Aujourd'hui, nous étions le 15 juin. Qui dit le 15 juin, dit match contre l'Albanie. Nous nous étions levés assez tôt pour faire nos valises. Nous devions aller à Marseille. A 8h, nous étions tous dans le car direction l'aéroport d'Orly. Après environ 50 minutes de car, nous arrivâmes à Orly. Des agents travaillant à l'aéroport s'occupèrent de nos valises. Nous montâmes dans l'avion et pendant l'heure et demi de trajet, tout le monde dormait, même mes enfants. Et ça, c'était un exploit. Nous arrivâmes à Marseille à 10h30. Les fans étaient déjà à la sortie, en train de nous attendre. Les joueurs récupérèrent leurs valises et les mirent dans le car avant d'aller saluer les fans et leur signer des autographes. Je montais dans le car avec les enfants en attendant que les joueurs arrivent. Une vingtaine de minutes plus tard, le car nous déposa à notre hôtel.
Certains joueurs restèrent à l'hôtel pour se reposer, d'autres sortirent pour aller voir leur famille et moi, j'en profitais pour visiter la ville avec Mia et Evita. Les jumeaux étaient restés avec Antoine. Je m'étais changée et j'avais mis un short en jean et un top blanc qui arrivait au dessus du nombril. Je mis mes lunettes de soleil et mes tongs. N'ayant pas emmené de poussette, je plaçais Mia dans le porte bébé et Evita me tenait la main. Nous nous promenâmes dans le centre de Marseille. Et pendant cette promenade, je trouvais le cadeau pour Junior : une gourmette en or avec gravée dessus « Junior » et derrière « de la part d'Adriana ». Une chose en moins à faire.
Le soir arriva rapidement. Les joueurs sortirent de l'hôtel stressés. Nous montâmes dans le car direction le Vélodrome. Je voyais qu'ils étaient pas bien. Je décidais de me lever et d'improviser un petit discours dans le car.
-Bon ok, vos émotions négatifs sont en train de me faire déprimer. Calmez-vous ! Je suis sûre à 100% que vous allez gagner ce soir. Je suis même sûre que vous allez faire un 2-0. J'en suis certaine, j'ai un pressentiment. Alors, s'il vous plaît, calmez-vous. Certes c'est un petit pays, pas vraiment connu pour ses qualités pour le foot mais tout peux se passer. Mais je sais que vous avez une chose qu'eux n'ont pas. Vous êtes une famille. Et qui dit famille, dit travail d'équipe. Alors vous allez me faire le plaisir d'aller botter les fesses à ces Albanais. Qui sont les meilleurs ?! Criais-je.
-Les Bleus !
-J'ai pas entendu. Qui sont les meilleurs ?
-Les Bleus, répondirent-ils avec conviction.
Je me rasseyais et cette fois, les joueurs étaient prêts. Ils avaient ce regard que seul les gagnants ont. Une vingtaine de minutes plus tard, nous arrivâmes au Vélodrome. Les joueurs sortirent et se dirigèrent vers les vestiaires. Pendant ce temps, j'emmenais les enfants au carré VIP. Je les confiais à Ludivine, la femme de Dimitri, et aux parents d'Antoine. On s'entendait très bien avec Ludivine. Je les embrassais et me re-dirigeais vers les vestiaires. Les joueurs étaient déjà en colonne à côté des Albanais. Mon père et moi allâmes leur serrer la main. Je claquais dans les mains des Bleus et leur souhaitais bonne chance. Nous allâmes nous installer sur le banc et les joueurs sortirent. Les hymnes résonnèrent et le match commença.
A la troisième minute, Coman eut le droit à un corner. Mais Giroud, qui reçu la balle, rata la cage. A la 35ème minute, ce fut la même. A la 44ème minute, à cause d'une faute de Patrice, les albanais eurent un coup franc mais heureusement, le ballon passa au dessus des cages. L'arbitre siffla la mi-temps. Nous annonçâmes à Anthony Martial qu'on allait le remplacer par Paul. Il commençait à fatiguer. A la reprise, les Bleus et les Albanais firent chacun deux actions mais sans succès. A la 68ème minute, nous remplaçâmes Kingsley par Antoine. Avant d'entrer sur le terrain, il m'embrassa pour lui porter chance. Et à la 77ème, Giroud par Gignac. Le match commençait à être tendu. Toujours 0-0 partout. Le match reprit et à la 90ème minute, miracle. Rami fit une passe à Antoine, qui mit un coup de tête et BUTTTTTTTT !!!! Je sautais dans tous les sens. Antoine courut vers moi et me prit dans ses bras. Le reste des joueurs nous sauta dessus. Le public français était déchaîné. Les joueurs repartirent sur le terrain pour jouer le temps additionnel. On avait le droit à 5 minutes. Dans les dernières secondes de jeu, Paul fit une passe longue à Gignac qui la réceptionna mais glissa. Heureusement, Dimitri était derrière lui et réussit à prendre la balle. Il esquiva deux défenseurs albanais et tira. Et BUTTTTT !!!!!
L'arbitre siffla la fin du match et tous les joueurs sautèrent sur Dimitri. Je pris mon père dans les bras et les membres du staff. On était qualifié en 8éme de finale. Je n'avais pas vu les joueurs arriver derrière moi et me porter. Ils me firent sauter plusieurs fois et à chaque fois j'avais peur qu'ils me lâchent. Une fois déposée à terre, chaque membre de l'équipe me prirent dans leurs bras et j'en profitais pour les féliciter. Dimitri, Antoine et mon père furent appelés pour une petite interview en direct. Le reste de l'équipe retourna dans le vestiaire. Moi, j'attendais mon père. Je vis mes enfants se précipiter vers moi. Derrière eux, il y avait la famille d'Antoine. Je leur fis un câlin et nous attendîmes que les joueurs sortent. Quand Antoine sortit, les enfants et sa famille lui tombèrent dessus. Ils le félicitèrent. Trente minutes plus tard, toute l'équipe était dans le car et les joueurs faisaient la fête. Et cette dernière continua à l'hôtel et ça, jusqu'à 2h du matin.
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ET BONNE ANNÉE 2017!!!!!!
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Celui qui me fait vivre...
RomanceJe me présente, je m'appelle Adriana Deschamps. J'ai 29 ans et je suis la fille du sélectionneur de l'équipe de France de foot, Didier Deschamps. Je joue au foot depuis mes 8 ans et j'ai intégré le FC Barcelone à l'age de 10 ans. Je n'ai pas eu une...