Chapitre 29

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10 jours. 10 putains de jours que je ne fous rien de mes journées. Je suis censée reprendre l'école la semaine prochaine mais j'ai seulement rattrapé quelques cours. Il occupe mes pensées toute la journée et je n'ai toujours aucune idée de ce que peut être la clef. Plus j'y réfléchis plus je me dis que c'est peine perdu.

Je suis assise sur mon lit dans mes pensées tout en tripotant mon collier que ma mère m'avait donné et qui, auparavant, était son cadeau d'anniversaire offert par mon père. Je faisais glisser de droite à gauche le symbole des Union Dream : une spirale noire qui formait un magnifique cœur.
Je soupire d'agacement. J'en ai marre. Je ne peux même plus aller à la Cité. Sans mon Démon je ne peut rien faire, je suis bloquée. J'ai l'impression d'être inutile ! J'ai laissé mon épée là-bas en plus....
Mais le pire c'est que je ne rêve plus... A croire que sans lui, je ne suis rien.

C'est peut être le cas...

Je me laisse tomber sur le dos et regarde mon plafond.

«je te retrouverai, je te le promet»

Ces mots sont ce que j'ai dit à Antoine avant de partir. Ils résonnent dans ma tête et se répète...encore et encore...

Je regarde mon réveil : 19h15.

Je me lève et me dirige vers la fenêtre pour regarder dehors. Il pleuvait. On était au mois de Novembre et il pleuvait. Il faisait froid. Le temps est déprimant, comme moi. Les gouttes d'eau glissaient la long de la vitre, comme ci le temps lisait en moi et pleurait à ma place.


J'entendis frapper. Un faible «Entrée» sortit de ma bouche. Je me retourne et vis mon frère, Léo. Il avait l'air fatigué mais il reste beau je trouve.Avec ses yeux bleus et ses cheveux bruns, sa belle carrure et son beau sourire. Je suis sure qu'il en ferait tomber plus d'une. Manon en a de la chance...
C'est l'aîné, le plus grand, et il m'a été d'une grande aide tout comme ma sœur.

-Oui ? Fis je

-Euh...Mél, vient manger...s'il te plaît..

Je ne mangeais pas beaucoup voir pas du tout depuis... l'accident.

- Je n'ai pas faim.

-S'il te plaît... murmura-t-il.

C'est la première fois que mon frère me suppliais. En temps normal, je me serai moquée de lui mais là c'était différent. Il me regarda avec plein de supplice.

Pendant un bref instant j'ai cru voir Antoine.
Je m'approche de Léo puis le prit dans mes bras.Il parut surpris mais il referma ses bras et serra fort son étreinte.Je me sentais bien, je me sentais en sécurité. Il me fit un baisé sur le haut du crâne puis il me prit la main et m'entraîna en bas.

Tout le monde était assis autour de la table à manger. Ils me regardèrent tous c'était déstabilisant. Je me détachais et me dirigeais vers ma place qui se trouvait à côté de ma mère qui avait l'air fatiguée. Elle avait les yeux brillants et des cernes sous les yeux. Léo pris place à côté de Manon et lui fit un bisous sur la joue. Elle était devenue tout rouge et mon frère sourit. A ma droite se trouvait ma sœur Pauline avec son Démon Maxime et ils se tenaient la main.
 A croire qu'ils le font exprès....

Maxime avait les yeux vert qui contrastait bien avec le blond de ses cheveux. Il était plutôt pas mal mais Antoine reste le plus beau à mes yeux.

Je crois que se fut le repas le plus gênant de toute mon existence. Personne ne parlait, on entendait juste le bruit des fourchettes ou de mastication. Dans mon assiette se trouvait des pâtes à la sauce tomate. Un de mes plats préférés. Mais j'avais juste les yeux rivés vers mon repas et je jouais avec ma fourchette de temps à autre. Parfois je l'apportais à ma bouche pour faire plaisir à ma mère.


-On a fait des recherches toute la journée dit Pauline comme si elle s'adressait à moi, mais on a rien trouvé...

-Ne t'en fait pas, rajouta Manon, on va trouvé, j'en suis sure. Il ne faut pas perdre espoir.

Je souris. Ça me touche tellement qui se donne tant de mal pour moi.


-Écouter, je vous remercie beaucoup pour tout les efforts que vous faites, je vous en suis très reconnaissante. Mais, faut se mettre à l'évidence... C'est perdu d'avance.


Je pris mon assiette sur les regards triste de ma famille puis partit dans la cuisine mettre les ustensiles dans le lave-vaisselle. Je montais ensuite dans ma chambre, m'allongeais sur mon lit et me mise à regarder le plafond.
Je tripotais toujours mon collier. C'était devenue un geste habituel.

Cependant, à partir de ce moment je ne répondais plus à mes mouvements. J'étais comme guider, tel une marionnette.Je suivais mon intuition.

Je me mis en position tailleur,j'apportais mes mains derrière ma nuque puis je détachais mon collier. Je baissais mes yeux vers l'objet et le caressais avec mon pouce dans ma main droite. Je regardais ensuite ma main gauche et comparais ma marque avec le pendentif. Identique. Même courbe, même couleur, même signification. J'apporte doucement l'objet vers mon poignée et remarquais qu'ils s'emboîtaient telle une pièce manquante au puzzle.

Ou plutôt, devrais-je dire, telle une clef qui rentrait dans sa serrure.

Mon souffle devait saccader, j'appréhendais la suite...

Je pose délicatement le collier sur ma peau. Une décharge électrique me parcourra tout le corps suivit d'un chamboulement au niveau du ventre. Un lumière aveuglante apparut puis tout devient noir.

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On arrive bientôt à la fin *0* ( Encore deux ou trois chapitres...) J'ai hâte mais en même temps je n'ai pas envie de finir l'histoire :// 
En tout cas j'espère que ce long  chapitre vous plaît :) 

Gros bisous xxxx :-* 

Union DreamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant