Chapitre 33

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Après la cérémonie nous allons tous faire la fête dans une petite salle que nous avons louée pour l'occasion. Nous dansons, Thomas et moi avec nos bébés dans nos bras sur le slow Photograph d'Ed Sheeran. On est vraiment une famille heureuse, nous avons fait du chemin pour en arriver là, et pas le plus simple des chemins mais nous y sommes arrivés c'est le principal.

La fête bat son plein, tout le monde s'amuse bien et au moment où je m'y attendais le moins Thomas prend le micro et demande le silence dans la salle, tout le monde se tait, moi y compris.

- Je voudrais remercier toute ma famille ici présente pour cette journée chère à nos yeux...Fanny tu peux t'approcher tu sais, dit-il

Etonnée car je n'étais au courant de rien je viens le rejoindre au milieu de la piste sous le regard de tous, il me prend la main et l'embrasse

- Je voudrais devant tous ces témoins que tu me dises si tu acceptes de devenir ma femme ?

Je porte ma main à ma bouche sous l'effet de surprise et mes yeux se remplissent de larmes

- T'es trop fou !.... Bien sûr que j'accepte, dis-je en me jetant à son cou

Il m'a même acheté une bague, une magnifique émeraude. Lucas et Valentin sont les premiers à vouloir la voir.

- Waouh il ne s'est pas foutu de ta gueule ma belle ! crie Lucas

- Moi depuis le début je savais ce ça allait finir comme ça entre vous, dit Valentin

- Chouchou, Loulou puis-je récupérer ma promise ? dit Thomas en me prenant par la taille

- Ah non ça c'est nos surnoms réservés à Fanny ! crie Lucas

- Tu caches bien ton jeu monsieur Thomas Castal !

- Je t'aime comme un fou du premier jour où je t'ai vu en furie devant ma porte, je suis littéralement tombé amoureux de toi

- Non moi ce jour-là j'étais trop en pétard, j'ai craqué le jour de l'incendie quand j'ai atterri chez toi à moitié nue

Un bonheur n'arrivant pas seul, Lucas et Valentin tiennent Sunny et Luna sur la piste de danse et les lache, et nos deux petits bout d'amour se mettent à marcher dans notre direction, nous leur tendons les bras où ils viennent se réfugier en riant. Nous nous regardons avec la fierté et l'amour dans les yeux.

- Vous, vous avez besoin d'être un peu seul, me dit Lucas

- Alors on vous prend nos filleuls, continue Valentin

- Vous êtes sûr ? demandais-je

- Oui, nous on est content de les avoir et vous... vous faites ce que vous voulez je ne veux pas savoir, dit Valentin en faisant de grand gestes de la main

- Chouchou Loulou je sous aime !

- A ce propos faut que Thomas arrête avec ces pseudos sinon toute la famille va s'y mettre, se plaint Valentin

- Euh je crois que c'est trop tard et c'est ma faute, dis-je en baissant les yeux

- Mouais, bon ça va je t'aime trop pour t'en vouloir, allez, file, dit-il en me poussant

Après avoir embrassé nos enfants nous nous éclipsons de la fête et nous nous enfermons chez nous.

- J'ai quelque chose à te donner moi aussi, dit-il en posant une main sur son torse

- Ah bon ? C'est quoi ?

- Quelque chose qui a une grande valeur pour moi, et qui est sans date de péremption

- Je suis bien curieux de savoir ce que cela peut être

- Bouge pas je reviens

Je pars dans notre chambre et fouille dans mes affaires et sors une enveloppe que je sers contre mon cœur, puis je le rejoins

- Tiens, lui dis-je en la lui tendant et observant sa réaction

- C'est quoi ? dit-il étonné

- Prends et ouvre et tu verras

C'est ce qu'il fait, puis il sourit et regarde à nouveau dans l'enveloppe puis sort le bon pour un câlin cochon qu'il m'avait offert à mes vingt-quatre ans.

- Tu l'as toujours ?

- Ben oui puisque je ne m'en suis jamais servi... jusqu'à ce jour, dis-je en me mordant la lèvre inférieur

- Oh tu veux l'utilisé c'est ça ? dit-il en souriant

- C'est fait pour, non ? dis-je me déshabillant sensuellement devant lui

Il n'attend pas que je sois entièrement nue il m'attrape par les hanches et me colle à lui et m'embrasse avec ferveur, léchant mon cou, mordillant mon menton, je sens son érection au travers le mince tissu de son pantalon, unique barrière nous séparant, je passe mes bras derrière sa nuque et l'attire à moi, il me recule légèrement puis me regarde de haut en bas avec des yeux enflammés par le désir, il me prend par la main et nous mène dans notre chambre. Il m'assoit sur le bord du lit et me bascule en arrière, il se met à lécher l'intérieur de mes cuisses en caressant mes hanches, sa bouche monte à mon sexe qu'il lèche du bout de la langue, me faisant gémir de plaisir, sa main caresse mon sexe à son tour tout en insérant un doigt puis deux en moi, sa bouche remonte à mes seins, il me mène ainsi jusqu'à la jouissance que je laisse éclater dans des gémissements. Il monte sur moi et tout en embrasant mon cou il me pénètre violemment, passe une main sous mes reins il va et vient frénétiquement me faisant jouir une seconde fois. Il me regarde avec amour et m'embrasse tendrement puis me retourne sur le lit et se colle derrière moi, ma respiration est saccadée, il caresse mes seins et entre moi doucement et commence à aller et venir tendrement

- Je t'aime, dit-il tout contre mon oreille

Ses va et vient s'accélère doucement puis de plus en plus, il gémit de plaisir, je creuse mes reins pour mieux le recevoir, il est au fond de moi et vient de plus en plus vite, ses coups de reins sont puissant, haletante je crie ma jouissance tandis qu'il se déverse en moi dans un râle intense tout en s'accrochant à mes hanches.

- Waouh ! Tu m'as tuée !

- Normal c'était un bon pour câlin cochon pas pour un câlin coquin !

- Explique moi la différence la prochaine fois, dis-je en l'embrassant

- Je t'aime, t'es incroyable, j'aime faire l'amour avec toi

- Tant mieux parce que moi aussi !

- Quoi ? Toi aussi tu aimes faire l'amour avec toi ?

- Pff que t'es con ! Mais je t'aime !

- Comment ils savaient les deux zigotos qu'on avait besoin de ça ?

- J'en sais rien, cela devait se voir je suppose

- Je n'espère pas car je bandais comme un fou à la salle, dit-il en riant

- Tu sais Valentin vois les choses que les autres ne voient pas

- C'est vrai il savait pour nous avant même que nous le sachions

- Quand est-ce qu'ils nous ramènent nos trésors ?

- Demain je crois pourquoi ? Des envies ? dit-il en caressant mon flanc

- Hum tout un week-end au lit !

- T'es insatiable !

- Tu n'as qu'à pas faire si bien l'amour

- Je le fais si bien que ça ?

- Comme un Dieu !

- Hum ! J'aime quand tu flattes mon ego !

Voisin, et plus si affinitésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant