Partie 22

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Aziz avait aussi acheté une autre BMW tellement affreux. Il avait dépensé plus d'un million pour les réparations de la 《nouvelle voitute》. Le point positif, il avait acheté trois terrains pour les enfants et le troisième qui était en cours puisque j'étais enceinte. Aziz était heureux. Il disait qu'il pensait qu'on n'aurait que deux enfants uniquement.
Pendant un certain temps, j'avais constaté que mon mari avait dépensé l'intégralité de l'argent. Je ne disais mot à ce sujet. Je me disais que peut-être il attend que j'ouvre ma bouche pour parler des 23 et quelques millions. Je ne pipais mot. Comme que le compte était vide j'avais décidé d'y incorporer le quart de mon salaire pour cas de besoin sinon ça pourrait servir aux enfants.
Aïssatou devait commencer la maternelle à l'ouverture de classe et Mamadou devait passer en classe de CP . Ils grandissaient à un vitesse incroyablement rapide.
Ma grossesse arrivait à terme quand Aïda avait accouché d'une petite fille. Le baptême s'était bien passé. Et moi j'avais accouché deux jours après le baptême. Un petit garçon adorable, les infirmières entraient tout le temps dans ma chambre d'hôpital pour regarder mon gros bébé. Il pesait lourd mashallah. Son père lui avait donné le nom d'Abou.  Je n'étais pas d'accord parce qu'après tout c'était Abou🤷🏾‍♀️. Quand j'avais perdu les eaux Malick lui avait demandé de m'amener à l'hôpital mais j'avais refusé. Je ne voulais pas entrer dans la voiture d'Abou. Il me suppliait de tout oublier et de le laisser m'amener mais j'ai refusé. Au final Malick m'avait amené à l'hôpital principale de Dakar. J'aurai préféré qu'Aziz lui donne le nom de Malick. Mais bon la femme propose le mari dispose. Ma mère avait comme d'habitude fait un baptême digne d'une torodo comme elle. Depuis la naissance de Aïssatou j'étais devenue plus mature. Je n'étais plus d'accord pour les gaspillages. Mais j'étais contente du fait que ma mère donne tous ces bonnes choses à ma belle famille. Elle avait même offert un collier en or à la nouvelle petite de Aïda. Les belles soeurs regrettaient de ne pas être des amies à moi. Ça se voyait d'après leurs regards. Mais après tout elles n'ont jamais étaient là pour moi alors que Aïda si. Elle m'a toujours épaulé.

L'ouverture approchait et les enfants devaient commencer les cours.
Fatou (la bonne) passait la nuit ce qui m'arrangait car je pouvais aller au travail avec Malick tandis qu'elle amenait les enfants à l'école. Elle partait les chercher à 13 heures et le soir Mamadou partait avec la grande fille de Aïda qui la ramenait puisque son école n'était pas loin. Le petit Abou restait avec Aïda jusqu'à ce que je descende parce que ça n'est pas sûr de laisser un bébé avec les bonnes. Aziz qui travaillait maintenant au commissariat centrale, partait au travail après moi mais rentrait vers 23 heures. On se voyait rarement à part quand il descendait, il faisait tout pour que je me réveille. J'appréciais point car le matin quand j'allais au travail lui il dormait toujours .Après quelques jours j'avais commencé à sentir des maux de tête. Au travail j'avais le tournis. J'avais du mal à travailler. Un jour j'avais malheureusement fait un erreur et il manquait à peu près deux millions dans ma caisse . Je m'étais évanouie quand je l'avait découvert. Aziz avait réuni un million et me l'avait donné . A ma plus grande surprise, Abou m'avait donné cinq cents milles francs.  J'étais choquée  pour dire vrai. A l'aide de l'argent que j'épargnais ,j'avais complété le reste. J'en avait parlé à Aziz du fait que quand il me réveillait je n'arrivais point à me rendormir et c'était la raison de mes maux têtes persistantes.
Après ce problème, j'avais décidé de  demander pardon à Abou pour le jour de l'accouchement. Lui aussi il m'avait demandé pardon parce que apparemment il lui était arrivé la même chose avec Astou. Il m'avait aussi avoué qu'il connaît bien sa mère mais il ne supportait pas de m'attendre la traiter de mégère. Je m'étais aussi excusé pour ça .
Depuis ce jour là nous ne sommes pas devenus amis mais il y avait moins de problèmes entre nous.

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Senegalese_Woman

le destin imprevisible de Rokhaya (Correction )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant