Celui qui me fait vivre...

Chapitre 53: Retour à Paris

Le lendemain, je m'étais levée vers 9h30. J'étais KO et j'avais eu beaucoup de mal à marcher droit pour aller me laver. Heureusement que la douche m'aida à émerger. Je me dirigeais ensuite doucement dans ma chambre pour prendre des vêtements propres. Une fois fini, j'envoyais un message à Neymar pour lui expliquer la situation actuelle. Lui aussi était sur le cul comme moi quand je lui avais dit que ma mère avait débarqué à l'improviste à 1h du mat. Il m'annonça que si j'avais besoin de parler, il était là. J'appelais ensuite Antoine, pour lui demander de laisser les enfants chez mon père et qu'il vienne me chercher seul à l'aéroport. Il était assez stressé car je lui avais dit que c'était « grave ».

Ma sœur et Carmen se levèrent une heure après moi. Je leur donnais leur petit-déjeuner avant de les raccompagner chez elles, pour qu'elles fassent leurs valises. Quand elles m'avaient dit qu'elles étaient pauvres, leur habitat me le confirma. Elles vivaient dans une petite maison dans les favelas. Pendant qu'elles allaient faire leurs valises, je restais dans la voiture pour appeler l'aéroport pour réserver deux places pour le vol de 14h. Heureusement, il leur restait des places. Les minutes passèrent mais elles ne revinrent pas. Je sortais de la voiture et commençais à me diriger vers la maison. Malheureusement, des jeunes m'avaient reconnu et me demandèrent des autographes. Après 10 minutes, je vis Brena et Carmen sortirent. Je saluais les enfants et remontais dans la voiture. Je regardais l'heure et vis qu'il était 11h30.

-Eu vou buscar minha mala para o hotel e nós vamos comer depois, esta bem? Demandais-je à Brena. (Je vais chercher ma valise à l'hôtel et on va manger quelque chose après d'accord?)

-Sim, cria-t-elle toute contente. (Oui)

Je souriais légèrement avant de conduire en direction de l'hôtel. Je demandais aux filles de m'attendre dans la voiture pendant que j'allais chercher ma valise et régler les frais d'hôtel. Je retournais dans mon véhicule 15 minutes plus tard. Je conduisais en direction de l'aéroport et en chemin, je tombais sur un Mc Donald. Je demandais à Brena si elle voulait aller là et elle acquiesça vigoureusement avec sa petite tête. Je me dirigeais vers la commande réservée aux voitures et pris de la nourriture pour nous trois. Au moment de payer, Carmen commença à protester car elle voulait payer mais je refusais et tendis mon argent à la caissière, qui au passage de demanda un autographe. Pendant le trajet jusqu'à l'aéroport, nous mangions. A 13h45, nous nous rendîmes à la porte d'embarquement en direction de Paris. A l'aéroport, j'avais remarqué de nombreux paparazzis qui prenaient des photos de moi et des deux autres. J'enlevais ma petite veste et la plaçais sur la tête de ma sœur. Je ne voulais pas qu'elle soit déjà médiatisée. Je la guidais aidée par ma mère. J'envoyais rapidement un message à Antoine pour lui dire que j'allais décollé et que je lui faisais de gros bisous. Une fois dans l'avions, n'arrivant pas à trouver le sommeil, je décidais de regarder un film. Puis un autre et le commencement de fast and furious 5, avant de finalement m'endormir. Je me réveillais 6 heures plus tard à cause de la voix du pilote qui nous annonçait que l'avion allait atterrir d'ici 15 minutes. J'allais rapidement aux toilettes et à mon retour, réveillais Brena et Carmen.

A la descente de l'avion, je rallumais mon téléphone. Je vis que j'avais reçu trois messages. Un de Neymar, qui me demandait si j'avais fait bon voyage, un de Mesi qui me demandait quand je rentrais en Espagne et un autre d'Antoine, qui m'annonçait qu'il m'attendait au parking de l'aéroport. Je répondis au dernier que je venais d'atterrir et que je serais là dans 10 minutes maximum. Nous allâmes chercher nos valises. Enfin, j'essayais, car on me demandait encore des autographes et des photos. Nous récupérâmes rapidement nos bagages et allions en direction du parking.

Je reconnus la voiture d'Antoine et je me dirigeais vers cette dernière. Je le vis sortir de la voiture et me sourire. Mais quand il vit la femme et la petite fille qui m'accompagnaient, son regard devint interrogateur. Plus nous approchions, plus je vis mon mari faire des allers-retours entre Carmen et moi pour finalement, être bouché-bée quand il vit notre ressemblance. Je m'avançais vers lui et l'embrassais rapidement. Il m'encercla avec ses bras et m'embrassa la tempe. Je me tournais vers ma mère avant de dire :

-Antoine, je te présente Carmen, ma mère biologique, et Brena, ma demi-sœur. Carmen, Brena, é Antoine, meu marido. (Carmen, Brena, je vous présente Antoine, mon mari).

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