Vie Fantôme (Livaï x reader)

Effacés du monde

Nos regards se croisèrent, mais nous détournèrent le regard rapidement. Je sens que ça va être très long.
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Pdv externe
Dans ce sous sol, se déroulait une lente guerre froide entre deux êtres pas si différent. La première, jeune femme rentrant a peine dans la vingtaine, d'une beauté rare selon certain, mais d'un caractère très affirmé. Cette jeune femme était allongé sur le lit de sa cellule. Elle regardait le plafond sans rien dire et sans prêter attention à la personne en face d'elle. Elle était confiante et savait qu'il ne fallait pas qu'elle craque. Le second, homme venant sûrement d'avoir dépassé la trentaine, une beauté froide, dit-on, avec un caractère très dur. Lui, ne cédait pas non plus et, assis au centre de sa cellule contemplait le reste de leur geôle. Il ne voulait pas admettre sa défaite dans ce jeu où sa fierté en était la mise. Nos deux protagonistes s'ignoraient donc depuis l'arrestation du Caporal.
"Je ne perdrais pas. Livaï, tu m'a dit des choses trop durs, bien qu'elles soit vraies, mais je ne le reconnaîtrais jamais! Je vais me faire désiré de toi en t'ignorant, ça t'apprendra!"
"[t/p].. Ton regard froid ne me blesse absolument pas. Tu vas te faire prendre à ton propre jeu, bien que, je dois l'avouer, j'ai horriblement besoin de toi. Bien-sûr je ne le reconnaîtrais jamais. Je vais te laisser dans ton petit jeu de désintéressée."
C'était sûrement ce que pensais nos deux héros. En y repensant, quels idiots, n'est-ce pas?

Pdv [t/p]
Je ne comprends pas. Pourquoi n'a-t-il pas céder alors que cela fais des heures que l'on s'ignorent? Raah!! Ça m'énerve ! Je pensais mener la danse, mais ni lui ni moi n'avions un coup d'avance. Nous attendons juste que quelque chose se passe. Tiens en parlant de quelque chose, voilà Connie. Il se rapprocha de nos cellule en silence et nous chuchota, pour nous expliquer la situation:
- J'ai réussi à me faufiler comme Armin avait fais, la dernière fois.
Nous hochèrent la tête sans un mot.
- Là haut, il se passe quelque chose de bizarre.
- Quoi donc, Connie ?
Il continua sur un air un peu stressé :
- Je n'ai pas tout compris, mais apparement, il ne faut pas parler de vous ni rien d'autre vous concernant. On gros il faut faire comme si vous n'aviez jamais existé.
- C'est étrange..
Livaï avait un air entre la surprise et l'inquiétude.
- Donc, depuis que vous avez été arrêté, Caporal, c'est à dire il y a trois jours, le gens agissent comme si il ne s'était rien passé. Ils semblent tous vous avoir oublié.
Nos regards passèrent désormais au désespoir. Connie tenta de nous rassurer.
- Ne vous en faites pas, entre nous, beaucoup continue de faire avec la vraie réalité. Après tout, on est vos amis!
- Merci.
- Merci...
Même Livaï peut donc être reconnaissant..
- Bon, sur ce! Je dois repartir! A bientôt j'espère, prenez soin de vous!
Il s'en alla et je dis pour moi même.
- Ça va être dur, tiens!
- Tch.
Livaï retourna se mettre dans un coin de sa cellule et je fis de même.

~~~Ellipse de deux jours~~~

Depuis la visite de Connie, personne n'est venu nous voir. Ni nous nourrir. Livaï et moi ne nous sommes adressé la parole à aucun moment et nos regards ne se sont même pas croisés. Cette nuit, je n'arrivais pas à dormir, du coup, j'attendais que le temps passe. Sauf que, j'ai fais une sorte de cauchemar éveillé. Ils sont de retour.. Ils sont là pour moi..!
- Aaaaah!

Pdv Livaï
Un hurlement m'a tiré du sommeil. Elle pourrait pas la fermer? Je regardais en direction de la cellule de [t/p]. Tiens, elle tremble. Est-ce qu'elle pleure ? A-t-elle fais un cauchemar ? Il faut que-- non..! Je ne dois pas sympathiser avec cette.. Criminelle. C'est trop tard, et puis je crois que je ne suis pas mieux qu'elle. Je tenta alors de lui parler d'une voix douce.
- Hey [t/p].. Qu'est-ce qui ne va pas ?
A travers la pénombre, je la vis sursauter au son de ma voix. Elle me répondis en se retournant vers moi :
- J'ai.. Juste fais un cauchemar, faut pas s'inquiéter. Ça arrive souvent.
Je vis son visage brillait légèrement à cause des larmes qui tombaient de ses yeux. Je passais une main entre deux barreau de ma cellule, tout en me rapprochant au maximum d'elle.
- Je ne peux pas te réconforter. Par contre je peux au moins te donner la main, tu veux ?
Elle secoua la tête positivement et passa à son tour la main entre les barreaux. Nous nous rapprochèrent au maximum l'un de l'autre et nos main de frôlaient finalement. Elle frissonna au contact et moi aussi. Nous réussirent à entremêler nos doigts et restèrent comme ça. La chaleur de nos corps se mélangeait. Je fermais doucement les yeux et Morphée nous emporta dans ses bras.