Chapitre 13 : Retour aux sources

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Au bout d'un long silence, ils se retournent tous pour me regarder avec avec des yeux grands ouverts et avec des visages pâles.

- Ce ... Ce n'est pas possible ! Demande Jeanne avec une voix chevrotante.

- Si. Répondis-je de façon neutre presque indifférente.

- Je suis sûr que tu mens ! Dit-elle en se levant brusquement en commençant à hausser le ton.

- Alors comment explique tu que tu ne peux pas lire dans mes pensées alors que tu es sensée être la meilleure télépathe. Dis-je calmement, tout en attendant sa réaction.

- Je n'en sais rien mais je trouverais bien. Me répond-t-elle en me pointant du doigt.

- Il n'y a pas d'erreur Jeanne. Et on dirait que l'on a trouvé meilleure que toi en télépathie. Dit Peter pour me défendre, les autres lâchent chacun un petit rire.

Après ça, la réunion se finie, je rentre dans ma chambre, prend une dernière douche, fais mon lit, m'habille et profite une dernière fois de la beauté des lieux, puis je sors par la porte principale en dévérouillant mentalement le système de sécurité.

Après avoir trouvé une personne voulant me déposer quelque part je marche jusqu'à une auberge où je paye une nuit.

Soudain j'entends un vacarme affreux au rez-de-chaussé, je me précipite en descendant les marches quatre par quatre. Puis je me planque derrière un mur pour écouter.

- Montre toi ! On sait que tu es là ! Menaça une grosse voix que je connais. Je me met à trembler de tous mes membres, une sueur froide me coule dans le dos en me faisant frissonner.
C'est pas possible ! Non ... C'est sûrement un rêve !
Mais je sais bien que tous ça est bel et bien réel.

- Montre toi ma jolie ! Sinon tous ces gens sans défense vont mourir, tu ne voudrais pas en être la cause tout de même ? S'amusa une autre voix que je reconnais aussi.

Un cris de petite fille accompagne  ses paroles, et pour moi c'est le déclic.

- Je suis là ! Laissez les tranquilles ! Criais-je tout en sortant de ma cachette en levant les bras en l'air.

- Je t'ai peut être amélioré mais au fond tu es quand même restée toi même et c'est ça que compte supprimer ! Un sourire de film d'horreur s'étale lentement sur son visage en montrant ses dents jaunes et pourrites. Je veux te supprimer ton humanité. Son sourire s'efface d'un coup.

- Je suis là maintenant alors lâche ces pauvres gens, cette histoire est entre toi et moi. Dis-je levant mes bras en l'air, pour leurs faire comprendre que je me rend et "de mon plein gré".

- Tu te rends ? Dit-il en recommençant à sourire.

- Oui. Dis-je baissant la tête.

- Bien, Hank lâche les ! Nous avons celle que nous voulions. Ordonne t-il à Hank, un mutant malveillant que je connais malheureusement, il contrôle la gravité et c'est un véritable malade mental.
Hank me met les mains derrière mon dos en me faisant comprendre que si je bouge il m'arrache mes deux bras, ce qui j'imagine est douloureux. Ils me font monter dans leur 4x4, en rentrant dedans je sens de multiples odeurs qui me font faire une grimace, je sens des odeurs de transpiration, de pieds et surtout de sang, j'imagine très bien les crimes qu'ils ont sûrement commis ici et peut être même là où je suis assise ... Il me jete dans le voiture, je me laisse m'exprimer en lâchant un grognement.
Après un voyage de quinze minutes environ la voiture s'arrête dans la nuit noire sans étoiles.

- Te voilà chez toi ! Tu connais la maison ! Il me lance un sourire carnassier mais je compte très vite le calmer.

- Tu as dus reconstruire à ce que je vois. Dis-je en ayant un sourire en coin.

- Ne fais pas trop la fière tu ne vas pas rire longtemps avec ce que je te réserve. Me dit-il en me regardant dans les yeux, en observant je vois une pointe de folie dans son regard qui risque de grandir de plus en plus.

Toujours les mains dans le dos, Hank m'emmène dans le "laboratoire".

- On commencera demain ! Tu ne peux pas savoir à quel point j'ai hâte de commencer. En attendant et pour le reste de ta vie tu resteras dans cette cage, je te préviens elle désactive toutes tes nombreuses mutations et les parois sont électrifiées. Ne tente rien ! Sinon tu le regretteras. Me dit-il d'un air menaçant.

Il me jete dans la cage mais je retombe en faisant un flip sur mes jambes, et je lève mon majeur avec un petit sourire, en guise de réponse j'obtiens un rire remplit de folies. Je me retourne et regarde de quoi est composé cette "chambre" et la je suis prise de frayeur. Cette pièce ... Elle est comme avant ... Mes dessins sur les murs ... Les mêmes que dans mes souvenirs ... Je vois leurs dégradations au fur et à mesure du temps, et la folie qui s'emparait petit à petit de moi. Une larme étrangement chaude roule sur ma joue, en la retirant à l'aide de mon pouce, je me rend compte que ce ne sont pas des perles d'eau salées, mais bel et bien du sang. Mais je ne panique pas au contraire je souris, et je hurle :

- Si tu crois que tu peux m'avoir avec cette technique et me faire peur tu te fous le doigt là où je pense et bien profond !

Hey hey hey les gens ! ☺

Vous commencez à en savoir un peu plus sur le passé de Gab mais ne vous en faitent pas dans quelques temps vous saurez absolument tout ! 😉

N'hésitez pas à me donner vos prédictions en commentaire ! 😊😉

Merci encore pour vos votes et vos lectures ! 😍

Gros bisous baveux ! 😙

Noémie.

MutanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant