Chapitre 97: Nominés "The Best"

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-Ne stresse pas. Tu seras parmi les trois nominés, j'en suis sûre.

-Pas moi. Regarde, à côté il y a Paul, Suarez, Neymar et j'en passe. Déjà que Messi et Ronaldo sont sûrs d'être qualifiés.

-Je te parie ce que tu veux. Regarde-moi, je ne stresse pas, parce que je sais que je ne vais pas être prise. Je n'ai rien à perdre. Et que tu sois nominé ou pas, après j'ai une surprise pour toi dans la chambre, comme les enfants ne sont pas là, lui dis-je avant de l'embrasser.

-On ne peut pas commencer maintenant ? Demanda-t-il avant de passer sa main sous ma chemise.

-Non, répondis-je en sortant sa main de dessous mon vêtement.

-Mais ils mettent les résultats dans 10 minutes, on a le temps.

-Tu sais bien que j'aime quand on prend notre temps. Et de toute façon, ça va vite passer. Au pire, va jouer au foot dehors.

-Il fait froid ! Bouda-t-il.

-Un vrai bébé, rétorquais-je en l'embrassant rapidement.

Et j'avais raison. Les dix minutes passèrent à une vitesse incroyable. Je mis mon ordinateur sur mes cuisses et allais sur le site officiel de la FIFA. Antoine voulait absolument regarder en premier s'il était pris ou non. Et c'était le cas avec Cristiano et Messi. Il me sauta dessus et heureusement que je tenais mon ordinateur sinon je crois que j'aurais dû préparer un enterrement.

-Tu m'étouffes chéri. Je veux savoir moi aussi si je suis prise avant de rendre mon dernier souffle.

-Désolé. C'est l'excitation !

-Oui, j'ai cru sentir ça. Mes côtes s'en souviennent en tout cas. Allez, pousse-toi que je regarde l'ordi.

Il s'exécuta et je regardais en premier l'entraîneur de l'année. Par je ne sais quel moyen, j'avais été retenue mais pas mon père. Les deux autres qualifiés étaient Zidane et Fernando Santos, l'entraîneur portugais.

-J'y crois pas. Regarde ! Déclarais-je en lui montrant l'ordi.

-Tu as du talent, c'est pour ça que tu as été retenue.

-Mon père aussi et pourtant, non. Je suis dégoûtée, il le méritait beaucoup plus que moi.

-Il a pleins d'autres années devant lui. Il l'aura un jour, promis !

-J'espère vraiment parce que si je le gagne, je me sentirais pas bien, vraiment pas bien.

-Ne te mets pas martel en tête. Tu as deux autres gars pour la même nomination qui ont autant de chances de gagner que toi.

-T'as raison. Allons voir la deuxième catégorie.

Je remis mon attention sur l'ordinateur et cliquais sur la catégorie « Joueuse de l'année ». J'espérais vraiment qu'Amandine Henry soit sélectionnée. Elle le méritait amplement avec sa victoire pendant la Ligue des Champions cette année. Je regardais la première image et reconnus Marta, ma rivale brésilienne. J'abaissais la page et le visage de Carli Lloyd apparut. Deux très bonnes joueuses (mais qui n'étaient pas à mon niveau ^^). Je pris une bonne inspiration avant de découvrir l'identité de la dernière qualifiée. Et je tombais tête à tête avec ma photo.

-Et merde ! M'exclamais-je.

-Pourquoi as-tu cette réaction ?

-Pourquoi ? M'exclamais-je. Je n'ai pas fait de foot pendant plus de 9 mois. J'ai repris il y a trois mois alors que d'autres s'entraînent depuis toute une année et elles ne sont pas prises. Regarde Amandine par exemple.

-Tu a fait une rentrée remarquable que peu arrive à faire, autant masculin que féminin. Tu le mérites amplement. Tu es spéciale et c'est pour ça que je t'aime aussi.

Nous regardâmes les autres catégories avant que je ne décide d'envoyer un message à Lionel pour le féliciter de sa qualification. J'envoyais également un à mon père, Neymar et Amandine Henry pour les féliciter d'être arrivés aussi loin mais de ne pas voir été retenus. Alors que j'envoyais le dernier message, je sentis des bras entourer ma taille et des lèvres dans mon cou. Des frissons se rependirent dans tout mon corps.

-Tu m'as... promis après... les résultats... tu étais... à moi, annonça-t-il entre chaque baiser dans mon cou.

-J'ai dit ça ? Moi ? Murmurais-je.

-Oui, je confirme, déclara-t-il avant de me retourner et en plaquer ses lèvres sur les miennes.

On continua encore plusieurs secondes à s'embrasser avant que je sente ses mains sur mon ventre. Ses doigts traçaient des cercles sur mon abdomen. Il déboutonna ensuite un par un les boutons de ma chemise, même si je savais qu'il voulait la déchirer. Il l'avait déjà fait la dernière fois et je l'avais engueulé car c'était une chemise Chanel. Une fois fini, il me l'enleva me laissant en soutif devant lui. A mon tour, je lui retirais son t-shirt. Il plaça ses mains sur mes fesses et me souleva. Il me plaça sur la table de la salle à manger.

-On va pas dans la chambre ? Demandais-je après m'être écartée quelques instants de lui.

-Trop loin. La table devrait suffire.

-La table? M'exclamais-je. Tu adores faire l'amour dans des lieux ou sur des choses improbables.

-Mais tu aimes ça.

-Quand on ne reste pas enfermés, dis-je du tac au tac en repensant aux vestiaires de l'Atletico.

-C'est vrai, j'avais oublié. Mais bon, maintenant, moins de blabla et plus de pratique.

Je rigolais avant de le ré-embrasser et lui déboutonner son pantalon. Il l'enleva ensuite tout seul mais se permit d'enlever le mien. Avec son bras droit, il renversa tout ce qu'il y avait sur le table à terre. Heureusement qu'il n'y avait rien de fragile. Il m'allongea sur la table et se plaça au dessus de moi. Il m'embrassa ensuite dans le cou et descendit jusqu'à la naissance de ma poitrine. Il m'enleva rapidement mon soutien-gorge pour continuer jusqu'à mon bas ventre. Je lâchais involontairement plusieurs gémissements. On retira les derniers vêtements qu'ils nous restaient avant d'unir nos corps.

Après un second round, je me levais de la table, mis mes sous-vêtements et le t-shirt d'Antoine avant de le rejoindre sur le canapé. Il n'était vêtu que de son caleçon. Je posais ma tête sur son épaule et il passa son bras autour de moi.

-C'était... magique, dis-je en me calant davantage contre lui. Mais moins que dans les vestiaires du stade.

-C'est vrai que là-bas, c'était plus excitant et plus risqué.

-La prochaine fois, il faut essayer dans un avion.

-Si tu y tiens, déclara-t-il en rigolant. Je t'enverrais au 7ème ciel.

-Dans tous les sens du terme.

Le silence s'installa entre nous. Mon regard dévia sur la table où nous avions fait l'amour.

-Tu sais que je ne verrais plus cette table de la même manière maintenant.

-Moi non plus, rigola-t-il. 

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