Rokhaya : L'islam ma Religion ,toi ma passion

Partie 18

《À Nadia M******r
Maman, je sais que tu me regardes de là haut. Souviens toi, à chaque fois que je revenais des cours le jour de la rentrée tu me questionnais à propos de ma journée.
On était si proche ... plus comme deux copines de lycée qu'une mère et sa fille. Je me rappelle que les garçons n'osaientpas m'approcher à cause de l'image de dame de fer que tu dégageait.
Les gens jugent - se croyant meilleur - et le plus souvent ils jugent sans savoir. Que pouvons nous y faire ?

Tout le monde te voyais comme une femme forte qui avait oublié ce qu'être humain voulait dire. Même tes propres enfants te voyaient ainsi mais excuse les, ils ne savent pas!
Encore une fois ils ne savent pas ... Ils ne savent pas comme je sais, ils ne te voyaient pas comme je t'ai vu de détruire à petit feu . Ils ne savent pas comme moi je sais , moi qui te voyais tous les soirs pleurer ton amour de jeunesse cigarette dans une main, verre d'alcool dans l'autre - mauvais exemple ils diront , ils jugent encore sans savoir - dans cette énorme chambre lugubre qui était tienne .
Ils ne te voyaient pas te battre comme je t'ai vu te battre contre la maladie car vouloir vivre était humain mais ils croyaient que tu n'étais juste qu'un robot bornée, sans coeur et sans limite.
Les gens jugent - pour se persuader qu'il existe pire qu'eux - et le plus souvent ils jugent sans savoir. Que pouvons nous y faire ?

Maman laisse moi te dire que ma rentrée s'est bien passée malgré que mon début de matinée a plutôt était chaotique .
Imran! Imran! Imran!
Celà fait peu de temps que je le connais mais il m'intrigue tellement ...
Ne vas pas t'imaginer que je l'aime! Oh que oui! J'ai retenu tes dires:
"L'amour est une connerie, une perte de temps ".
"L'amour est la consolation des pauvres et des faibles. Chose qu'il ont inventé pour se persuder qu'ils leur reste quelques chose".
"Les hommes sont des diables, un cancer, une maladie incurable qui s'empare de ton âme quand tu t'y attend le moin avant de te jetter vilement, te laissant dans le désarroi le plus complet avant de s'élencer vers une proie plus tentente, la douleur te ronge de l'intérieur".
Oui toutes ces choses que tu m'as dites depuis mon plus tendre enfance, je ne les oublies pas maman.

Maman je t'ai menti ! Je ne suis pas heureuse , je fais juste semblant . Je sais que je dois t'ennuyer avec toute ma misère mais je me sens tellement mal ...

Maman, je gratte le papier pour atténuer ma peine.
Je t'écris ses lettres , que tu ne recevras jamais, j'en suis certaine.
Mon âme est vide, maman je vis à peine.
La plume trempée dans l'encre mes larmes, je te pleure ma reine.
Je souffre mais je ris, emmène moi avec toi et brise mes chaînes
Rokhaya,ta fille qui t'aime.❤
》.

Je plie ma lettre que je range dans mon agenda avant de m'allonger paressement sur dans mon lit. Je me ressasse les événements d'aujourd'hui sous les regards courroucés de ma compagne de chambre: Ilhsane .
Pff! Elle ne paie rien pour attendre celle là!

4h plus tôt :

Mawda m'a présenté aujourd'hui quelques de ses amis:
- Noor une libano-algérienne
- Mariama une mauritanienne sénégalaise
- Sokhna cousine de mariama
- cheyma une tunisienne

Mon premier cours, c'était des math je crois. Je ne saisissait rien au charabia du prof et de plus, je ne connaissais personne dans la classe à part Chayma et Mariama qui était à l'autre bout de la pièce.
Le prof m'avait fait signe de m'assoir au fond de la classe, apres m'avoir cauprès d'un beau jeune homme qui malgré son visage fermé n'en demeurait pas moins attirant. Mais pas plus qu'Imran..
Qu'est ce que je racontes moi?! Imran n'est pas attirant... Il est juste odieux et arrogant!