Pourquoi..?

7.3K 440 34
                                    

Après tout c'est peut être vrai. L'innocente [t/p] d'avant n'existe plus..
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Pdv Livaï
Ce mois-ci, beaucoup de choses inattendues sont arrivées. Le premier jour où [t/p] a été enfermé, des agents des brigades spéciales sont venu nous interroger au sujet de [t/p]. J'ai très vite signalé à tout le monde qu'il ne fallait absolument rien dire et nier tout argument accusatif. Peut importe si les rumeurs dites sur [t/p] sont vrai, nous ne devons en aucun cas déshonorer un de nos soldat. Sinon le bataillon d'exploration n'en serait qu'affecté.
Au bout de cinq jour, quelques soldates sont aller parler à [t/p] ainsi que lui apporter de la nourriture. Elles nous on rapporté les paroles de la détenue. Personne ne voulait rien entendre, moi y compris. Nous ne voulions en aucun cas revenir sur le fait que [t/p] est une criminelle, notamment une assassin. Car si nous changions d'avis, des conséquences irréparable arriveraient. Néanmoins, au bout du seizième jour, tout le monde était aller lui parler. Tous s'était réconciliés avec elle. Pourtant, je ne voulais même pas croire qu'elle puisse changer. Après tout elle nous avait mentit pendant tout ce temps. Donc je décidais de l'ignorer et de passer à autre chose, comme je l'ai toujours fais.
Tous les jours, je n'arrivais pas à penser à autre chose que son regard. Le regard qu'elle a eu en réalisant que tout était fini. Elle m'avait fais de la peine, le jour de son arrestation, mais maintenant je me fiche pas mal de son existence. Malgré cela, j'étais anxieux et inquiet pour elle. Donc évidement comme tous les gentils chevaliers dans les contes de fée, j'allais lui rendre visite. Certes au bout d'un mois, mais c'est déjà ça. Avec mon habituel visage neutre, je me rendis dans le sous sol. J'y trouvais rapidement sa cellule. Et avant que je ne pu l'atteindre, j'entendis sa voix rauque et cassante.
- Oh! Tiens! J'ai l'impression de l'avoir déjà vu.. Oh mais oui! C'est celui qui m'a abandonné à mon propre sort dans cette cellule toute pourrie sans même venir me voir! Dégage Livaï, j'ai pas besoin de toi.
Je me rapprocha d'elle et commença alors une longue joute entre nous. Vint un moment où je dis quelque chose de beaucoup plus dur, elle s'énerve littéralement à cause de cela. J'en eu des sueurs froides.
- Ne raconte pas n'importe quoi. Je vois bien que tu es devenu complètement folle. Quel dommage.. Et dire qu'on était ami.
Elle se précipita vers moi. Je l'observait pendant qu'elle s'énervait.
- Pourquoi du passé ?! NOUS NE SOMMES PLUS AMI? C'EST ÇA QUE TU VEUX ME DIRE!?
Elle s'arrêta et tomba au sol. Je me reculais un peu. Je regardais sa misère. Elle faisait vraiment pitié en cet instant. Son habituel prestige avait disparu en même temps que sa sérénité. Elle était sale, autant dans son cœur que dans son corps. Ses yeux ne pouvait même plus pleurer tant ils avaient souffert. Elle me répugnait énormément. Pourtant, pourquoi est ce que j'ai l'irrésistible envie de la rassurer en la prenant dans mes bras ? Elle fit un long monologue sur sa solitude quand finalement elle éclata en sanglot. Je me recula au maximum d'elle, en cherchant à résister à mon envie de la protéger. Une fois de plus je l'observais. Cette fois, je dis des choses horribles. Je ne sais même plus si je les avait pensé. Et j'ai finis par perdre mon calme.
- Arrête de parler! Arrête de te justifier tout le temps! Tu essaies de changer seulement pour ne plus être seule! Tu me répugne, meurtrière.
Nos regard se croisèrent. Je n'aurais pas dû la traiter de meurtrière. Elle versa des larmes de haine mais surtout de désespoir. Et dit finalement, d'une voix faible,  en ultimatum: (nda: un ultimatum, de la manière dont je l'emploie, veut dire comme dernier secours. En gros elle dit ça pour tenter le tout pour le tout.)
- C'est faux. J'essaie de changer parce que je vous aime tous. Je veux être votre amie, vivre des merveilleux moment ensembles. Je veux être avec vous! Je veux être normale! Surtout avec toi.. Je t'aime Livaï! Peu importe le nombre de fois où je te le dirais ! Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime!
Je l'ignorais royalement en me retenant de montrer la moindre émotion. Et me dirigeais vers la sortie. Au moment au je n'étais plus dans son champ de vision, une larme perla au bord de mes yeux. Puis, je dis d'une voix la plus insensible que je pouvais faire:
- C'est trop tard. Tu n'existe plus. Tu n'aurais jamais dû apparaître devant tout le monde, ce jour là. On aurait peut-être pu faire comme avant ; moi entrain de me plaindre sur ma paperasse et toi entrain de me parler joyeusement et de m'aider. C'était bien. C'était nous.. Mais tu as tout détruit. N'essaye pas de réparer ce genre d'erreur. [t/p] tu n'existe plus à mes yeux.
Je retourna dans mon bureau, pour m'isoler et réfléchir sérieusement à tout ça.
Le lendemain, j'eu l'agréable surprise, d'être menotté à peine étais-je entré dans le réfectoire. Est-ce un tradition d'arrêter les gens dans la cantine? Bref, tout les soldats étaient, étonnamment déjà réveillés, peut être avaient-ils été prévenu. Tous me dévisageais avec peur et interrogation. Je gardais mon calme et restais neutre.
- Bas alors ? Vous ne dites rien, Mr. Le Caporal-chef Livaï ?
- Je ne ressens pas la nécessitée de te parler, gamin.
- Oh? Voilà qui est intéressant ! Bref! Je l'a fais courte! J'arrête ici et maintenant, Livaï Ackerman, votre Caporal-chef pour.. Hum.. Pour quoi déjà ? À oui! Pour association avec une criminelle. Il a conspiré contre le Sénat.
- Pardon? En avez vous la preuve, général Yuki Smith?
- Erwin, n'intervenez pas là dedans.
- Répondez.
- Et bien.. La preuve, c'est moi qui vais la créer.
Nous restions tous en état de choque. Personne ne réussi à dire quelque chose, même Erwin fut obligé de se taire. Les brigades spéciales m'emmenèrent dans la prison du QG. Je passais devant la cellule de [t/p], comme par hasard, je suis dans la cellule en face de la sienne. Les gardes s'en allèrent et elles me dit mi inquiète mi moqueuse :
- Alors? T'a fais quoi toi ?
- Pour l'instant rien, mais ils vont fabriquer quelque chose.
- Ok..
Elle regarda le plafond et se coucha dans son lit.
- Tu dors déjà ?
- Ecoute, ici y a rien à faire, à part dormir ou si t'a de la chance, tu vas trouver une activité qui deviendra essentielle. Un conseil, trouve toi quelque chose à faire pour t'occuper l'esprit, sinon la folie va s'en emparer. Je ne lui répondis pas et m'assis dans un coin. Je ne bougeais pas, j'attendais, après tout je n'ai que ça à faire.

~~~Ellipse de quelques heures~~~

- Hey! Vous deux! Réveillez vous!
J'ouvrais les yeux, et remarquais la présence d'Armin.
- Qu'est-ce que tu fais là ? demanda [t/p].
- Ne posez pas de question. Je n'ai pas le temps pour ça. Voici du pain et un peu d'eau. Je ne peux pas faire mieux. Les gardes nous ont formellement interdit l'accès à la prison. Désormais vous ne pouvez compter que sur vous. On fais de notre mieux pour venir vous voir, mais c'est pas gagné.
Il s'en alla en vitesse et je cachais la nourriture au fond de ma cellule. [t/p] en fit de même. Nos regards se croisèrent, mais nous détournèrent le regard rapidement. Je sens que ça va être très long.

----------------------------------------------
Ce chapitre est plus court que les autres et c'est un chapitre entièrement du Pdv de Livaï..
Pardonnez moi pour les fautes et j'espère que ça vous a plus.
A la prochaine, 😘

Vie Fantôme (Livaï x reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant