Ses joues étaient humides et ses yeux rougis. Elle ne sentait même plus les coups, parce que Diana s'était efforcée de partir dans un autre monde, de fermer son esprit. Elle parvenait à voir les garçons, et avait une envie irrépressible de leur dire d'arrêter. Sa gorge était sèche, et ses mains étaient moites.
Deux garçons la tenaient contre le mur en prenant soin de bloquer ses bras alors que le troisième lançait les coups. Il était désormais passé aux coups de pieds, et il visait ses jambes. Diana se sentait faible, elle avait envie que tout cela s'arrête et qu'elle puisse rentrer chez elle comme si rien ne s'était passé.
Elle ne savait même pas pourquoi ces garçons la frappait. Pourquoi ces garçons l'avaient-ils prit pour cible ? Elle n'avait rien fait de mal, elle n'avait rien dit. Elle était discrète et ne cherchait pas les embrouilles. Elle avait de bonnes notes, elle était une bonne élève.
Sa mère était très fière de sa fille, et Diana voulait à tout prit aider sa mère. Depuis que son père était partit, sa mère travaillait dur pour pouvoir lui payer ses études. Diana voulait réussir dans la vie pour pouvoir aider sa mère plus tard. Son père était partit avec une autre il y a un an déjà.
Sa mère était à un deux doigts de sombrer dans la dépression, mais sa fille l'a soutenue. Elle la soutenait aussi bien moralement que physiquement, et sa mère a put retrouver une vie normale, heureuse.*
J'arrive près du premier garçon, et lorsque celui-ci me voit, il semble surprit et lâche le bras de la fille. Il s'approche de moi pour me frapper, mais j'esquive son coup et le frappe au ventre. Il se pli en deux et je lui envoie un coup de genou dans le visage.
Il tombe à terre et je passe au second. Je le frappe lui aussi jusqu'à qu'il parte en courant. Le dernier garçon me regarde et je le reconnais. C'est celui qui jouait avec la veste de Diana. Mon cœur s'emballe et je le pousse loin de la fille. Je la prend par le menton et relève sa tête.
Mon cœur manque un battement et je ne sais plus quoi faire. Diana se trouve devant moi, le visage en sang. Je la prends dans mes bras et essaie de lui parler.
- Diana, tu m'entends ?*
Diana se sentit soulever et elle entendit une voix. Une voix d'homme. On lui parlait, on lui posait des questions, mais elle n'entendait qu'un sinistre brouhaha. Elle essaya d'ouvrir un œil, mais le sang qui coulait de son arcade sourcilière le maintenant fermé.
- Diana, c'est Nick, tu m'entends ?
Diana sentit que la personne qui la portait se déplaçait. Elle voulait lui parler et lui dire de la ramener chez elle, mais elle n'en avait pas la force. Elle voulait remercier la personne qui l'avait sauver.
- Merci, parvint-elle à balbutier.
Elle avait du sang dans la bouche, elle avait du sang partout. Elle se sentait sale, faible, et elle avait honte. Elle avait honte que quelqu'un l'ai vu comme ça. Elle avait beaucoup de fierté, et elle n'avait pas envie que quelqu'un l'a voit dans une situation de faiblesse.*
Je décide de porter Diana jusqu'à chez moi. Ne pouvant pas la mettre sur ma moto, j'ai laissé celle-ci dans la ruelle, et je fais le chemin qui me sépare de chez moi à pieds. Je ne sais pas quoi faire d'elle. Je la soigne, j'appelle ses parents ou alors je dois l'emmener à l'hôpital ?
Je pousse la porte de chez moi et je remarque que mes parents ne sont pas encore rentrés de leur travail. J'appelle Margot et celle-ci descend les escaliers en courant. Elle écarquille les yeux quand elle me voit avec une jeune fille dans les bras.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé Nick ?
- Elle se faisait taper dessus par des garçons alors je l'ai aidé.
- D'accord, je vais chercher la trousse de secours, allonge la sur le canapé et rehausse sa tête avec un coussin.
Ma sœur disparaît, et je suis ses indications à la lettre. Je vois Diana en train d'essayer d'ouvrir les yeux et je cours à la cuisine lui chercher un torchon imbibé d'eau.
Pourquoi est-ce que mon cœur bat si vite ? Pourquoi est-ce que j'ai peur qu'elle n'aille pas bien ? Pourquoi est-ce que je l'ai ramené chez moi ?
Je rejoins Diana et lui essuie le sang qui avait séché sur ses yeux. J'entends ma sœur arriver à côté de moi et elle prend le temps de vérifier chaque bleu pour voir si celui-ci n'est pas grave.
Margot est vraiment une personne extraordinaire. Elle possède une gentillesse sans limite et n'hésite jamais à aider quelqu'un. Je l'admire beaucoup, elle a toujours été un modèle pour moi, même si elle est moins âgée que moi. Nous étions très complices petits, et nous le sommes toujours autant.
- Diana, tu m'entends ? lui demandai-je en essuyant la dernière croûte de sang sur ses yeux clos.
Diana bougea doucement la tête et ouvrit les yeux. Elle paraissait apeuré, comme si elle croyait qu'elle n'était pas tirée d'affaire. Son regard passe Margot à moi avec la même incompréhension dans les yeux.
- Qu'est-ce que je fais ici ? demanda t-elle timidement.
- Nick t'a ramené ici après t'avoir aidé, ajoute ma sœur en lui souriant.
Les joues de Diana prirent une teinte rosé et elle baissa la tête.
- Merci beaucoup, je ne sais pas ce que j'aurai fais sans toi.
- C'est rien.
Je me gratte la nuque avant de me lever. Il faut que j'aille récupérer ma moto ou bien je vais me la faire voler.
- Je vais chercher ma moto, je reviens.
- D'accord, acquiesça Margot en tournant la tête vers moi.*
- Merci beaucoup de m'avoir soigner.
- C'est normal, assura Margot. Nous n'allions pas te laisser comme ça.
- C'est vraiment gentil.
- Ce n'est pas moi qu'il faut remercier, mais Nick, c'est lui qui s'est battu pour te sauver. Il m'a beaucoup surprit. Il aurait aider la fille dans tous les cas, mais de là à faire presque un kilomètre en la portant pour la ramener chez lui pour la soigner, c'est surprenant de sa part.
- Ah oui ?
- Oui, je crois bien que tu lui a tapé dans l'œil.
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Et pourquoi pas nous ?
RomanceIls sont si différents, mais finalement si identiques. Il ne s'intéresse pas aux filles, elle cherche le coup de foudre. Ils vont se trouver au détours d'un couloir, et l'amour va leur tomber dessus. Il ne voudra pas l'admettre, et elle voudra plus...