Chapitre 31

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Je vais dans ma chambre, Thomas sur les talons. Je me déshabille sous son regard intense, il se déshabille à son tour et nous nous glissons dans les draps. Il pose une main sur mon ventre et l'embrasse, je suis parcourue de frissons.

- Tu crois que nous pouvons ?

- En faisant attention oui... tu en as envie ?

- De toi ? Toujours et toi ?

- J'en peux plus tellement j'ai envie de toi

Même dans ses caresses il est d'une tendresse infinie, nous nous embrassons avec gourmandise, nous mordillant légèrement les lèvres, il caresse toutes les rondeurs de mon corps, au passage je reçois des petits coups de pieds, il les ressent aussi.

- Maman est à moi ce soir alors on reste sagement dans son lit !

- T'es trop fou, je t'aime !

Je le caresse à mon tour, son corps m'a manqué, je l'embrasse, le lèche, j'ai envie de le sentir en moi, je le chevauche, et tout en le caressant je rentre son sexe en moi, je vais et vient sur lui, mon souffle devient court et saccadé, je soupir de plaisir tandis qu'il gémit, il m'attrape par les hanches et accélère légèrement le mouvement, je sens un douce chaleur m'envahir alors qu'éclate une jouissance intense alors qu'il se déverse en moi en râlant de plaisir, je me laisse retomber sur le lit épuisée et haletante.

- Tu me rends fou, je t'aime, murmure-t-il à mon oreille

- Moi aussi je t'aime mon amour

Il n'est jamais reparti, enfin si juste pour aller chercher ses valises. Il me fait souvent l'amour mais toujours avec tendresse il a peur de faire mal aux jumeaux ou à moi, c'est attendrissant.

Le grand jour est arrivé, il est tout juste trois heures du matin quand je le réveille complètement paniquée, il essaye de garder son calme mais comme moi il a du mal. Nous avons rendez-vous avec nos jumeaux, nous allons être parents.

Je suis prise en charge dès mon arrivée, nous sommes en salle de préparation, je suis branchée avec tout plein d'appareil me surveillant et surveillant les jumeaux, on me demande si je veux une péridurale afin de moins souffrir mais je refuse, j'ai peur de finir paralysée, je sais j'exagère mais j'ai peur, je suis morte de trouille.

Le travail est bien avancé, je passe en salle d'accouchement, Thomas est près de moi, livide, je lui serre la main ou plutôt je lui broie la main à chaque contraction, il m'encourage et dit qu'il m'aime, le travail avance de plus en plus vite et les jumeaux n'étant pas très gros arrivent rapidement, d'abord c'est Sunny qui montre sa frimousse puis c'est au tour de Luna, deux petites crevettes, on les dépose sur mon ventre, je ne les lâche pas du regard, Thomas m'embrasse sur le front puis on lui propose de couper les cordons, il est tout ému et fier de le faire.

- Tu m'as donné de beaux enfants !

Je suis épuisée, on me transfert dans ma chambre où j'attends avec impatience qu'on nous m'emmène nos enfants. Tout à coup la porte s'ouvre et deux couffins sont poussés dans la chambre. Thomas me donne Sunny et il prend Luna dans ses bras, il a les larmes aux yeux. Il s'assoit près de moi et m'embrasse tendrement.

- Tu as ta petite famille à présent, et ils te ressemblent tous les deux

- Non Luna a ta bouche et Sunny tes yeux et je n'ai pas tout à fait ma petite famille

- Pourquoi ça mon amour ?

- Tu es la seule à ne pas t'appeler Castal et il faudra y remédier

- C'est bien ce que je pense ? Tu me demandes en mariage ?

- Tu as tout compris, tu es à moi, nous sommes des Castal

- Chaque chose en son temps, mais je ne dis pas non, je t'aime tellement mon amour

- Moi aussi ma chérie, comme un fou !

- Il n'est pas trop tôt pour avertir les parrains ?

- Tu plaisantes ! Si on ne le fait pas ils ne nous le pardonneront jamais

- Envoie leur seulement le numéro de la chambre et je te paris qu'ils vont débarqués

- Chiche !

Nous savons qu'ils attendent tous les jours alors on sait que cela va marcher, et nous le faisons et attendons, j'en profite pour donner le biberon à Sunny tandis que Thomas le donne à Luna. Vingt minutes plus tard on voit arriver deux zigotos complètement essoufflés.

- Ils sont où ? chuchote Valentin

- Là, dis-je en montrant les couffins

- Comme ils sont beaux et tout petits ! Bravo aux parents vous avez assuré grave !

Trois jours plus tard, nous rentrons tous ensemble à la maison, leur chambre est prête, nous les y installons et nous nous laissons tombés dans le canapé profitant du calme. Nous n'avons pas à nous plaindre nos bébé sont sages ils ne pleurent que lorsqu'ils ont faim et ils font pratiquement déjà leur nuit, le top ! Thomas est un papa exemplaire, il m'aide en tout, les bains, les couches les biberons et les câlins.

Ils grandissent bien et ce soir ils partent chez les parrains pour laisser papa et maman souffler un peu et surtout se retrouver. Nous les installons dans la voiture de Lucas, nous les embrassons bien fort, car c'est la première fois qu'ils nous quittent et cela nous arrache le cœur. Les voilà partis.

- On va pouvoir dormir un peu, me dit Thomas

- Tu plaisantes ça fais deux mois que j'attends ce moment alors je ne te lache pas mon coco !

- Mais oui je plaisante ! Moi aussi j'en peux plus d'attendre !

Il me déshabille doucement en embrasant chaque parcelle de ma peau découverte, je suis transporté par une onde de chaleur, je le déshabille à mon tour, j'aime sentir sa peau nue contre la mienne, ses mains expertes me font vibrer, j'ondule sous ses caresses, j'embrasse et lèche son corps doucement, alors que sa main remonte le long de ma cuisse, s'attarde sur ma hanche et redescend sur mon sexe humide, il le caresse tendrement et insert un doigt doucement, je soupire de plaisir et me colle à lui, j'en envie de le sentir en moi, je veux qu'il me possède et il le comprend, il vient alors sur moi et me pénètre doucement, mon corps se cambre pour mieux le recevoir, je caresse ses lèvres du bout de ma langue, et mêle la mienne à la sienne dans un baiser plein de volupté, ma tête enfouie dans son cou, la respiration haletante, en un long et lent va et vient nous laissons éclatées ensemble notre jouissance et notre plaisir. Nous restons un moment dans les bras l'un de l'autre, sans bouger, en appréciant seulement d'avoir pu nous consacrer du temps et du plaisir

- Comme c'est bon de te retrouver, je t'aime, susurre-t-il tout contre ma bouche

- J'aime tellement faire l'amour avec toi

- J'espère bien car cela ne fait que commencer

- Des promesses ?

- Non des actes, dit-il en mordillant et léchant mes lèvres

Nous n'avons pas beaucoup dormi, juste un peu, histoire de récupérer un peu, mais l'un comme l'autre nous ne nous plaignons pas, nous en avions envie et besoin.

- Tu m'as épuisée, mais c'est une bonne fatigue

- Petit bras ! dit-il en riant

- Oh je le crois pas ! Ne me dis pas que tu y arrives encore ?

- Bien sûr ! Je suis inspiré... par toi

- Hum j'aime quand tu me parles comme ça... mais nos bébés ne vont pas tardés à arrivés alors on devrait se lever

- Et voilà la récréation est finie ! dit-il en m'embrassant dans le cou

Nous nous levons et prenons une douche bien méritée puis nous attendons le retour de nos bouts de chou, ils sont petits mais il prennent de la place et nous manque terriblement.

Voisin, et plus si affinitésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant