Chapitre 13

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Moi- je connais pas grand chose sur toi à part que t'es un footballeur ultra connu, que t'adore t'as sœur, qu'elle est ta vie quand t'es pas sur le terrain qu'est ce que t'aime...

Il me raconte pas mal de chose sur lui comme sa couleur préférée, ce qu'il aime comme nourriture, comment il est arrivé à ce rôle de footballeur...
C'est très intéressant, je suis complètement suspendue à ces lèvres.
Sa vie m'intéresse, j'aime savoir qui il ai en dehors du footballeur. Ça me fais du bien de mieux le connaître.

Ney- Kaya tu m'écoute ?
Moi- oh que oui... Je ne fais que ça.
Ney- pourquoi tu as finalement décidé de sortir avec moi, non parce qu'à la base tu me détestait.
Moi- j'ai changé d'avis, je te croyais pas comme ça. Tu as été là pour moi même si tu me connaissais pas. Et puis je sais pas ça c'est fais naturellement mais pense pas que c'est jouer d'avance.
Ney- j'aime mieux te voir souriante, même si tu es beaucoup moins chiante quand tu te tais, plaisante-t-il.
Moi- hey !!

Je lui tape le bras et rigole.

Moi- t'es trop méchant avec moi, je boude.

Je croise les bras et fais semblant de partir.

Ney- je rigolais Kaya, fais pas la tête.

Je rigole de bon cœur , il est tombé droit dans le panneau. J'adore faire des blagues comme ça.

Ney- aller viens on rentre, tu te souviens que tu dois me raconter ce qui se passe.

Nous prenons la voiture et roulons quelques temps avant de rentrer à la maison.

Moi- je dors pas avec toi ce soir Ney.
Ney- pourquoi ? Je voulais passer du temps avec toi moi. Ça fait longtemps que tu m'as pas donné de nouvelle et voilà quoi... Il fait triste.
Moi- hey fais pas cette tête, on aura d'autre occasion.

Il ne me réponds pas et m'emmène dans la chambre. Je crois qu'il est pas content mais c'est la vie, qu'est ce que tu veux que je te dise. Ma meilleure amie c'est aussi inquiétée.
Une fois assis confortablement je commence à tout lui raconter.

Moi- bon ce que je vais te dire, je l'ai jamais dis à personne à part mes meilleurs amis. Alors s'il te plait ne le coupe pas car c'est déjà très dure pour moi.

Il hoche la tête et me regarde intensément.

Moi- lorsque je suis venue la dernière fois pour ta soirée, j'ai reçu un coup de fil. Il venait de mon meilleur ami, il ne m'a pas dit ce qu'il se passait mais il m'a demandé de venir en France et qu'il m'expliquerait tout après. Je sentais que quelques choses n'allait pas, j'ai pris le premier avion et est arrivée complètement paniquée. Un taxi est venue me chercher et m'as emmené à l'hôpital. C'est alors que je l'ai vu ma grand-mère, allongée sur un lit d'hôpital. Nico m'as expliqué qu'elle allait mourir dans quelques jours d'une maladie. 2 jours après sa mort je suis restée dans mon appart a essayé de passer la douleur. Je ne voulais voir personne, parler à personne.

Je prends une longue respiration.

Moi- tu sais ma grand-mère c'était la seule famille qu'il me restait. C'était l'un de mes piliers dans ce monde, dans mon cœur mais je l'ai perdu comme tout les autres. Comme mon père et ma mère. Tu sais...c'est pour ça que je déteste le foot.

Neymar me regarde avec des yeux interrogateur. Il doit vraiment se demander ce que je vais sortir.

Moi- quand j'étais petite mon père était fan de foot, un soir ma mère était partie faire les courses. Comme à son habitude mon père était affalé devant la télé à regarder son match, j'étais assise avec lui. L'équipe qu'il supportait a marqué un but, il était fou de joie. Il c'est levé et a crié partout. A un moment il a tenue sa main à son cœur et s'est étalé par terre. Je ne comprenait pas ce qui se passait à ce moment là. Il avait fait une crise cardiaque, à cause de ce putain de foot.

Ça fait tellement mal de reparler de ça mais il doit savoir, il doit savoir mon passé.
Sans m'en rendre compte une m'arme coule au coin de ma joie, Neymar l'essuie avec son pouce.

Moi- et puis à son tour ma mère est morte. Elle c'est suicidée par amour pour mon père. Je hais le foot putain, je te hais Neymar. Quand je t'ai vu arriver je te détestait déjà.

Je me lève violemment.

Moi- je te hais, je te hais, je te hais Neymar. C'est à cause de ça, de ce putain de foot que j'ai plus de parents plus de famille...plus personne.
Ney- tu as nous comme famille, Gil, moi, Jo, Rafa, Alice,Nico... On sera toujours là pour toi.
Moi- t'as pas entendue je te hais!!!
Ney- je sais que tu ne le pense pas.

Il me prends dans ses bras, je le serre très fort comme si ma vie en dépendait. Ça fait mal mais en même temps du bien de raconter ça à quelqu'un.
Il m'embrasse les cheveux et me relâche.

Ney- ça me touche vraiment ce que tu viens de me raconter, ça me touche que tu me fasses assez confiance pour me raconter ton histoire. Et je serais toujours la pour pour toi, pour te soutenir, n'en doute jamais. Il faut que tu restes forte Kaya. Je crois maintenant que tu as besoin de sommeil. Nous en parlerons demain quand tu seras reposée. Bonne nuit princesse.

Just for you NeymarOù les histoires vivent. Découvrez maintenant