Chapitre 30

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J'étais allongée sur un sol froid. Ma tête tournait et j'avais chaud, pourtant j'avais des frissons. Mon cœur battait frénétiquement. Je me relevais puis secouait mon pyjamas. Attendez... QUOI??! MON PYJAMA??!!

Je regardais autour de moi: même pièce circulaire, même lustre couvert de toiles d'araignées, mêmes fenêtres sales, même escalier...
Je n'en revenais pas. J'étais revenu! J'ai réussit à voyager sans lui ! Des larmes de joie coulaient sur mes joues et je me mis à rire telle une folle.
Je fermais les yeux pour me concentrer afin de me changer. Je soufflais longuement puis rouvrit mes paupières: je portais un jean noir accompagné d'un haut à dentelle au niveau des manches, bordeaux. J'avais des baskets noirs.Je mis ma joie de côté pour un moment et m'avançais vers les escaliers.

Mes pas résonnaient dans la pièce mais j'essayais de faire le moins de bruit possible. Je montais sur les marches jusqu'à que mon pied rentre dans quelque chose de dure. Je baissais le regard et remarquais qu'il s'agissait de mon rouge à lèvre (alias mon épée) qui roulait le long de la marche. Je le ramassais et le mis dans ma poche puis continuais mon chemin.
Arrivée en haut, il y avait un long couloir sans fin. Je m'y aventurais quand même, je devais le retrouver.. Antoine.


Je marchais depuis un dizaine de minute dans ce couloir qui n'en finissait pas. Mes yeux s'étaient habitués à l'obscurité et, parfois, j'entendais des bruits assez angoissant comme des raclements ou des petits mugissements. Des souris... des rats.. me répétais-je sans cesse.

Puis d'un coup j'entendis un hurlement horrible qui venait du fond du couloir. Je sursautais. J'entendis crier à nouveau et cette fois je reconnue la voix de mon Démon. Je partis un courant vers la direction de la voix ce qui me mena à une porte sur le côté gauche du mur. Cette dernière était marron, grande et ornée d'arabesques qui ressemblaient à des feuilles. La poignée formait une belle courbe mais était rouillée. Il faut dire que c'était une vielle porte.J'approche lentement ma main vers la poignée et l'abaisse.

-LAISSER MOI TRANQUILLE !


C'était la voix d'Antoine et celle-ci me déchira le cœur.

-Je vous en supplie.. allez vous en... j'ai mal...

Il ne devait pas me voir. Malgré l'adaptation de mes yeux à l'obscurité, j'avais du mal à l'apercevoir. Je voyais seulement une forme qui ressemblait à un corps humain couché au sol. La porte se ferma d'un coup derrière moi ce qui me fit sursauter à nouveau. Je m'avance à pas tremblant vers Antoine.

- Antoine... c'est moi...

-Non...non... c'est pas possible, personne n'a jamais réussit à revenir... c'est juste une illusion, tu n'es pas réelle.

Ces paroles me fit comme un coup de couteau dans le cœur. Il était désespéré... Seulement, comme lui faire comprendre que j'étais bien là? En face de lui ?


Je décide de m'accroupir afin d'être à sa hauteur. Son visage était près du mien, je sentais son souffle. Je passais une main dans ses cheveux puis la descendait vers sa joue. Il était glacé et cette dernière était creuse.Combien de kilos avait-il perdu ?
Ses magnifiques yeux bleus luisaient dans le noir et vit qu'il me regardait intensément. Sans plus attendre je plaquais mes lèvres sur les siennes. Oh mon dieu.Ça m'avais tellement manqué. Une bouffé de chaleur traversa tout mon corps. Comme je l'aime...

Je sentis son corps se réchauffer. Je souris face à cette effet.

-Tu es réelle murmura-t-il.

-Oui...

-Tu es réelle!! dit il plus fort.

Il se leva tout en me tirant près de lui puis il me fit un câlin. Il enroula ses bras autour de ma taille tandis que moi, j'entourais mes bras autour de sa nuque. Je calais ma tête dans le creux de son cou, en resserrant son étreinte. D'un coup, je ne sentis plus mes pieds au sol. En effet, Antoine m'avais porté et fit un tour sur lui même. Je lâchais un cri de surprise alors que lui se mit à rire. Il me reposa puis on se regarda un moment.

-Ton rire... ça m'avait manqué fis-je doucement

Je vis dans son regard beaucoup d'amour. Comme quoi, une personne peut vous apporter un grain de lumière, même dans une pièce sombre.

Puis je me mis à lui crier dessus :

-Non mais t'es malade de m'avoir porter?!! Tu dois être fatigué!! et tu ne dois plus avoir de force!  J'aurais pu de blesser ou.. ou.. je ne sais pas moi ! Te casser quelque chose ou..ou

Je n'ai pas eu le temps de finir qu'il m'embrassa . Son baiser devient fougueux, sa langue trouva rapidement la mienne. Les papillons s'étaient réveillés et volaient joyeusement dans mon ventre. Mon cœur battait fort dans ma poitrine.

-Tu es ma force. Dès la seconde tu m'as embrassé,tu as réveillé la force qui dormait en moi.


Je souris puis caressais sa joue qui n'étais plus creuse. Comme-ci....comme-ci, il s'était nourrit de ma force. Il me prit la main puis nous sortîmes de la pièce.


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Voilà le chapitre 30 :P 
J'espère qu'il vous plaît ♥♥♥
Le chapitre 31 sera découpé en deux partie car il s'agit de la bataille finale haha :D 

Gros bisous et allez vous coucher hein xD 
Dit elle alors qu'elle est insomniaque.... 

Bye♥

Union DreamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant