Partie 29

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Nous sommes rentrées après le récital du Coran pour le bien-être de Aissatou. J'étais soulagée car elle avait reprit les cours dans un autre école car celui dans lequel elle était, voulait qu'elle reprenne la classe alors qu'elle avait eu une bonne moyenne à la première composition.

Mamadou avait décroché son BFEM et Aïssatou son entrée en sixième. Tout le monde dans la maison ne parlait que d'eux. Ils disaient que je voyais de marabouts pour qu'il donne des gris gris aux enfants pour qu'ils deviennent des surdoués.
Mamadou avait redoublé la classe seconde et c'était tant mieux car les blablas se multipliés tous les jours. Il avait choisi la série G pour ensuite étudier la finance. Même avec cet échec, j'étais fière de lui. Il prenait bien soin de moi car on avait apprit que je manquais de sang. Mon anémie était trop sévère. Lui et Aïssatou restaient tout le temps avec moi. Abou aussi était devenue un homme car il comprenait et suivait le chemin de ses frères. Il travaillait plus que mes autres enfants. Il était plus doué et le plus intelligent  mashaAllah. Il aidait ses deux petit frères du mieux qu'il pouvait. J'était fière de mes enfants, ils me comblaient. Aziz partait au travail à 8h du matin et rentrait à une heure du soir. Les enfants étaient plus proche de moi car ils voyaient rarement leur père. Il travaillait du lundi au dimanche.

Un ami de Aziz m'avait offert un billet pour la Mecque que j'avais offert à Badiéne. Mère Satou était fâchée car elle voulait le billet. Mais si je l'avais donné à mère Satou n'allez vous pas me tuer😂😂 . Cette femme qui me détestait, qui me déteste et qui je crois me detestera toute sa vie a pensé que j'allais lui donner ce billet et laisser Badiéne celle qui m'a toujours soutenue weuhh.

A l'heure où je vous parle, j'ai quarante deux ans. Vingt-deux ans de mariage et je vis toujours dans cette maison. Aziz est en retraite et il est devenu plus amère qu'il y a vingt ans. J'ai mal au coeur quand les enfants me demande 《maman est ce qu'il est vraiment notre père? 》. Ça fait mal pour une mère d'entendre des enfants dire ça de leur père. Il les maltraite et s'occupe trop bien des enfants des autres. Il m'insulte et me dit des choses atroces et tout ça devant mes enfants, devant nos enfants. Ma mère
me demande sans cesse de rester forte. Mais je jure devant dieu que si je n'avais pas eu d'enfants avec lui, je l'aurais déjà quitté. Mais que faire avec des enfants si admirables, des enfants qui sont comme des anges pour moi. Des enfants qui restent à mes côtés alors que les autres du même âge se baladent dehors avec leurs potes. Mes enfants sont tout le contraire de ces autres enfants.
Ils sont ma raison de vivre. Je pleure tout le temps mais quand mes pensées se dirigent vers eux, je redeviens cette Rokhaya d'il y a vingt-deux ans, cette Rokhaya qui remettait tout le monde à leur place.
Je travaille toujours dans cette banque où tous les jours je me sens de plus en plus bien. Allée au travail me permettait de m'évader, de ne pas penser à cette famille cruelle dans laquelle je vis depuis tellement longtemps alors que mon mari m'avait promis de ne pas y rester deux mois. Je n'ai plus de bonne et avec la cuisine et le boulot je ne m'en sors pas du tout .
Aïda s'est éloignée de moi comme si j'ai une maladie incurable.

Est-ce que j'ai une maladie en phase terminale pour que Aïda s'éloigne comme ça de moi ? Ce que je me demande tout le temps. Oumy vient toujours me raconter ce qui se passe dans la maison et moi je lui dis ce que je veux bien qu'elle raconte dehors.

Astou est devenue moins méchante et Aïcha mes enfants l'adorent trop. Depuis quelle a perdu sa fille aînée, elle est devenue plus douce avec les autres enfants .

Quand Mamadou a eu son baccalauréat, elle est la première personne qui s'est réjouie de sa réussite à part moi sa mère. Mon fils a eu son bac haut la main. Il est difficile pour moi de payer ses frais de scolarité dans l'école qu'il veut aller. Mais je suis prête à ne pas manger ni m'habiller mais il ira dans cet école. Je dois payer un million quatre cent mille francs pour la première année.
Et ça va doubler la deuxième.
Aziz lui a demandé d'en parler à son frère Abou mais je lui ai formellement interdit. Il ira vivre chez mon père qui n'est pas loin de son école. Ma mère en a parlé a mes frères et chacun m'a sorti le coup des enfants. Mes frères sont tous très riches mais ils préfèrent aider les autres plutôt que de nous aider nous leurs soeurs. Mais tant que je serais vivante mes enfants ne tendront jamais la main a qui que se soit. Rokhaya a échoué au BFEM mais a eu la moyenne pour passer en classe supérieure. Ma soeur Maïmouna a voulu qu'elle vienne étudier chez elle où  elle sera loin de cette famille de cruche .Abou a décroché son examen d'entrée en sixième et fait ses études dans une grande école militaire du Sénégal. Les deux autres sont toujours au primaire et font de leurs mieux pour réussir malgré leurs jeunes ages.

Moi, je peux dire que je suis devenue plus mature Maintenant que mes enfants comprennent et reconnaissent, j'ai décidé de bravé les échelons. Aziz j'ai décidé de l'affronter. Cette maison je ne peux plus y rester. Elle m'étouffe .

_Maman pourquoi papa veut louer la maison de cité Serigne Mansour lança Mamadou

_Quelle maison Mamadou ?

_On a visité une maison avec papa hier et vu la façon dont elle est consue, je pense que c'est une maison de location.

_Je ne savais pas qu'il y avait une maison à cité Serigne Mansour. Et pourquoi pense tu que c'est à louer

_Les chambres sont énormes et il y a une cuisine, une toilette et un petit salon.
_dans chacune.

_oui maman et il y a beaucoup de chambres ,tu n'es pas au courant.

_Non mon fils, mais t'inquiète pas

Alors comme ça mon cher mari compte louer une maison alors que nous sa famille nous n'avons pas de maison. Ça faisait longtemps qu'il n'a pas vu la Rokhaya rebelle et audacieuse.

Mamadou m'a amené là où se trouve la maison et effectivement elle n'a rien d'une maison familiale. Ni espace familiale, ni grand salon ,ni grande cuisine extérieure, ni toilette extérieure, ni rien . Seulement mille huit cent chambres où il y a tout.

_Tu vois maman. Mon père il est temps que l'on parle avec lui.

_c'est que tu dis tout le temps pour ne rien faire. Quand il est devant toi tu perds tes mots ,lui dis Aïssata qui est plus du genre à affronter les gens pour leur dire la vérité

_C'est parce que je ne le supporte pas. Mais t'inquiète maman cette maison personne ne va la louer

Mon fils a grandi et j'en suis ravie. On a prit un maçon pour qu'il change tout dans cette maison. En bas ,il y avait que des chambres, on a détruit ce que l'on pouvait détruire enfin d'aménager un espace familial, une grande cuisine, un salon ,un petit magasin et une salle d'eau point et en haut que des chambres.

Aziz ignorait qu'on a changé la maison jusqu'à ce que le petit Malick lui dit que j'étais au sentier parce que son père lui avait demandé où est ce que je me trouvais.

_Tu crois que pouvais me cacher de que tu fais dans ma maison .

_Depuis le début, il n'y a que maintenant que tu l'a su.

_T'inquiète je vais tout reconstruire.

_c'est plus facile de détruire tu ne crois pas . Si tu le reconstruis ,je te jure que je le detruit

_ok c'est c'est qu'on va voir .

S'il le reconstruis je le détruis et puis lui il part dans quelques temps en mission pour les nations unis. Il part pour deux ans . Je suis trop impatiente pour son départ et ses enfants le sont plus que moi. Ils me demandent toujours 《papa il part quand》et ça me fait mal mais c'est de sa faute.

Voilà une trés longue suite pour me rattraper 😋 un vote pour moi👉🌟?

le destin imprevisible de Rokhaya (Correction )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant