Chapitre 42: France vs Allemagne

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-Allez les mecs ! Bougez vos fesses ! Criais-je aux Bleus. Vous pouvez le faire !

Les mecs étaient actuellement sur le terrain en train de jouer contre les détenteurs actuels du titre, l'Allemagne. Depuis la matinée, ils étaient à cran et ils étaient presque tous venus me parler de leur crainte. J'avais fait du mieux possible pour les calmer. C'est vrai que c'était de véritables adversaires qu'il ne fallait surtout pas les sous-estimés. C'était pareil pour l'équipe féminine. Les allemands nous emmerdaient H24 dans tous les domaines. C'est vrai que le match avait commencé à peine 10 minutes plus tôt, mais ils devaient dès à présent être dans le jeu, sinon, c'était foutu. Antoine avait déjà eu l'occasion de marquer mais le gardien avait arrêté la balle. A la 13ème, 14ème et 15ème minute, Hugo arrêta les tirs de Muller, deux fois, et Can. Énorme respect pour mon Hugo chéri. 10 minutes plus tard, Dimitri eut une chance de marquer mais le gardien arrêta le ballon. Je commençais à sentir le stress monter. Mon ventre était contracté et il se serrait. Des nausées accompagnaient mon mal de ventre. A la 36ème minute, Can se prit un carton jaune à cause d'une faute sur Antoine. Neuf minutes plus tard, l'arbitre donna un penalty pour la France car il y eut une main du côté allemand. Grizi décida de s'en occuper. Je fis une mini-prière. Mon cœur allait ma lâcher si Antoine ne se dépêchait pas de tirer cette balle. Il prit son élan et tira. BUTTTTTTTT !! Je sautais dans les bras de mon père pendant qu'Antoine faisait son « Hotline Bling ». Les joueurs sur le banc sautèrent sur mon père et ma personne. L'arbitre siffla la mi-temps. Je me dirigeais avec les gars vers les vestiaires pendant que mon père parlait aux journalistes. Quand j'entrais dans la salle, je sautais tout de suite sur Antoine.

-Il était magnifique ton but, dis-je en lui embrassant la joue. Tu as le début de ta vengeance.

-Mais on a pas encore gagné, répondit-il en me faisant descendre de son dos.

-J'ai confiance en toi et aux joueurs.

-Et on a pas le droit à notre câlin, nous ? Demanda Dimitri.

-Si vous marquez encore un but, je vous ferais autant de câlin que vous voulez.

-Je préférais te remettre sous la douche, déclara Olivier.

Les autres se mirent à réfléchir et à acquiescer avec l'idée de Giroud. Au début, je n'étais pas sûre mais si ça pouvait les booster.

-Ok, on fait ça. Vous marquez encore, vous pourrez me mettre sous la douche. Mais s'il vous plaît, pas autant glacer que la dernière fois.

-Deal, crièrent-ils.

Alors qu'ils sortaient des vestiaires pour retourner sur le terrain, Antoine me murmura à l'oreille :

-Tu es sexy avec mon t-shirt sur toi. J'aimerais bien te le retirer ce soir.

-Si tu es sage et que tu marques un autre but, on verra, dis-je en passant devant lui.

Alors que je passais devant lui, en dandinant bien mes fesses, il me les claqua. Je lâchais un petit cri de surprise avant qu'il ne me lance un clin d'œil et qu'il me tire sa langue. Il me dépassa et retourna avec les autres. Je tournais ma tête dans tous les sens pour voir si personne nous avait vu. Et heureusement, non. Je retournais m'asseoir sur le banc et le jeu reprit. Un des joueurs allemands sortis suite à une blessure à la 60ème minute. Cinq minutes plus tard, un des joueurs adverses tira dans la balle qui atterrit pîle dans la tête de Dimitri. Heureusement, il se releva. Mais mon père et moi décidâmes tout de même de le sortir quelques minutes plus tard, au cas où. Une minute après sa sortie, Antoine marqua de nouveau grâce à un centre de Paul. Il courut dans tous les sens en faisant son « Hotline Bling » et il me pointa du doigt. Je savais que ce soir, ça allait être ma fête dans la chambre. Mon père me prit dans ses bras. Je comprenais sa joie. On venait juste de marquer deux buts contre les champions d'Europe. A la 77ème minute, nous sortîmes Giroud car il commençait à fatiguer et nous fîmes pareil pour Antoine à la 91ème minute. Quand il sortit, il me prit dans ses bras et me fit tourner. Et une fois reposée à terre, il m'embrassa passionnément. Je le repoussais légèrement car nous étions quand même en public. Quatre minutes plus tard, l'arbitre siffla la fin du match. Les Bleus se sautèrent les uns sur les autres, pendant que les membres du staff se félicitèrent. Les joueurs français se dirigèrent vers le côté de leurs supporters et firent le clapping.

De retour en loge, les garçons firent la fête. Je pensais qu'ils avaient oublié notre petit pari mais Paul leur rappela :

-Alors Adriana, prête pour la douche ?

-J'ai pas trop le choix. Juste laissez moi enlever mes chaussures et mon téléphone.

Je commençais à m'exécuter. Une fois fini, je vis les garçons se diriger vers moi. Alors qu'ils allaient me lever, Antoine intervint.

-Attendez les gars. Juste avant j'ai quelque chose à lui demander.

-Ça peut pas attendre mec ? Demanda Olivier.

-Non ! J'ai déjà attendu trop longtemps.

-Alors dépêche-toi ! Ordonna Dimitri.

Antoine se plaça en face de moi avant de se baisser et de se mettre sur un genou. « Oh mon Dieu ! » pensais-je. Il sortit un petite boite de sa poche et l'ouvrit. A l'intérieur se trouvait une bague, toute simple, en argent. Ni pierre, ni diamant. Et c'était exactement ce que j'aimais. Instinctivement, j'avais porté la main devant ma bouche pour camoufler mon choc. Des larmes coulaient le long de mes joues. J'entendis le « ohhhhh » des garçons.

-Ça va faire quatre ans qu'on est ensemble et ces quatre dernières années ont été les plus belles de ma vie. Tu as illuminé mes journées et tu m'as donné quatre enfants magnifiques. Certes, trois ne sont pas réellement les miens mais je les aime comme tels. Et ma vie serait vraiment comblée si tu acceptais de devenir Mme Griezmann. Alors Adriana, veux-tu m'épouser ?

-Oui ! Acceptais-je en lui sautant dessus.

Il me prit dans ses bras en mode, mes jambes autour de sa taille et ses mains qui tenaient mes hanches, et il m'embrassa. Quand il me reposa, il me passa la bague au doigt. Les garçons applaudirent et nous sautèrent dessus pour nous féliciter.

-A la douche, les deux ! Cria Paul.

La moitié des garçons prit Antoine pendant que le reste me leva. Antoine essaya de se libérer mais il n'y arriva guère. Moi, je ne fis rien car de toute façon, je leur avais promis que j'irais. Ils nous lancèrent sous la douche et heureusement, l'eau était beaucoup moins froide que la dernière fois. Toujours sous la douche, Antoine m'embrassa de nouveau. Qu'est ce que je l'aimais !

Bonsoir chers lecteurs. J'espère que le chapitre vous a plu. Merci de voter et commenter. J'aurais également une question à vous poser. Je suis actuellement au chapitre 112 pour cette fiction et j'aimerais savoir si vous préférez que je fasse plusieurs tomes ou un seul. Bigbang93

Celui qui me fait vivre...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant