Partie 24

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Deux mois que le petit Malick était né. Quatres enfants c'est difficile à
gérer. Avec le boulot et la famille, c'était un véritable marathon.
Quelques mois après ,la maison était devenue un centre d'accueil. Il y avait beaucoup de personnes. Deux soeurs de Astou étaient venues vivre à la maison. Des gens de la famille de Mère Satou étaient aux aussi venus habiter. Un cousin de Aziz était venu avec sa femme et ses enfants pour vivre également dans la maison. Le coup de dépense  avait augmenté considérablement. Vingt milles francs c'est ce qu'on recevait pour la semaine. Avec cet argent on pouvait acheter que du poisson et du sel. Mon travail m'arrangeait car je pouvais compléter mes dépenses. J'en avais parlé à Aïda car ne travaillant pas ,elle avait du mal à surmonter celà.

_Aïda je crois que l'on doit parler avec les hommes à propos de la dépense.

_Hiii Rokhaya,je n'ai pas ce toupet. J'aurai peur.

_Tu auras peur ?? Beaucoup d'entre nous ont du mal à assurer à ses dépenses et toi tu me parles de peur.

_Certes ton mari est l'aîné de la famille néanmoins tu es la dernière à être venue dans la maison.

_N'empêche, je vais parler.

Aïda est une vraie peureuse. Il n'y pas de quoi avoir peur de parler pour son arrangement.

J'avais décidé d'en parler à Astou puisqu'elle était devenue plus douce.

_Astou ne crois-tu pas qu'on devrait parler aux hommes à propos de la dépense.
_Tu as raison. C'est trop peu et nous sommes fatiguées. Moi je suis avec toi t'en fais pas.

Enfin une personne prête à parler. Astou avait averti Aïcha et Aïda avait accepté d'assister.
Aïcha, elle aussi voulait s'exprimer.

Le dimanche, on avait profité du regroupement entre la mère et les fils pour entrer en éruption .

Tous assis dans la chambre de Mère Satou, les hommes nous écoutaient. Astou qui m'avait dit qu'elle allait parler me regarder avec ses gros yeux. Aïcha avec son voile dans ses mains, jouait avec la tête baissée. Aïda était mal à l'aise et j'avais remarqué que les hommes nous regardaient à tour de rôle

_Que voulez-vous demanda Malick

Elles me regardaient avec leurs yeux de hibou.

_On voulait vous parler de la dépense. Moi j'arrive à m'en sortir avec mon salaire mais les autres elles n'y arrivent point car elles n'ont pas de salaire.

_Vous les femmes d'aujourd'hui vous gachez la dépense qu'on vous donne et après vous venez dire des idioties. Ce qu'on vous donne suffit largement. Je vous plains vous et vos enfants. Lança Mère Satou.

_Maman elles ont raison. L'argent qu'on leur donne de nos jours ne peut rien subvenir. Nous allons augmenter dix milles dans l'argent du dépense. Rétorqua Aziz.

Comme si dix milles pouvait combler ce vide.Mais c'est mieux que rien.

En sortant de la chambre de Mère Satou, j'avais posé mes yeux sur Astou et Aïcha et j'éclate de rire. Elles avaient honte. Pourquoi avoir peur de s'exprimer? Puis c'était elles qui voulaient s'exprimer personne ne leur avait forcé la main

_Non Astou que c'est-t-il
passé. Aïcha tu es la plus âgée alors c'était à toi de t'exprimer

_Je ne pouvais pas parler.

_Alors pourquoi tu m'avais dit que tu allais parler. woooooyyyyyy.

Elles m'ont lancé un tchipppp
Une fois dans mon salon, le visage de Astou m'est venu à l'esprit et j'ai encore une foi éclaté de rire.

😂😂😂 Elles sont vraiment des peureuses et j'espère que vous aussi vous n'avez pas peur de l'étoile sinon toucher la right now😂. A bientôt pour une nouvelle suite

le destin imprevisible de Rokhaya (Correction )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant