Lass mich frei

Chapitre 4

Lundi. Un réveil sonna et fut rapidement éteint par la main de Tom qui grommela, se retournant dans le lit et se collant un peu plus au corps fin dans ses bras. Tout lui revint en mémoire. Bill était chez lui pour la semaine. Et à présent, il était tout simplement en train de dormir dans ses bras. C'était impressionnant de voir à quel point Bill semblait si innocent quand il dormait alors qu'il était si obscène en temps normal. Tom s'écarta alors vivement de l'androgyne pour se lever. Ce qui fit se réveiller le brun. Il regarda l'heure et vit qu'il avait cours dans à peine quarante cinq minutes.

- Oh putain mais je vais être en retard !

Il se leva et partit en vitesse dans la salle de bain pour prendre sa douche.

- Bill merde je fais comment moi ?!

- Ben tu n'as qu'à venir la prendre avec moi !

Tom soupira et finit par le rejoindre dans la salle de ban. Il ôta son boxer et se glissa sous la douche aux côtés de Bill. Ils n'étaient plus à ça près, ils pouvaient se voir nus sans aucun problème. Et cette fois-ci, Bill détailla complètement son professeur alors que ce dernier se plaçait sous le jet d'eau pour mouiller son corps. Justement, son corps. Bill le dévorait littéralement des yeux. La peau de Tom était bronzée, hâlée. Il était musclé mais pas trop non plus. Juste ce qu'il fallait. Bill observait son torse si bien dessiné se soulever à sa respiration. Ses yeux glissèrent jusqu'à ses abdos naissants qui donnaient envie qu'on le touche. Tom se retourna, laissant une vue parfaite sur ses fesses parfaites. Son dos était parfaitement dessiné. Oui, pour Bill, Tom avait un corps parfait. Ses tresses tombaient dans sa nuque ne donnant à l'androgyne qu'une envie, les repousser pour embrasser sa peau. Oui, Bill avait vraiment envie de lui à cet instant mais il devait se rappeler qu'ils devaient aller en cours.

- Tu veux baiser tout de suite ? On n'aura pas vraiment le temps.

Bill revint alors à la réalité et ses yeux se plantèrent dans ceux de son professeur qui le fixait.

- Non. Je ne suis pas là que pour ça et j'ai eut mon compte ce week-end. Je te l'ai dit, je suis là pour savoir à quoi ressemble une vie de couple.

- Le sexe en fait partie.

- L'amour aussi et pourtant je ne te le demande pas.

Tom se tut. Après tout, l'androgyne avait raison sur ce coup. En vérité, Bill le tenait littéralement par les couilles et il était obligé de ses plier à ses quatre volontés.

- Arrêtes de me mater comme ça alors, rétorqua le tressé.

- Pourquoi ? J'ai le droit de te trouver beau et d'avoir envie de toi. T'étais pire que moi les autres soirs hein.

Bill se rapprocha alors de Tom et colla son corps au sien, laissant sa main glisser de son torse à son ventre pour sentir les abdos se contracter sous le toucher.

- Mmh ta façon de me regarder, j'avais l'impression que tu m'aurais bouffé sur place. Mais là, te voir sous la douche, l'eau ruisselant sur tout ton corps...

Bill lâcha un petit couinement au pincement de Tom dans son dos encore légèrement meurtri.

- Termine ta douche, je ne peux pas me permettre d'être en retard.

Et Tom sortit pour se sécher et aller s'habiller. Bill profita de l'eau chaude encore un instant et sortit à son tour. Le professeur quand à lui était déjà en train de s'affairer dans la cuisine. Il sortit deux bols et finit par se poser la question de savoir ce que Bill aimait. Tom n'en avait absolument rien à faire. D'habitude, il ne déjeunait jamais avec quelqu'un et encore moins chez lui. Ses conquêtes, il les baisait chez elles. Jamais l'inverse. Alors là, se dire qu'il allait vivre avec quelqu'un pendant une semaine le rendait nerveux et surtout de mauvaise humeur. Mais même ça il ne pouvait pas le montrer sinon Bill n'allait pas apprécier. D'ailleurs, celui-ci arriva, habillé sobrement pour aller en cours. En le regardant un peu mieux, Tom le trouvait toujours aussi beau. Cette fois-ci, Bill s'était maquillé et avait déjà ses lunettes sur le nez et ses cheveux attachés. Tom ne comprenait vraiment pas pourquoi il n'était pas plus excentrique dans ses fringues. Enfin façon de parler. Il était vêtu d'un tee-shirt rouge sur un jean foncé taille basse, laissant apparaître son boxer, et des santiags.