Partie 8

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À la descente, Saliou m'avait encore une fois déposé chez moi.
J'avais trouvé Aziz devant la porte guettant sûrement mon arrivée
Quand je suis sortie de la voiture, il avait les yeux grand ouvert.

_hé grand frère ça fait longtemps dit-il en se tchequant

_oui Saliou comment tu vas?

_je vais bien et toi,

_ça va bien et le boulot ?

_ah ça va je fais de mon mieux 

_c'est bien il faut continuer mon frère

Non mais attendez, c'est quoi ça. Saliou et Aziz papotaient comme de vieux amis.

Saliou: bon Rokhaya j'y vais et tu vois si je ne t'avais pas déposé je n'aurais pas rencontré Aziz c'est l'ami de mon grand frère. Je pense que vous êtes voisins

Moi: pas du tout c'est mon mari

Saliou: quoi, mais frangin tu as eu le gros lot

Aziz: oui tu as raison elle est merveilleuse.

Saliou: j'ai bien remarqué frérot. Mais je l'avais déposé la fois passée mais je savais point que c'était ton épouse

Aziz:oui c'est le cas alors au revoir voulant sûrement écourté la discussion

_OK ciao frère

Le monde ,il est petit dh imaginez une seconde si je lui avais dit quelque chose  déplacée comme je le fait souvent. Dieu merci way

_la dernière fois, quand ta mère t'a dit que mon amant m'avait déposé, c'était lui MON AMANT

_Rokhaya je me suis déjà excusé à maintes reprises les yeux suppliants

_hein thipp

****
_kay len agne (venez déjeuner)
Le matin de ce jour là ,j'ai commencé à avoir des douleurs atroces. J'avais mal au bas ventre mais je supportais car c'était mon tour de cuisine. Après le déjeuner, je suis allée voir ma belle-mère pour lui faire part de mes douleurs.
_j'ai mal ,je crois que je dois aller à l'hôpital.
Mes douleurs étaient insupportables mais elle me m'a même pas regardé.
Elle avait juste fait un HEUN. J'étais dégoutée. Je voulais juste lui donner une bonne raclée puisqu'elle était à quelques encablures de moi.
_ Mais je te parle de mes douleurs et toi tu me répond avec dédain. Si tu me déteste UN, sache que je te déteste mille t'as pigè ? Ah j'allais oublié oui si vous voulez dîner, vous allez cuisiner vous même. Sadiques que vous êtes. Vous êtes tous mauvais dans cette famille.
Je n'avais même pas attendu une réponse de sa part tellement cette vieille me dégoûtait grave.
Je suis allée dans ma chambre pour prendre ma pochette même s'il n'y avait que 5000francs dedans. Je me dirigeait  vers la sortie sous les regards machiavéliques de mes belles-soeurs qui m'avaient vu me tordre de douleur. Vraiment faut que je songe à quitter cette maison, il en va de ma propre sécurité

_Rokhaya ,où vas tu comme ça?

_je vais à l'hôpital mais je vais d'abord aller chez BADIENE pour qu'elle m'accompagne.

_je t'accompagne ,tu ne peux pas rester seule dans cet état

_non Aïda je vais m'en sortir 

_non allons y

Aïda était ma préférée. Parmi toutes les épouses de cette famille, elle était  la plus gentille.

_comment tu peux sortir de chez toi dans ton état et toi Aïda tu aurais dû l'empêché de sortir mais tu l'accompagne

le destin imprevisible de Rokhaya (Correction )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant