Comme dans un rêve...

ch 2 : Premier rêve

*Elisa sur l'image*

   Quelques jours plus tard, après être montée dans ma chambre et m'être endormie, je fis un rêve très étrange.

  Après un cauchemar, je me réveillai au milieu de la nuit. Lorsque cela m'arrive et que je ne parviens pas à me rendormir, j'ai l'habitude de me lever et d'aller voir le ciel par la fenêtre. Cette nuit-là était claire, le croissant de lune se détachait du reste du ciel et on aurait dit que je pouvais le prendre. Les étoiles scintillaient partout dans le ciel dégagé.

  Au moment où je voulus aller me recoucher, j'eus une étrange sensation. Je n'en tins pas compte et me retournai vers mon lit. C'est à ce moment que je me vis. J'étais là, allongée sur le lit, en train de dormir. Je pouvais voir que je rêvais car mes paupières bougeaient et un léger sourire illuminait mon visage. J'avais l'air tout simplement bien.

  Je ne comprenais pas la situation, comment se faisait-il que je sois à la fois couchée dans mon lit et debout à côté de mon bureau ? Ma curiosité me fit avancer et je voulus me toucher mais quelque chose m'en empêcha...

Bip Bip Bip... mon réveil venait de sonner. Je me réveillai lentement, regardai l'heure et sautai brusquement de mon lit. Il était déjà sept heure, je devrais déjà être en bas en train de manger mon petit déjeuner. Je m'apprêtai rapidement, me coiffai, descendis à la hâte et mangeai mes céréales. Après m'être lavée les dents, je terminai de faire mon sac pour cette journée de cours et montai dans la voiture. Heureusement qu'on était vendredi, j'étais crevée.

  La journée passa assez vite. Je rentrai donc à la maison dès la fin des cours et profitai de cette soirée tranquille. Au moment d'aller me coucher, je rangeai mes cours et fis tomber ma trousse par terre. Toutes mes affaires en sortirent et je dus donc tout ramasser. Je remis le tout dans mon bureau et me couchai. Cette nuit-là, une fois encore, je fis un drôle de rêve.

  Je me réveillai subitement après un cauchemar. Lorsque cela m'arrive et que je ne parviens pas à me rendormir, j'ai l'habitude de me lever et d'aller voir le ciel par la fenêtre. Cette nuit-là était claire, le croissant de lune se détachait du reste du ciel et on aurait dit que je pouvais le prendre. Les étoiles scintillaient partout dans le ciel dégagé.

  Au moment où je voulu aller me recoucher, j'eu une étrange sensation. Je n'en tins pas compte et me retournai vers mon lit. C'est à ce moment que je me vis. J'étais là, allongée sur le lit, en train de dormir. Je pouvais voir que je rêvais car mes paupières bougeaient et un léger sourire illuminait mon visage. J'avais l'air tout simplement bien.

  Ce scénario, j'étais certaine de déjà l'avoir vécu. Je voulus me toucher afin de voir ce que cela ferait, puis, j'eu une autre idée. Je me dirigeai vers la porte et réfléchis. Si la vidéo disait vrai, j'étais en train de faire un rêve lucide. Je me remémorai donc un des détails de la vidéo. Le jeune homme avait dit que, à partir du moment où l'on arrivait à être lucide dans un rêve, on pouvait faire tout ce qu'on voulait en y pensant très fort.

  Je pris donc la poignée de la porte entre mes doigts et pensai très fort à un endroit que je connaissais. Il ne fallait pas aller trop loin, comme ça, si je me réveillais là-bas, je pourrais revenir sans encombre à la maison. Mon grand-père habitait tout près de chez moi, il me serait facile de revenir à pied. Je pensai donc très fort au lieu que je préférais chez lui, sa caverne d'Ali Baba, là où il cache tous ses trésors : sa cave.

  Je laissai mes yeux fermés, ouvris la porte et passai de l'autre côté. Un courant d'air froid me donna des frissons. Quand j'ouvris les yeux, je me trouvais à l'endroit voulu. La cave de mon grand-père était pleine de vieux morceaux d'appareils, de jouets pour enfants et de bric-à-brac inutiles, comme d'habitude. La vieille fontaine grenouille trônait sur l'établi. Les outils étaient accrochés au mur et la machine à laver cassée était placée au fond de la pièce. Cet endroit me parut beaucoup moins accueillant qu'en plein jour. J'aurais dû m'en douter.

  Je décidai alors de monter dans sa chambre. Il était endormi et ronflait. Je repartis dans le couloir et décidai de rentrer à la maison. Je fermai les yeux, fis un pas, me cognai à quelque chose et ouvris les yeux. Je me trouvais devant la porte de ma chambre. Je l'ouvris et ne m'étonnai pas en me voyant allongée dans mon lit.

  Je ramassai un crayon qui gisait par terre et le posai sur ma table de nuit. Je me dirigeai ensuite vers moi et essayai de me recoucher sans m'écraser. Mais je fus soudainement happée par le lit et mon corps fusionna avec celui de mon « autre moi » endormie.

   Le lendemain matin, je ne fis pas de grasse matinée comme je l'avais prévu la veille. Je filai dans la douche, me préparai et pris mon bloc note dans un de mes tiroirs. Je voulais noter tous les détails de ce rêve qui était certainement le début des rêves lucides que j'allais faire.

  Je voulus ensuite faire mon lit, mais un élément me troubla. Sur ma table de nuit trônait un crayon. Hors, je ne mets jamais de crayon sur ma table de nuit, je les pose sur mon bureau. De plus, j'étais certaine qu'il n'était pas là la veille au soir. Je ne me posai pas trop de question et descendis manger.