Je suis assise dans le canapé avec un verre de whisky coca à la main, mes pieds posés sur la table basse. Pour l'instant je suis toujours dans le même état, mes seins sont tendus par le désir, putain mais qu'est-ce qu'il m'arrive ? Il m'a juste embrassé et moi je me suis embrasée. Cela fait trop longtemps que ce feu brûle en moi et attend d'être éteint. Je n'ai jamais autant désiré un mec que lui. Je finis mon verre et je ne suis pas plus calmée, ce n'est pas d'alcool dont j'ai besoin mais de sexe.
J'en perds le sommeil, je ne pense qu'à lui, ses mains, sa bouche, son corps contre le mien et quand je dors je rêve qu'il me fait l'amour, je suis fatiguée, j'ai besoin de dormir et je n'y arrive pas. Je retourne dans ma chambre en trainant les pieds.
Il ouvre la porte de sa chambre à ce moment-là, il me regarde sans dire un mot puis me tend ma main, je ne réfléchis pas et met ma main dans la sienne. Il m'attire dans sa chambre et me pousse délicatement sur le lit. Il s'allonge sur moi et sans attendre une seconde de plus il entre en moi, je pousse un soupir de désir et enroule mes jambes autour de sa taille, ses coups de reins sont doux mais puissants à la fois, il accélère le rythme, m'arrachant de petits cris, nous atteignons la jouissance ensemble, il me serre contre lui et embrasse mon cou alors que je caresse son dos tendrement.
- Tu m'envoutes, murmure-t-il à mon oreille qu'il mordille doucement
- Et tu m'obsèdes, lui répondis-je
Il s'allonge sur le dos près de moi, je recommence à le caresser sans le quitter des yeux, lui ferme les siens, oui j'ai encore envie de lui, plus que tout mais je sais que c'est mal, oh et puis merde bientôt je déménage et ne le reverrais plus, je grimpe alors sur lui et rentre son sexe en moi, il m'attrape par les hanches et accompagnent mes vas et viens, cette fois c'est lui qui me regarde, gênée par son regard je l'embrasse et continue de me mouvoir sur lui jusqu'à atteindre l'orgasme, je vais pour me dégagé mais il me retient
- Attends murmure-t-il
- Attends quoi ?
- Ne bouge pas j'aime rester en toi
C'est comme un coup de poignard dans le ventre, je retiens mes sanglots et je fais comme il me dit, je ne bouge pas. Il caresse mes seins doucement, je me penche et l'embrasse tendrement, c'est un moment magique que je ne veux oublier.
- Il se fait tard je fais quoi ? Je reste ou je retourne dans ma chambre ?
- C'est toi qui vois, murmure-t-il
- Tu te doutes que si je reste nous allons remettre ça
- Je m'en doute en effet, et cela ne me dérange pas, c'est toi qui vois
Et c'est tout vu, je m'allonge près de lui et me cale dans ses bras la tête sur son torse, il m'entoure de son bras et me serre contre lui, nous nous endormons repu et heureux.
Je suis réveillé par de douces caresses, je m'étire de plaisir, j'ouvre les yeux et Thomas me dévore du regard comme pour imprimé ce moment, j'ai l'impression qu'il me dit adieu, mon estomac se serre et je profite de l'instant présent, nous nous caressons mutuellement avec tendresse et patience, je me met sur le ventre et il se colle à moi derrière, puis il me pénètre avec douceur, il ne m'a jamais fait l'amour avec autant de tendresse, ses coups de reins sont puissant mais doux à la fois, je le rejoins dans ses va et vient, il m'attrape alors par les hanches et d'un coup puissant il éjacule en moi alors que je suis envahie par une onde de jouissance intense. Il reste en moi, couché sur mon dos embrassant mon épaule, c'est le plus beau des réveils.
- Nous ne devons plus le faire, dit-il dans un souffle
- Je le sais mais je n'y arrive pas
- Moi non plus pourtant tu repars chez toi bientôt et nos vies seront différentes
- Ça aussi je le sais, nous ne serons plus que des voisins
- Tu fais toujours partie de la famille n'oublie pas
- Je pourrais alors venir te voir ?
- En amie, en sœur oui
- Pourquoi avons-nous franchis la barrière ?
- Je ne sais pas, nous avons écoutés nos corps plutôt que nos têtes
- Resterons-nous complices ?
- Faisons tout pour
Dans la semaine je regroupe mes affaires chez Thomas, ça y est c'est le départ, je retourne chez moi, dans mon appartement vide et froid. Il m'aide à porter mes valises. Toute la bande décide de faire une soirée pizza à la maison pour fêter mon retour chez moi. Tout le monde est là, même Lucas, sauf Thomas, il a prétexté avoir un rendez-vous, cela me crève le cœur, il m'abandonne déjà.
- A ton retour chez toi et n'oublie pas qu'on n'est pas loin ! crie Alexis
- Merci à tous d'être venu, cela me fait chaud au cœur !
- Tu es une écorchée de la vie tout comme nous, on ne te lâchera pas, continue Vincent
- Vous êtes adorable, je vous aime tous !
- Moi je suis prêt à t'aimer peu plus si tu veux, dit Alexis en me faisant un clin d'œil
- Hey on ne touche pas à sa sœur ! le reprend Vincent
- On peut toujours essayer non ? se défendit-il
- Vous êtes trop fou !
La soirée se passe bien mais je ressens le manque de Thomas, Que fait-il ? Pourquoi n'est-il pas venu ? Tant de questions qui restent sans réponse. Une chose qui me fait quand même plaisir c'est de voir Valentin et Lucas ensemble, apparemment cela à bien accrocher entre eux. Je les regarde l'un assis sur l'autre à se bécoter, ils sont mignons à voir.
Tout le monde repart en me faisant de grosses bises et en me promettant de se revoir bientôt. Le vide se fait ressentir lorsque je referme la porte sur eux, c'est tout à coup le grand silence. Un appartement sans vie, tout à fait à mon image. Je range tout puis je vais me prendre une douche et je me mets au lit. Mes pensées s'envolent vers l'appartement de Thomas. Est-il seul ? C'était quoi ce rendez-vous ? Etait-ce bidon ? Juste une excuse pour ne pas venir ? Pourquoi ? Fatiguée je finis par m'endormir.
Je me réveille, quelque peu déboussolée, puis je me souviens où je suis et je suis prise d'une grande mélancolie. Je ne comprends pas pourquoi je suis dans cet état, je le sais pourtant que le bonheur cela n'existe pas, c'est fugace tout comme les bons moments, cela ne sert qu'à te faire du mal. Je me lève et vais me faire un café puis je m'habille pour aller travailler.
C'est moi qui ouvre le magasin ce matin, j'espère qu'il y aura assez de travail pour m'occuper l'esprit. Lucas arrive et me prend dans ses bras, il nage en plein bonheur, je suis heureuse pour lui.
- Je ne te remercierai jamais assez pour m'avoir faire rencontrer Valentin
- Je suis heureuse pour vous, dis-je sans réelle conviction
- Ouh là ! Toi ça ne va pas, que t'arrive-t-il ?
- Rien je vais très bien, juste un peu fatiguée
- Il n'y a que toi qui y crois ma pauvre ! Allez dis-moi... c'est Thomas ?
- Il me manque, et surtout il me fuit, je ne comprends pas
- Je te l'avais dit que tu allais en souffrir, ce n'était pas une relation saine
- Je le sais, c'était basé que sur le cul, mais quand même nous sommes amis non ?
- On dit que là où y'a du cul, ça sent la merde !
- Ouais ben tu ne me remontes pas le moral, j'ai envie d'y croire à notre amitié
- Ok mais pose toi les bonnes questions alors, est-cevraiment que de l'amitié ?
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Voisin, et plus si affinités
Roman d'amourJe suis un peu triste aujourd'hui, enfin triste et heureuse à la fois, je vous explique ma meilleure amie Margaux vivait, j'ai bien dit vivait, dans le même immeuble que moi mais voilà elle a déménagé, elle m'a quitté, m'a abandonné, bon c'est vrai...