le destin imprevisible de Rokhaya (Correction )

Partie 14

Quoiqu'il en soit, je savais que dans cette famille, les gens étaient vraiment bizarres.
Non mais comment un homme qui a deux femme et beaucoup d'enfants mashaAllah peut
se comporter de la sorte, vraiment plus que bizarre. En tout cas moi j'avais beaucoup d'estime pour Malick. Il était tellement gentil et puis sa femme Aïda, qui était  vraiment une femme extraordinaire, une femme brave, ça se remarquait dans la manière dont elle s'occupait de ses enfants. Il y avait aussi Astou, une mégère, une femme indigne, une vraie sorcière
Elle ne voulait la réussite de personne et moi je n'arrivais jamais à comprendre pourquoi tant de méchanceté, mais bref en ce moment là tout ce qui m'intéressait c'était mon petit enfant, mon petit bout de chou, mon fils. Mamadou, il prenait tout mon temps et moi j'étais contente quand je l'avais dans mes bras. Je ressentais un de ces plaisirs tellement immense, que personne ne peut décrire. Il était tout pour moi, ma vie ,mon cœur, il était tout
Mais quand même je pensais reprendre les cours. Avoir un enfant m'avait fortifié dans un échelle de 1 à 10 j'étais forte à 100 juste parce que je voulais que mon enfant ne manque de rien je voulais qu'il soit heureux c'était mon but et j'étais prête à tout pour l'atteindre. Les gens avaient tendance à dire que j'étais indisciplinée non ce n'est pas le cas, c'était  juste parce que ces mêmes gens me provoquaient et ma langue me servait à quelque chose.

_Mère Satou tu peux dire à une de mes belle-sœur de cuisiner pour moi je dois reprendre les cours demain.

_ je t'avais déjà dit de ne plus jamais me demander ça .Il faut le dire toi-même ,je suis pas ta rapporteuse et je suis pas non plus ton égale, alors que ça soit la dernière fois que tu me demande ça.

_ tu n'as pas besoin de crier toi aussi. Je suis venue en paix pour te demander une faveur que comme je voix tu ne peux pas faire donc je m'en vais.

Cette belle mère commençait vraiment à m'insupporter. Je vous jure que j'étais arrivée à un stade où je ne pouvais même pas la voir tellement elle me causait des problèmes à chaque fois que nos yeux se rencontrent. Mais bon yalla bakhna.

Je ne pouvais pas demander à Aïda parce que elle aussi avait un bébé ,une magnifique petite fille qui était née deux mois avant Mamadou et puis elle avait terminé son tour le dimanche.
Alors le  lundi J'étais sortie de la maison vers midi ,c'était mon tour de cuisiner mais je m'en foutais royalement .J'avais pris mon enfant, je l'avais emmener chez ma tante qui vivait pas loin de chez moi et je suis partie à l'école.À la descente vers 21h j'étais partie chez ma tante pour récupérer mon enfant elle m'avait donné un peut de bouilli quelle avait préparé . Sur le chemin j'avais acheté du lait et du sucre. Une fois dans mon salon j'avais mangé comme pas possible .J'ai donné le sein à mon enfant et hop au lit tout à coup mon téléphone s'est mis à sonner, sans même regarder , je savais déjà que c'était Aziz.

_allô .

_ne me dis pas allô ,pourquoi tu as parlé de cette manière à ma mère. On disait tout le temps que tu étais indisciplinée mais jamais je n'ai cru,mais aujourd'hui je suis vraiment déçu, pourquoi tu as parlé de cette manière à ta belle-mère ?

_ tu c'est quoi Aziz, je ne vais pas t'insulter parce que tu es mon mari, mais Aziz aujourd'hui tu m'a poussé à bout .Ta mère veut entendre une nouvelle fois que je te dise que je rentre chez moi mais elle n'aura pas cette chance car je ne te le dirai plus jamais. Je resterai dans cette maison, je leur apprendrai tous les jours les bonnes manières. Aziz je ne vais plus jamais cuisiner pour cette famille est-ce que je me suis bien fait comprendre. vous me faites pitié vraiment.
Je l'avais raccroché au nez encore une fois.
Je me demandais pourquoi cette vieille me voulait du mal et pourtant je ne me souviens pas de l'avoir fait du mal avant toutes ses attaques.
Mais le bon Dieu est plus fort que fort lui-même. Je laissais tous entre ses mains voilà. Et je ne lui pardonne rien mère Satou. Devant Dieu elle me rendra des comptes. L'islam demande de pardonner si tu peux mais mon cœur ne me permettrait  jamais même si je suis musulmane pratiquante.
Ma belle-mère n'était pas la seule mégère dans cette maison, il y avait aussi la petite sœur d'Aziz Rama qui au début était un amie et c'était elle qui jouait l'hypocrite le jour du baptême. Elles me détestaient toutes les deux. Elles me détestaient comme pas possible et pourtant je ne leur ai rien fait mais Dieu est grand et c'est à lui de juger...

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