arrêtes ça Antoine, dis-je
- Arrêter quoi ? demanda t'il avec une pointe d'étonnement dans la voix
- De me regarder comme ça, tu vas me rendre folle
Un sourire se forma sur ses lèvres, il semblait rigoler intérieurement. Peut être se moquait il de moi
- Pourquoi tu rigoles ? questionnai-je
- Pour rien. C'est quand ton concours ?
- Le 10 juin à Paris, annonçai-je
- C'est le même jour que France contre Roumanie ça »Je partis de la salle en même temps qu'Antoine et retourna dans ma chambre sans même aller manger. Je téléphonais à Louise pour tout lui raconter et lui proposer de venir me voir le lendemain. Je me rendis par la suite dans la chambre de Félix, qui m'accueilli à bras ouvert, content d'avoir gagné son pari. Nous regardions quelques épisodes de sa série préférée lorsque je finis par m'endormir dans son lit, heureuse.
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Bonsoir à tous !
Le premier chapitre de cette fiction a atteint 80 vues, et nous en sommes à 422 vues tout les chapitres cumulés. Je ne sais plus comment vous remercier. Je suis heureuse et c'est en partie grâce à ça.
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Merci beaucoup
Lucie ❣
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Un mois et demi // GRIEZMANN
Fanfiction« Bienvue au Centre pour Sportifs de Haut Niveau de La Roche ! Je m'appelle Noëlla et voici mes deux frères, Dorian et Félix. Nous sommes les enfants de Mr et Mme Ledeux, les directeurs du centre. Pour compenser leur absence, nous seront là pour vou...