Chapitre 11

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Je lui souris, l'embrasse du bout des lèvres et me lève pour regagner ma chambre et il en fait de même, je passe avant tout par la salle de bain pour prendre une douche puis je me glisse heureuse dans mes draps frais. Jamais je n'aurais cru que nous en arriverions là, je ne sais pas si cela me plait ou l'inverse mais pour le moment je ne me pose pas de questions et profite de l'instant présent.

Elle : J'aime sa façon de faire l'amour, j'ai l'impression qu'il est à l'écoute de mon corps et de mes envies, je comprends mieux pourquoi l'autre poussait des vocalises. Avec lui il y a de quoi grimper aux rideaux. A présent c'est l'heure de dormir.

Lui : Comme elle est bonne ! J'aime tout en elle, sa façon de se mouvoir, de soupirer, de gémir. Quand je suis entré en elle, elle était si chaude ! Si je m'écoute je vais frapper à sa porte pour en demander encore, mais si je fais ça elle risque de se braquer et je ne le veux pas, l'accord que nous avons passé me convient et puis demain c'est dimanche on a tout le temps de remettre le couvert.

Je me réveille en pleine forme, le souvenir de la veille encore dans la tête. Je me lève et enfile mon jogging puis je vais frapper à la porte de Thomas.

- Allez ! Debout la dedans !

- Ouais, dit-il d'une voix endormie

Je me permets d'ouvrir la porte de sa chambre et d'y entrer, il est couché sur le côté nu tenant un coussin entre ses bras. Cette vue me trouble et me ravie. Je m'approche de lui et tire le drap sur son corps.

- Allez ! Lève-toi on va courir un peu

- Laisse-moi le temps de me réveiller, dit-il en se tournant vers moi

- Ça y est tu l'es alors lève-toi on vient courir avec moi

- Tu ne veux pas te dépenser autrement, dit-il en me tirant par le bras et me basculant sur le lit

- Ça on a tout le temps de le faire !

- Ouais mais c'est maintenant que j'en ai envie, murmure-t-il à mon oreille

Je vire tous ses vêtements et me mets à la caresser presque avec sauvagerie tellement j'ai envie d'elle, elle monte sur moi et prend les choses en mains, je me laisse faire, ses caresses sont sublimes, elle sait s'y prendre elle vient sur moi et remue doucement ses hanches, je deviens fou, nous basculons sur le côté et je reprends les vas et viens avec plus d'intensité, elle halète de plaisir et nous sommes submergé par un orgasme commun, nous restons dans cette position pendant un moment, j'aime être en elle, son corps est brûlant, j'embrasse le creux de son cou, cette fois est plus délectable que la fois d'avant, comment vais-je me passer d'elle ?

Elle : Voilà mes belles résolutions évaporées, je voulais faire un peu de sport en courant et puis me voilà dans son lit, quoi que, on peut considérer ça comme un sport, en tout cas je ne regrette rien, c'était intense, il me fait vibrer à chaque fois un peu plus.

- J'aime quand tu viens me réveiller comme ça, dit-il en me caressant du bout des doigts

- C'est mon nouveau sport du week-end

- J'aime ton sport car il se fait à deux et sans fin

- Allez, viens je te fais un bon petit-déjeuner

- Si tu le prends comme ça ! J'arrive !

Je me lève et récupère mes vêtements sous son regard de braise, puis je vais dans ma chambre pour enfiler un tee-shirt sur ma nudité. Je vais dans la cuisine et prépare des tartines grillées et du café, et j'attends qu'il pointe le bout de son nez.

Lui : J'étais en train de rêver d'elle quand elle m'a réveillé. A mon réveil j'avais déjà un barreau entre les jambes, même quand je dors je bande pour elle, ce n'est pas croyable ! Je n'ai pas pu résister à l'envie de la sauter, elle était chaude comme une viennoiserie, elle se lâche de plus en plus et moi je deviens de plus en plus accro. Elle prend notre arrangement de façon très cool et cela me plait. Allez, je me lève elle m'attend dans la cuisine. J'enfile un boxer et la rejoins. Elle est vêtue d'un simple tee-shirt et voir une partie de ses fesses lorsqu'elle bouge me donne des idées et la trique.

Elle : Je ne peux pas continuer comme ça, j'aime faire l'amour avec lui mais ce n'est pas une relation saine et je ne sais pas si note amitié ne va pas en prendre un coup. Amitié, y'en a-t-il vraiment une aussi ? En fait je n'arrive pas à définir ce qu'il se passe entre nous, peut-être une attirance uniquement. Logiquement faisant partie de son groupe de potes il ne devrait rien se passer entre nous.

Je décide d'aller voir mon amie, ma sœur Margaux. Je ne veux pas que nous nous perdions de vue, elle est tellement importante à mes yeux. Je lui fais donc la surprise et arrive chez elle. Je sonne c'est Hugo qui m'ouvre et à sa mine je vois bien qu'il n'est pas enchanté de me voir.

- Salut Hugo ! Margaux est là ?

- Que lui veux-tu ?

- Seulement la voir pourquoi cela te pose un problème ?

- Tu pollues sa vie alors loin de toi elle est mieux, crache-t-il

- Merci pour ta franchise, mais elle est ma sœur et tu n'y pourras rien changer

- C'est qui ? crie Margaux depuis son salon

- C'est le poison ! dit-il en me faisant rentrer

- Ma chérie ! crie-t-elle en se jetant dans mes bras

- Tu me manques, j'ai tellement de chose à te raconter !

- Viens installe-toi et raconte-moi, alors tu vis où ?

- Je suis chez mon voisin, qui LUI a bien voulu m'ouvrir sa porte, dis-je dans un reproche

- Ne commence pas ! Je ne pouvais pas sinon je l'aurais fait tu le sais, dit-elle en faisant la moue

- Je ne comprends pas ce qu'Hugo a contre moi, je ne lui ai jamais rien fait

- Je ne le sais pas non plus, c'est comme ça, faut pas chercher à comprendre

- Mouais sauf que du coup il m'empêche de te voir

- Je le regrette aussi crois-moi, tu me manques !

- Alors ton voisin, raconte !

- Il est super sympa, mignon, on rigole bien et il baise comme un dieu

- Quoi ? Tu couches avec lui ?

- Ben oui, c'est arrivé comme ça mais y'a rien entre nous tu sais

- T'es trop folle, et s'il en a marre de toi et te mets un pied ?

- Ben s'il veut me virer tant pis, je trouverai un autre endroit où aller

- Fait attention à toi quand même ok ?

- Mais oui ne t'inquiète pas, bon allez je file, à bientôt ma bibiche

- A bientôt ma chichounette, je t'aime !

- Me too

Je retourne à l'appartement de Thomas et suis accueilli par la troupe au complet. Je passe des bras de Vincent à ceux de Valentin puis d'Alexis.

- Hey les mecs on dirait que vous ne m'avez pas vu depuis des siècles !

- On est content de te voir c'est tout, c'est ça la famille ! me dit Valentin

- Comment ça la famille ? Je peux avoir une explication ?

- Oh je vois que tu ne connais pas notre histoire ! Je pensais que Thomas t'en avait parlé, dit Valentin gêné tout à coup

- Je te raconterai tout, me dit Thomas venant à la rescousse de Valentin, mais pour l'instant on fait la fête

- Je suis partante, dis-je en attrapant Valentin et le faisant danser

Voisin, et plus si affinitésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant