le destin imprevisible de Rokhaya (Correction )

Partie 27

J'avais à nouveau accouché d'un petit garçon. C'était le plus dur de mes accouchements. J'étais restée quatre jours àl'hôpital. Je voulais même que le baptême est lieu là-bas mais Aziz avait refusé.

-Aziz tu n'a pas accouché alors c'est difficile pour toi de me comprendre. Et puis toi est-ce que tu m'a donné l'argent pour m'habiller. Il reste trois jours avant le baptême et tu ne m'as rien donné même pas mille francs.

-ok je vais te donner cent milles francs .

- c'est mieux que rien.

Le baptême s'était déroulé simplement. j'étais malade. Je n'avais pas l'envie.

Mamadou se plaignait souvent du fait que je ne m'occupais plus de lui. Que je préfère ses frères. C'était difficile pour moi de m'occupais de cinq enfants. Aziz était lui aussi muté a Mbour.
Aïda n'était plus la meme alors que c'était elle qui gérait les enfants quand je travaillais. Oumy? pour rien au monde jamais je ne confierai mes enfants à Oumy. De ce fait, la fille aînée de Mariama était venue pour rester avec eux. Elle s'appelle Aïssatou comme ma mère et ma fille. Elle m'aidait beaucoup. La bonne elle s'occupait de la cuisine et du ménage.

Aïssatou était tombée malade. Elle avait tout le temps mal à la poitrine. A l'hôpital les médecins disait que c'était la fatigue. Elle ne faisait rien à part aller a l'école et aider parfois à la maison. Ma mère l'avait amené chez un marabout qui avait dit que c'était des esprits. D'après lui ces esprits (deum)l'avaient attrapé dans la maison où elle faisait ses cours du soir .
J'étais choquée. Ma fille attrapée par des esprits malfaiteurs. J'en avais parlé a son père mais lui il ne croyait pas a ces idioties comme il disait. Deux mois que Aissatou n'était pas allée à l'école. Elle souffrait gravement et j'étais inquiète. Ma fille qui était tout le temps sage. Elle faisait des hallucinations du matin au soir. Je savais plus quoi faire. Je ne pouvais pas arrêter le boulot car l'argent que son père me donnait n'était pas suffisant. Je devais aussi m'occupais des autres enfants. Quinze ans avant cette période, si quelqu'un m'avait dit que ma vie serait comme ça, j'aurais dit non en lui riant au nez. Mais voilà mon destin...

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