Prologue

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-BUTTTTT !!!!!!! entendis-je le présentateur crier dans son micro.

Je courus en direction du carré VIP et dédicaçais mon but à mes trois enfants. Mes autres coéquipières me sautèrent dessus (autant celles qui jouaient que celles qui étaient sur le banc de touche) et me félicitèrent. A vrai dire, j'ai toujours eu un don pour marquer pendant les dernières minutes de jeu. J'étais connue pour ça d'ailleurs.

Veuillez m'excuser. J'ai oublié de me présenter. Je m'appelle Adriana Deschamps. J'ai 29 ans et oui, Didier Deschamps est mon père. Il m'a eu quand il avait 18 ans avec la personne qui me sert de mère. Mais je ne la connais pas. Tout ce que je sais d'elle, c'est qu'elle est moitié portugaise, moitié brésilienne. Elle m'a laissée à mon père quand elle a accouché pensant qu'il saurait s'occuper de moi alors qu'il était tout aussi paumé. Mais il m'a toujours dit que j'étais la plus belle chose qui ne lui soit arrivée, avec la naissance de mon petit frère, Dylan, évidemment. Sa femme, Claude, était devenue ma mère, ma vraie mère. Même si elle savait que je n'étais pas sa fille biologique, elle s'était occupée de moi comme telle et je ne pourrais jamais la remercier assez pour ça.

Le son du sifflet final se fit entendre. Toute mon équipe me sauta dessus. La France venait de gagner la Coupe du Monde 2015 contre les États Unis. Nous avions conservé notre titre. Quatre fois de suite. Le public français était surexcité. On ramenait la Coupe à la maison. Nous allâmes saluer les joueuses américaines une par une et les félicitèrent pour la deuxième place mais aussi pour nous avoir fait jouer un aussi bon match. Elles avaient tout donné et ça, jusqu'à la fin. Une dizaine de minutes plus tard, quand nous avions enfin digéré le fait que nous avions gagné, nous montâmes sur le podium et le président de FIFA nous donna nos médailles et nous serra la main. Quand il eut fini, il apporta la Coupe. Quand je la pris dans les mains et la levais en l'air, tout le monde cria de joie. J'adorais cette sensation. Je passais la Coupe aux autres filles. Notre coach nous fit signe de descendre pour prendre la photo de groupe. Évidemment toutes les filles, qui étaient maman, allèrent chercher leur enfant. J'en fis de même. Je courus vers le carré VIP et vis Dylan avec mes trois enfants : Côme, Diego et Evita.

Petite parenthèse sur ma vie privée. A la maternelle, j'étais très complice avec un autre enfant. Il s'appelait Armando de Suza. Ses parents étaient immigrés portugais et ils s'étaient installés à Bayonne, la ville natale de mon père. Nous avions grandi ensemble et il m'avait encouragé à poursuivre mon rêve de footballeuse même quand je n'étais plus sûre de le vouloir. Et plus on grandissait, plus nous nous étions rapprochés. Même si à 10 ans, je suis allée m'installer à Barcelone, car le FC Barcelone m'avait laissé une chance de montrer ce que je savais faire, je revenais tout les week-end (quand je pouvais évidemment) et nous nous étions mis ensemble. A 20 ans, après avoir joué l'Euro 2005 féminin, j'ai fait un malaise pendant la finale. Quand je me suis réveillée à l'hôpital, les médecins m'ont annoncé que j'étais enceinte d'un mois et demi. Une très grande surprise mais nous étions heureux. J'avais stoppé ma nouvelle saison au FC Barcelone. Sept mois et demi plus tard, je mettais au monde des jumeaux : Côme et Diego. Ils étaient devenus ma motivation et ils venaient presque à la quasi totalité de mes matches (quand ils n'étaient pas à l'école). Evita, elle aussi, était une surprise. Un cadeau tombé du ciel si je puis dire. J'avais 26 ans et je venais de terminer un match contre le PSG féminin. Je retournais aux vestiaires quand je vis mon manager venir vers moi, le regard triste. Il m'annonça qu'Armando était décédé. Il avait eu un accident de voiture et il était mort sur le coup. Tout était devenu noir et quand j'étais revenue à moi, on m'avait dit que j'étais enceinte. Sept mois plus tard, Evita venait au monde. J'avais gardé une part d'Armando avec moi. Elle avait ses yeux verts et ses cheveux noirs. Une mini Armando. Aujourd'hui, les jumeaux avaient neuf ans et Evita, trois.

-Alors, le match, tu as aimé, petit frère ? Demandais-je.

-Tu as été fantastique comme toujours. Pas vrai les gnomes ?

-Oui maman, tu as été superbe, déclara Diego.

-Brilhante, ajouta Côme en portugais. (Brillante)

-Super, continua Evita qui suçait son pouce.

Je pris Evita dans mes bras et les jumeaux escaladèrent la mini-barrière

-Tu nous attends à la sortie des vestiaires, j'arrive dans peu de temps et on appellera papa ensemble, d'accord ? Questionnais-je Dylan.

-D'accord.

Nous retournâmes en bas où chacun se positionna selon sa taille et sa fonction dans l'équipe. Moi, j'étais au milieu, avec un des jumeaux de chaque côté, Evita dans mon bras droit et la Coupe dans ma main gauche.

-Un...Deux...Trois....Cheese !

Quelle merveilleuse journée !

Bonjour chers lecteurs, je commence une nouvelle fiction sur Antoine Griezmann

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Bonjour chers lecteurs, je commence une nouvelle fiction sur Antoine Griezmann. J'espère qu'elle vous plaira car j'ai essayé un autre style d'écriture. Je suis mille fois désolée si les mots sont encore collés, je commence à en avoir marre. Je ne trouve pas de solution. Bises. Bigbang93

P.S: La femme sur la photo est mon OC, Adriana Deschamps.

Celui qui me fait vivre...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant