Chapitre 29: France vs Roumanie

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Lisez la note de bas de page s'il vous plaît!

Le lendemain, je me réveillais avec encore une douleur à la jambe et aux côtes. Mon arcade sourcilière allait mieux et j'avais beaucoup moins mal à la tête que la veille. Une infirmière entra dans ma chambre quand elle vit que j'étais levée et elle me donna mon petit déjeuner. Une heure plus tard, Antoine arriva. Il m'avait apporté des vêtements propres. Il m'aida à sortir du lit et j'allais me changer. Il m'avait apporter une petite robe blanche qui arrivait au dessus des genoux. Il m'avait également ramener des baskets blanches car des talons avec un genou en vrac c'est pas facile.

Pour sortir de l'hôpital, nous passâmes par la porte arrière car l'entrée était infestée par les journalistes. Ils avaient appris, je ne sais comment, que je sortais ce matin. Heureusement, personne n'avait vu ma sortie avec Ronaldo hier. Nous avions prévu que je passe toute la journée avec mes enfants et la famille d'Antoine et ce soir, que je fasse la surprise à l'équipe. Antoine m'avait dit que pendant l'entraînement aujourd'hui, ils n'étaient pas du tout à fond. Ils rataient toutes les balles et Hugo avait eut du mal à arrêter le peu de balles qui arrivaient à entrer. Mon père avait essayé de leur remonter le moral sans leur dire que j'étais réveillée et que je viendrais au match ce soir. J'avais donc passé la journée avec mes enfants et ils étaient tellement contents que je n'ai rien de grave.

Le soir vint rapidement. Antoine m'avait apporté ma veste d'entraîneur adjoint où à l'arrière, il y avait tous les sponsors. J'étais obligée de la mettre si je voulais m'asseoir sur le banc avec mon père. Antoine était parti environ une heure avant moi car il devait s'échauffer avec les autres. Mon frère, Dylan, se proposa de m'accompagner au stade. J'acceptais volontiers. Quand je sortis de la voiture, j'allais directement en direction de la porte des VIP. Le garde du corps savait qui j'étais donc il me laissa entrer normalement. Certaines personnes étaient déjà dans le stade alors que le match commençait dans trente minutes. D'autres étaient dans les couloirs et me regardaient bizarrement à cause de ma béquille et mon attelle.

Alors que j'arrivais devant les vestiaires, j'entendis mon père faire son discours pour remonter le moral des troupes. J'entrais doucement dans les vestiaires et remarquais que tous les joueurs étaient dos à moi. Seul Antoine et mon père m'avaient remarqué. Je mis mon doigt devant la bouche pour leur faire signe de ne rien dire.

-Vous avez tous compris ce que vous devez faire ? Demanda mon père.

-Oui ! Dirent-ils sans conviction.

-Alors bougez votre c** et allez sur le terrain, m'exclamais-je.

Toute l'équipe se tourna vers moi et quand ils me virent, ils me sautèrent tous dessus. Mais quand je lâchais un cri, car un des gars avait appuyé sur mes côtes, ils s'écartèrent.

-Moi aussi je suis contente de vous revoir les gars mais s'il vous plaît, pour le mois qui suit, faites attention à mes côtes et mon genou. Ils sont fragiles.

-Tu t'es réveillée quand ? Demanda Paul en me prenant dans ses bras.

-Hier matin. Mais s'il vous plaît, ne faites pas la tête à mon père et Antoine. Je leur ai demandé de ne rien vous dire car je voulais vous faire une surprise. Alors, à ce qu'on m'a dit, hier, vous n'étiez pas à fond à l'entraînement. Je vous jure ce soir, que vous gagnez ou non, demain à l'entraînement, je vais tellement vous faire souffrir que vous allez me supplier de vous achever. Alors vous allez me faire le plaisir d'aller botter les fesses de ses roumains. Et que ça saute !

-Ouais, crièrent-ils en me tapant dans les mains et en sortant des vestiaires.

Mais Antoine ne voulait pas qu'un tapement dans les mains. Il profita de mon inattention pour m'embrasser. Il partit en courant. Mon père qui était à côté de moi me dit :

Celui qui me fait vivre...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant