Tout de suite après la célébration à Monaco, nous sommes retournés sur Paris récupérer les enfants. Ma famille avait félicité Antoine même s'il avait perdu contre Ronaldo. Il ne me l'avait pas dit mais il avait pleuré à notre retour à l'hôtel. Il s'était enfermé une dizaine de minute dans la salle de bain et était ressorti avec les yeux rouges. Les enfants étaient devant la télé donc n'avait rien vu. Cependant, moi si. Je l'avais repris dans mes bras et lui avait promis que ce serait lui la prochaine fois.
Une fois à l'aéroport, les au revoir ont été déchirants entre mes parents et nous mais aussi entre les enfants et leur père avec moi. En effet, je devais retourner quelques heures à Barcelone avant de retourner à Madrid. Les dirigeants du FCB voulaient que je vienne signer le prolongement de mon contrat. J'avais donc laissé la garde des enfants à Antoine pour ces quelques heures sans ma personne. Je leur avais fait le plus gros câlin du monde, je crois. Mon mari m'avait affirmé qu'il prendrait soin des enfants et que j'avais juste à me détendre. Les six heures allaient vite passer.
Au fait, je ne vous avais pas annoncé mais nous étions en ce moment à la Une de tous les magasines people et de sport. Notre mariage avait été révélé à tout le monde. Nos alliances n'étaient pas passer inaperçues mais nous pouvions enfin les porter à notre guise.
J'étais actuellement dans l'avion. Je m'étais reposée pendant la totalité du vol soit 2h. J'avais tellement été fatiguée avec les récents événements que je m'étais pas rendue compte que je m'étais endormie. Une hôtesse était venue me prévenir que nous avions atterri. Et bien sûr, quand elle me reconnu, elle me demanda une photo et un autographe pour son fils. J'acceptais volontiers avant de sortir de l'avion pour chercher ma valise. Pour ne pas qu'on me reconnaisse, j'avais mis une casquette et mes lunettes de soleil. Je retrouvais Eric, qui m'attendait dans sa voiture devant l'aéroport. Il allait m'accompagner pour la signature.
Nous arrivâmes une vingtaine de minutes plus tard au stade. Je me dirigeais vers le bureau des responsables. Trois personnes allaient être là : le coach, le président du club et son adjoint. Ce n'était pas la première fois que je signais mon prolongement au sein du club mais c'était un événement assez stressant. Certaines de mes coéquipières étaient déjà rentrées de vacances et avaient repris l'entraînement. Je devais reprendre la semaine d'après. Elles me saluèrent et je leur souris en retour. Arrivée devant la salle, je toquais à la porte. On m'ouvra après quelques secondes. Je saluais les dirigeants et ils me firent signe de m'asseoir. Le président me tendit le contrat et un stylo. Bien évidemment, je le lisais en premier. Ne jamais signer quelque chose sans le lire. Le contrat était constitué de 5 pages mais les principales informations étaient sur la page de garde comme mon salaire et le nombre d'années de prolongement. Pour ce contrat là, il était de trois ans pour un salaire annuel de 350000€, sans compter les primes. J'étais la joueuse la mieux payée au monde mais je ne jouais pas au foot pour l'argent mais parce que j'aimais ça. Je continuais à lire le contrat mais je me stoppais en bas de la 3ème page. Deux points étaient notés en tout petit :
-Pendant la durée de mon contrat, il m'est strictement interdit d'avoir d'enfants sous peine d'une réduction de salaire ou de la perte de ma place, si l'enfant est conçu l'année d'un événement majeur.
-Pendant la durée de mon contrat, je renonce à aider Mr Didier Deschamps à l'entraînement des joueurs masculins français pour la Coupe du Monde 2018 et me focalise seulement sur mes entraînements aux FCB.
Je fis signe à Eric de venir lire les deux points rajoutés cette année. Quand il eut fini de les lire, il avait la même expression que moi, voir pire.
-¿Qué es eso? Demandais-je. (C'est quoi ça?)
-Términos que añadimos en más, répondit le coach. (Des termes que nous avons rajouté en plus.)
-Y usted no pensó prevenirme. (Et vous n'avez pas pensé à me prévenir.)
-No son cosas importantes. (Ce ne sont pas des choses importantes.)
-¿ Ningunas cosas importantes? Teneis que estar bromeando, no ? Répétais-je abasourdie. (Pas des choses importantes? Vous vous foutez de moi là?)
-Si tiene un niño o si ayuda a su padre, usted juega menos partido. Y va a abandonar a su cojugadoras. No necesitamos esto, expliqua le président. (Si vous avez un enfant ou que vous aidez votre père, vous jouerez moins de match. Et vous allez délaisser vos coéquipières. On a pas besoin de ça.)
-Tienes razon, dis-je en me levant de ma chaise. Sin embargo, nadie me pide escoger entre mi país y mi club y todavía menos el momento de hacer un bebé. (Vous avez raison. Mais personne ne me demande de choisir entre mon pays et mon club et encore moins le moment de faire un enfant.)
Je pris le contrat dans mes mains et le déchirais. Les dirigeants et Eric étaient choqués par mon action mais je m'en foutais vraiment. Je leur jetais à la gueule les morceaux du contrat et sortis en colère de la salle suivis par mon manager. L'Espagne avait beau m'avoir accueilli il y a 21 ans, la France est mon pays et jamais on ne me demande d'abandonner mon pays. Je montais dans la voiture et demandais à Eric de me conduire à l'aéroport. Je peux dire que pour une fois dans ma vie, je suis sans club et plus une Blaugranas.
Fin de la première partie. Maintenant nous passons à la deuxième partie de la fiction. J'espère que vous continuez d'aimer. Merci de voter et commenter. Bises :)
VOUS LISEZ
Celui qui me fait vivre...
RomanceJe me présente, je m'appelle Adriana Deschamps. J'ai 29 ans et je suis la fille du sélectionneur de l'équipe de France de foot, Didier Deschamps. Je joue au foot depuis mes 8 ans et j'ai intégré le FC Barcelone à l'age de 10 ans. Je n'ai pas eu une...