Luna et Hermione se retrouvent en huitième année d'études à Poudlard, où elles continuent d'étudier après la victoire d'Harry Potter contre Voldemort. En quelques jours, la vie de tous les sorciers a changé ; la menace a disparu, les mangemorts sont...
Le temps passe, mais tu es toujours dans mon cœur. Je pense à toi tous les jours, au réveil, au coucher, ça ne s'arrête pas. Je demande parfois de tes nouvelles à ton frère Charlie, mais il ne te voit pas souvent, il ne sait pas quoi me répondre. Je ne voudrais pas que tu m'oublie, alors je continue à t'écrire, même si tu ne me réponds plus. Je sais que tu dois te sentir mal par rapport à Harry, que tu aimes et qui t'aime. J'espère qu'il s'occupe bien de toi.
Garde courage, bats-toi, n'abandonne pas. Je sais que tu en es capable.
Greg.
PS : Voici avec cette lettre un collier pour toi. Il doit te porter chance.
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"Il se tourna vers moi.
- N'aie pas peur. Nous avons le temps.
Mais il pressa le pas."
- Marcel Pagnol
Luna se figea. Venait-elle d'avoir une hallucination ? Il lui semblait qu'elle venait d'entendre un chuchotement à peine audible : « La liiste ». Elle secoua la tête. Tu déconnes, ma pauvre. La foule des élèves la bousculait pour sortir. Elle s'apprêta à se joindre à eux, quand le son se fit de nouveau entendre, plus insistant cette fois-ci. « La liiiiiste ! ». Les battements du cœur de la jeune fille s'emballèrent. Qu'est-ce que c'était que ça ? Aucun des élèves présents ne semblaient avoir remarqué qu'il se passait quelque chose d'anormal. Luna avala difficilement sa salive. Est-ce que quelqu'un lui avait jeté un sort ? Le cœur au bord des lèvres, elle sortit sa baguette magique et voulut lancer une formule de détection, mais elle en fut empêchée par un rire gras qui résonna dans son oreille. Elle fut tellement surprise qu'elle effectua un large bond en arrière et trébucha contre une marche, elle s'affala au sol de manière assez peu élégante.
- Mais..., commença-t-elle, furieuse.
- Avoue que tu as flippé, la coupa son interlocuteur.
C'était un garçon qu'elle n'avait encore jamais vu. Il était petit, râblé, les cheveux châtains mi- long et arborait un air blasé. Quelques poils lui poussaient sur le menton. Luna, agacée, se releva.
- Qui es-tu ?, lui lança-t-elle avec suffisance.
- Aha ! On dirait que mademoiselle Lovegood se fâche, railla le jeune homme.
Le sang de Luna ne fit qu'un tour. Pour qui se prenait-il, cet énergumène disgracieux et grossier, pour la traiter de la sorte ? Elle pointa sa baguette magique sous son nez.
