On était tous les deux assis sur le canapé à regarder un film de science-fiction. Qu'est-ce que c'est nul à chier, pensais-je.
Je sentis une main se poser sur ma cuisse, lui il va vite enlever sa main d'ici avant que je l'envoie à l'hôpital.
Il continu ses caresses, ce qui me donne la nausée.
« Bouge tes mains, tout de suite.
Il ricane avant de se rapprocher de moi, me faisant des baisers dans le cou.
Je le repousse une première fois, et il revient, faisant balader ses mains, là où il ne devrait pas.
- Allez, Riley. Depuis, le temps qu'on l'a pas fait, me susurre-t-il à l'oreille en continuant ses baisers.
Ouais, et croit pas qu'on va le refaire coco.
Je le pousse un peu plus violemment, il tombe du canapé en se cognant la tête sur la table basse.
J'ai pas pu m'empêcher de ricaner, il me jette un regard noire.
- Je t'avais dit de bouger tes mains, renchéris-je d'un ton détachée en reportant mes yeux vers le film. »
Je sens sa main se claquer contre ma joue, instinctivement je me la touche, je la sens rougie.
Je me lève du sofa pour passer un peu d'eau sur mon visage.
Je le vois approcher de la cuisine et comme une poussée d'adrénaline, je sors du placard un verre d'eau et lui balance dessus. Je n'attends pas de voir où il atterrit, et me précipite pour verrouiller la porte.
Je risque gros, très gros pour ce que je viens de faire.
Je déglutis, j'en ai marre de vivre dans la tyrannie.
Qu'est-ce que je peux perdre de plus ? Isaac et cette baraque pourrit ?
Une idée m'éclaire, pendant qu'Isaac tambourine contre la porte.
« Je vais chercher un tournevis pour ouvrir cette porte, et tu verras après, menace Isaac. »
J'essaye d'ouvrir la fenêtre qui est verrouillée, je ne réfléchis pas plus.
Je prends un tabouret de la cuisine et l'éclate contre la vitre. Je prends un torchon et le pose sur le rebord pour éviter de me couper et passe par-dessus la fenêtre.
À tous les coups, j'ai réveillé les voisins. Les pauvres quand ce n'est pas la fraternité, c'est nous.
J'entends Isaac gueuler.
« Oh, chérie. Si tu crois t'en sortir comme ça. »
J'aurais dû prendre les clés de la bagnole, je suis conne parfois.
C'est ça, de tous faire dans la précipitation.
Je cours dans le sens opposé, Isaac sort et je le vois du coin de l'œil qu'il est rouge de rage.
S'il m'attrape, je signe mon arrêt de mort. En y pensant, j'aurais dû sonner chez mes vieux voisins, Isaac n'aurait pas osé faire une crise devant du monde. Désormais, je suis devant les deux fraternités.
Ils font encore la fête, mais ils n'y en a pas un qui est capable de venir m'aider.
Je passe devant eux en courant, et je sens tous les regards se poser sur moi.
Isaac marche, il ne veut pas qu'on attire l'attention. Il marche rapidement et d'un pas déterminé.
J'ai fonçais dans une personne, et je me suis éclatée contre le sol. J'entends les pas d'Isaac se faire plus vite.
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Fraternity
Fanfiction« Comment ça on va vivre à côté d'une fraternité ? Gueulais-je au promoteur. » On avait tout juste d'emménager dans un quartier sympa avec mon petit-ami, qu'une confrérie est venu perturber notre bonheur. « Allez Riley, c'est pas si terrible que ça...