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(Riley en média)

On était devant cette immense demeure, c'était à l'intérieur même du campus universitaire.

J'avais les yeux qui pétillaient, tous ces étudiants, la musique qui résonnait à l'extérieur de ce bâtiment qui était un peu en retrait par rapport aux autres résidences étudiante.

Nash mettait une main sur le bas de mon dos et me faisait avancer, je le voyais sourire en coin, il était heureux de me voir comme ça, je suppose.

La soirée bat déjà son plein.

L'odeur de la drogue et de l'alcool fort embaume les pièces.

J'essaye de voir où sont nos garçons, puis un moment Tez me tire vers un salon.

Ils sont là, avec plein d'autres gars inconnus au bataillon.

Ils ne m'ont pas encore vu, mais Tez fait une entrée plutôt bruyante, ce qui attire tous les regards.

Nash se tient toujours fermement derrière moi, comme si il me protégeait.

Les garçons froncent les sourcils en me voyant.

« Putain, Riley, lâche Nate surpris. »

Aller savoir, j'ai trouvé ça oppressant, je suis repartis dans la pièce d'à côté.

En fait, Isaac et moi on forme un beau couple, un couple de bolosse.

Je suis allée me servir un verre dans la cuisine, je vois les regards baladeurs de nombreux garçons qui me rendent encore plus nerveuse qu'auparavant.

Je ne suis plus comme avant faut croire. Le regard des gens me gêne alors qu'avant j'étais la première à les chercher.

Je reprends un verre, le liquide brule ma gorge, et pourtant j'ai avalé d'une traite.

« Bah, dit donc t'as une sacrée descente, me fit un mec.

Je reprends un verre et ignore le brun.

- Si je me trompe, tu n'es pas du campus.

Je lui jette brièvement un regard en lui faisant signe que non.

- C'est dommage qu'une si jolie fille ne soit pas dans notre université parce..

- Eh, écoute-moi, toi et tes paroles de dragueur Lidl vous allez arrêter, j'ai quelqu'un, fis-je en secouant ma main devant lui.

- Ouh, marié carrément.

- Fiancée, rectifiais-je. »

Je n'essaye pas de poursuivre la conversation, ce mec est chiant et à mon plus grand malheur est d'une laideur éblouissante.

J'avance dans la pièce d'à côté, j'avais totalement oublié que c'était là où se trouvait les garçons.

J'essaye d'aller vers le jardin, sans me casser la gueule parce que avec l'alcool que j'avais ingurgité j'étais un peu joyeuse.

Je sentis deux mains se poser sur mes hanches et me chuchotait.

« T'as l'air beaucoup plus drôle quand t'es pompettes, me chuchote la voix de ce qui me semble Gilinsky. »

Je me retourne pour lui faire face.

Son visage est près du mien, trop près à mon goût.

Je tente de mettre une distance raisonnable mais il me tient fermement, venant même à coller ces hanches aux miennes.

FraternityOù les histoires vivent. Découvrez maintenant