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J'avais marché pendant plus d'une demi-heure dans les alentours, mon téléphone n'avait plus de batterie à mon plus grand bonheur. J'avais mon sac à main sur l'épaule, mes pieds engourdies, des voitures me klaxonner à certain moment, ce qui m'était dans une situation très inconfortable.

Je n'aimais pas tout ça, je sentais que ce n'était que le début de leurs représailles. Je fini finalement par trouver un taxi, je demande à ce qui me ramène à la fraternité. Il fallait au moins que je reprenne mes affaires.

Je payai ma course, quand je sortis le soleil était tous juste en train de se lever.

Je sortis mes clés et entra à l'intérieur de l'appartement, j'étais exténuée, je n'avais même pas le temps de me poser, je devais prendre mes affaires et partir loin d'eux pour le moment. Je montais les escaliers quatre à quatre.

J'attrapais ma valise, enfourner toutes mes affaires dans les malles. Je n'étais pas en sécurité, ici. Je connaissais trop bien Cameron pour savoir qu'il aurait pu être capable d'envoyer un de ses Pitbull monter la garde.

Je me précipitais de prendre tous ce que dont j'avais besoin de part et d'autres de la maison, je n'en pouvais plus, mon corps était fatigué de tous cela, je voulais simplement dormir, me reposer. Je pris rapidement mon ordinateur portable et chercha le motel le plus proche de l'université et le moins chère possible.

Intérieurement, je m'en voulais d'avoir laissé ma voiture à l'université, quelques larmes dues à l'anxiété et au stress viennent couler sur mes joues. Je pris le téléphone fixe et commanda un taxi.

Je descendis les valises dans l'entrée, je laissais un mot pour dire que j'avais laissé mon jeu de clés sous la grosse plante qui se trouvait à l'extérieur, je fermais la porte à clé et déposa mes précieuses clés à l'endroit où j'avais indiqué aux garçons.

J'étais assise sur mes valises, je regardais le soleil se lever doucement, c'était un joli spectacle. Je branchais mon téléphone à ma batterie externe, je devais probablement avoir quelques messages.

J'entends une porte s'ouvrir, je relève les yeux pour découvrir Gilinsky seulement vêtu de son jogging Nike et une petite mine fatiguée.

« Riley, qu'est-ce que tu fais ici ? Demande Jack inquiet.

- Je me suis embrouillée avec les garçons et puis j'ai décidé qu'il était temps pour moi de me casser de la baraque, soufflais-je me relevant.

Il eût un léger blanc, il avait l'air de réfléchir, il sa gratta la nuque, il hésitait à me proposer quelque chose.

- Si tu as besoin d'un toit pendant quelques temps..

Je l'arrête automatiquement, j'en avais marre de dépendre d'une personne, ce n'était pas ce que je m'étais promis après l'université. Moi, je rêvais de parcourir le monde en solitaire, d'écrire des bouquins à m'en faire mal à la main, puis il a fallu que je reste avec Isaac pour que mon image ne se dégrade pas. 

- Jack pour être honnête, c'est la dernière chose que je voudrais. J'ai juste besoin de liberté. »

Sans comprendre, il me prend dans ses bras, je suis surprise par cette marque d'affection.

« J'étais vraiment inquiet de plus avoir de tes nouvelles, je suis juste rassuré que ma petite sainte-ni-touche soit en bonne état, ricane-t-il.

Je prends une grande respiration.

- Jack, à ce propos, je pense que je te dois la vérité avant que d'autres le fasse pour moi. La sainte-ni-touche comme tu aimes si bien m'appeler et bien il se trouve qu'il y a quelques années c'était loin d'être cela, dis-je en jouant avec mes doigts.

FraternityOù les histoires vivent. Découvrez maintenant