Chapitre 5

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Je ne sais pas ce que je serais devenue s'il n'avait pas été là. Ma propre sœur de cœur m'a fermé sa porte, ou plutôt son connard de copain. Seulement voilà je ne veux pas déranger Thomas, il a sa vie.

Lui : Je ne sais pas comment j'ai fait pour prendre sur moi, la sachant nue sous cette serviette je n'avais qu'une envie c'est de lui arracher, qu'est-ce qu'elle pouvait être sexy. Je sais ce n'était pas le moment n'empêche que j'ai eu soudain une envie folle de lui faire l'amour. Vu l'attirance que j'ai pour elle je ne sais pas si c'est une bonne idée qu'elle reste ici mais apparemment elle n'a pas d'autre endroit où aller. Je prendrais encore sur moi.

Il est devant la fenêtre, perdu dans ses pensées, je tape doucement sur son épaule et il se retourne. Il me regarde de haut en bas une fois de plus et souris.

- C'est un peu grand mais c'est mieux ainsi

- Oh oui, en tout cas je te remercie vraiment du fond du cœur

- Tu vas aller bosser quand même demain ?

- Non faut que je m'occupe de mon appartement, d'ailleurs tu penses que je peux y aller pour prendre des affaires ?

- Je ne sais pas, et puis ce soir tu n'as besoin de rien alors tu iras demain, j'irais avec toi si tu veux

- Mais tu travailles demain

- Ben je n'irais pas c'est tout simple

- Je ne veux pas perturber ta vie

- Tu ne perturbes rien du tout, et puis je suis concerné par l'incendie, je fais partie de l'immeuble je te rappelle

- Je ne sais pas comment te remercier

- Accepte de boire un verre avec moi, je crois qu'on en a tous les deux besoin

- Là je ne te contredit pas

- Super ! Tu bois quoi ?

- Quelque chose de fort, dis-je en me laissant tomber dans le canapé

- Un rhum ananas ça te branche ?

- C'est parfait

- Laisse-moi juste le temps de me mettre à l'aise et je te sers ça

Il s'éloigne et va dans sa chambre, j'attends patiemment dans le salon. Il a raison, boire un coup ne me fera pas de mal, bien au contraire, psychologiquement ce soir je suis bouleverser. Il revient dans le salon seulement vêtu d'un boxer, cela me trouble énormément et n'ose plus le regarder en face. Je ne peux rien lui dire, après tout il est chez lui. Il me tend un verre et s'assoit à côté de moi sur le canapé.

- Où comptes-tu aller si ton appart n'est pas en état demain ?

- J'avoue que je me pose la même question, les personnes que je connais ne pourrons pas m'héberger alors il ne me reste plus que l'hôtel, dis-je dépitée

- Moi tu ne me dérange pas, alors si tu veux rester, y'a pas de souci

- C'est gentil mais tu as une vie et je ne veux pas gêner

- Tu ne gênes pas sinon tu ne serais pas ici

- Je ne sais pas quoi te dire

- Dis oui tout simplement, en toute amitié

- On verra demain

- Tu as raison la nuit porte conseil, viens je te montre ta chambre

Voisin, et plus si affinitésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant