Chapitre 1

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    Cela fait exactement une semaine que je suis arrivée ici. Ici, un endroit plutôt inconnu pour moi.

    Certes, je connais quelques informations de ce lieu grâce aux innombrables éloges d'Isa. Mais pour moi, je ne me sens pas à ma place. Peut-être le fait que je ne connaisse personne ? Pourtant j'espère par la suite m'adapter à cette nouvelle vie.

Je m'appelle Laylou et j'ai actuellement dix-huit ans. J'ai toujours trouvé mon prénom étrange ; peut-être car je n'ai jamais croisé quelqu'un avec ce même nom? Je n'en sais rien.

    Après un emménagement express, Isa et moi avions posé nos valises dans une nouvelle maison.  Isa de son vrai prénom Isabelle, est une femme un peu âgée, la cinquantaine passée (oui, elle ne veut pas admettre qu'elle n'est plus jeune). Elle a quelques cheveux gris (légèrement) fondu dans ses cheveux bruns. Plutôt grande et mince, elle possède de magnifiques yeux bleus m'ayant toujours fascinés étant petite.

    Nous n'avons aucun lien de sang et pourtant elle est comme ma mère. Ou ma grand-mère ? Ma famille quoi.

    Isa a toujours été là pour moi, du plus loin souvenir que je m'en souvienne. Je n'ai pas connu mes parents ; j'ai une idée brève de leurs visages grâce à quelques photos, mais sans plus.

– Laylou, tu dois y aller ! s'exclama une voix, qui me coupa de mes pensées.

     Je me levais de mon lit pour me vêtir et enfin, je partais. Aujourd'hui est un jour plutôt banal pour moi. Je me dirigeais avec comme toujours lors de mes trajets, mes écouteurs dans les oreilles, direction la supérette. Bien-sûr, Isa m'a bien marqué sur un papier comment m'y rendre.

    Car oui, j'ai un sens d'orientation comment dire ? Très nul et plutôt mauvais.

    Je me perds souvent et c'est pour cela qu'Isa a absolument tenu à m'écrire sur ce bout de papier quasi illisible, la route menant à cette supérette. Le trajet fut d'ailleurs assez court. Je suis arrivée aussi vite que je suis partie, accompagnée de mes petites courses. Il n'y avait personne ; c'était donc bénéfique pour mon temps.

    Je marchais depuis un moment et décidais soudainement de changer de chemin, en passant par une autre ruelle. Je zigzaguais donc dans les différentes ruelles, tout en observant le paysage autour de moi. Il y avait beaucoup d'arbres qui complétaient les ruelles désertes ; cela rendait le soleil moins présent et donc moins intense. Tant mieux pour moi puisque je n'aime pas trop le soleil ; je préfère tout ce qui est froid et frais. C'est d'ailleurs pour cela que l'hiver reste et restera, ma saison préférée.

    Je marchais depuis un moment déjà, toujours accompagnée de mes fidèles écouteurs, quand soudain j'entendis des cris. De nature curieuse, même très, je décidais aussitôt d'aller voir ce qu'il se passait. Cinq bonnes minutes plus tard, j'apercevais entre deux ruelles, deux groupes de garçons qui s'échauffaient.

    Ils étaient en tout onze ; six d'un côté puis cinq de l'autre. J'en ai vite conclu que c'était deux groupes différents et donc, rivaux.

    J'étais assez loin, mais je pouvais arriver à distinguer leurs visages, plutôt crispés et plutôt tendus. Certains échappèrent des jurons, colériques.

En effet, ils sont assez tendus.
Calme les gars...

    Le groupe des six individus avaient l'air plutôt énervés ; ils s'agitaient beaucoup contrairement aux cinq autres. Bref, d'après moi c'était encore une bagarre de mecs. Je voyais à peu près tous leur visages, sauf un qui était de dos. Il avait une carrure assez imposante, puisqu'il était grand et musclé. Il portait un t-shirt noir qui contrastait avec ses cheveux blonds ; il avait également un jean bleu foncé. J'avoue qu'il attira immédiatement mon intention car il était le seul à être retourné et ayant les cheveux clairs. Tous possédaient des cheveux plutôt ternes, majoritairement bruns.

    Mais je voyais que ce dernier quant aux autres, ne disait rien, ne bougeait pas. Ce qui bien-sûr énervait beaucoup les six individus. Mais tout à coup, en une fraction de secondes, les six garçons commencèrent à se précipiter sur les cinq autres pour les rouer de coups.

    La bagarre venait donc de commencer...


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( Merci beaucoup d'attaquer mon livre ; j'espère qu'il vous plaira !) 😊

Little Bad Boy Où les histoires vivent. Découvrez maintenant