Chapitre 20

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Je ferme la porte sur eux avec un sourire aux lèvres, ils sont trop fous mais je les aime, ils sont natures. Je m'avance vers Thomas et m'assois près de lui.

- Ils ne mâchent pas leurs mots, dis-je en le regardant

- Je crois qu'on est grillé auprès d'eux

- Ouais mais on est quoi alors ? Ami, voisin, frère, sœur, amant, moi je suis perdue

- On est comme on le sent, on n'a pas de compte à rendre après tout

- Ok mais devant les autres on fait quoi ? demandais-je

- On ne fait rien comme ça on évite les questions

- Et quand on sort en célibataire ?

- Je ne sais pas, on verra comment on gère ça, pour l'instant j'ai autre chose à gérer

- Ah oui quoi donc ? dis-je étonnée

- Mon envie pour toi, dit-il en se levant

Lui : Je ne peux plus rester loin d'elle, je deviens fou. Elle me fait ressentir des choses incroyables, je me sens vivant, tant pis si elle ne veut pas s'engager moi je serais là pour elle. J'ai une envie folle de la posséder, de la faire gémir.

Je l'aide à se lever, nous nous embrassons, avidement comme deux être ayant échappés à un naufrage, je déboutonne sa combishort alors qu'elle s'occupe de mon tee-shirt, lorsque nous arrivons dans la chambre nous sommes pratiquement dévêtus, nos mains sont tremblantes et à la recherche de l'autre, tout en continuant de s'embrasser et de se déshabiller nous nous laissons tombés sur le lit. Il y avait une telle rapidité dans tous ses gestes mais pourtant il y avait aussi tellement de douceur, elle me chevauche, je m'arrête un instant et la contemple, elle a le regard brûlant, sa respiration est saccadée ce qui fait monter et descendre sa poitrine si bien dessinée, je la caresse du bout des doigts comme si c'était un rêve, comme si j'avais peur de la casser, puis sans plus attendre je rentre en elle avec une extrême douceur et lenteur, elle se cambre sous l'effet du plaisir et du désir et je continue ainsi jusqu'à ce qu'elle prenne tout ce que j'ai à lui donner, moi mon seul plaisir c'est d'être là avec elle, mon plaisir c'est elle : je l'aime.

Constat qui m'affole mais me comble à la fois. J'aime ce petit bout de femme. Elle est à moi.

Elle : Il ne m'avait jamais fait l'amour ainsi, j'avais l'impression qu'il était plus axé sur mon plaisir que sur le sien. J'ai adoré, j'ai ressenti tellement d'amour que j'en suis bouleversée. Je sais qu'il ne m'aime pas, c'est juste charnel.

Je m'endors dans ses bras, ces derniers jours je n'ai pas vraiment dormi. Comme dans un état second je sens sa main caresser mes cheveux et je l'entends au loin me dire qu'il m'aime, mais ça je crois que je l'ai rêvé. Je grogne et m'endors profondément.

Je n'arrive pas à me réveiller, je replonge dans le sommeil à chaque fois, j'ai un cumul de fatigue. Thomas de temps en temps vient voir comment je vais. Il me caresse au travers du drap, puis il m'embrasse doucement du bout des lèvres. J'ouvre les yeux et lui souris. Il a quelque chose de changer mais je ne sais dire quoi. Je me lève et enfile un tee-shirt. Il a dû passer chez lui car il s'est changé.

- Tu veux un café ?

- Oh oui avec grand plaisir

- Je viens juste de le faire, assied-toi je te sers

Il est aux petits soins pour moi, il est vraiment adorable. Plus le temps passe et plus je l'aime, plus je l'aime et plus cela me fait peur, peur car notre relation est bizarre et peut s'arrêter du jour au lendemain et dans ce cas je le perdrais, et perdre une personne que j'aime et au-dessus de mes forces, cela m'anéantirai voilà pourquoi il ne faut pas que je sois amoureuse de lui, j'ai peur.

Voisin, et plus si affinitésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant