Bonus suite par Pixaa_Maana #2

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Chapitre 22 : Haïr, sourirePoint de vue de LivaïElle pleure... Je l'entends... J'entends aussi Armin et les autres. Ils ont dû être réveillés par notre dispute... Elle m'insulte de tous les noms, mais que lui ai-je fait, à elle ?J'ai la main prête à tourner la clé de la serrure, mais j'hésite. Suis-je capable d'affronter tous leurs regards ? Ils pensent certainement que c'est moi qui l'ai faite pleurer. Au moment où je renonce et  commence à m'éloigner de la porte, elle tambourine à celle-ci.

« Espèce de petit connard ! Salaud ! Va pourrir en Enfer ! Sale abruti ! »

Elle frappe inlassablement à la porte, visiblement les autres n'arrivent pas à la calmer.« Mais tu vas arrêter un peu oui ! Explique-nous au lieu de maltraiter cette pauvre porte ! »Je reconnais facilement la voix de Jean Kirstein, allias « horse face ». Il a imposé le calme avec une grande facilité grâce à sa forte voix. Je l'imagine facilement, de l'autre côté de la porte, le visage crispé mais le regard embrasé et surtout en fureur. [t/p] répond après quelques secondes :

« Votre Caporal adoré, qui nous écoute là, qui se cache derrière sa porte, en fait il s'en fout de vous ! Il s'en fout de tout le monde ! Il s'intéresse qu'à ses petites fesses et rien d'autre. Il se fiche complètement que je sois la mère de son gosse ! Vous le faites tous chier, et le fait que je porte son gamin l'emmerde encore plus !

-Quoi ? Mais comment ça, tu délires !

-Non Armin, je l'ai entendu parler. Il a dit mot pour mot : ils me font tous chier, putain ! En plus je vais devoir gérer un gosse... Ce n'est pas une preuve suffisante ? »

Le silence se fit. Alors elle a entendu ça... Mais elle l'a mal interprété. Je me dirige vers la porte, la déverrouille, et appuie sur la poignée tout en ouvrant en grand la lourde séparation de bois.Je les vois, ils posent tous leur regard sur moi. Ils sont disposés en arc de cercle autour de [t/p] qui est, quant à elle, dos à moi, mais elle a néanmoins la tête retournée vers moi.Je vois des regards choqués, surpris, déçus, trahis, tristes, nostalgiques et même amusés. Mais celui de [t/p] est le plus complexe de tous : il est empli de désespoir, mais il brûle également. Elle est frustrée et démolie, abattue et pleine de rancœur. C'est comme si elle voulait me tuer et m'aimer. Je n'arrive pas à déchiffrer exactement son regard, mais ses gestes sont explicites.La porte à peine ouverte, elle me fonce dessus. Ses yeux sont embués par les larmes, et son habituel joli sourire a complètement disparu. Elle court en ma direction, mais j'esquive aisément son attaque. Elle se retrouve derrière moi, et je la pousse un peu à l'intérieur du bureau avant de fermer la porte en jetant un dernier regard, éternellement inaccessible, aux spectateurs de la scène.Quand je me retourne, [t/p] est déjà en train de se relever. En ce moment, je crois qu'elle a plus envie de me tuer qu'autre chose. Elle charge une nouvelle fois en ma direction et, encore une fois, je me décale sur le côté et son attaque ne m'atteint pas. J'arrive derrière elle, et l'attrape en l'entourant de mes deux bras. Compte tenu de ma petite taille, il n'est pas aisé de la maitriser étant donné qu'elle se débat et s'agite. A contrecœur, j'utilise une prise de combat qui a l'air de l'avoir calmée. Elle se décide enfin à arrêter ses bêtises et s'assieds sur le canapé. Elle tient sa jambe blessée, et je lui apporte un bandage de fortune passé sous l'eau.

« De toute façon je t'écouterais pas. Je sais ce que tu penses de nous maintenant. »

Je soupire et m'accroupis devant elle. Elle a la tête baissée, et son regard est désormais sombre, elle a accepté et maintenant elle vit avec, c'est ce que j'en traduis, mais je ne pense pas être très bien placé pour parler de ça. Je rapproche ma main de son visage et passe une mèche qui le cachait derrière son oreille. Elle ne réagit pas, et je commence mon explication.

Vie Fantôme (Livaï x reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant