Little Bad Boy

Chapitre 14

Flashback :

PDV Tristan

    Cela faisait une heure environ que Laylou était partie sous les rires de la classe. J'avoue que même moi, j'avais ri. Cette petite m'amusait, encore une fois. Elle a l'air d'être assez intelligente, même si l'on ne dirait pas.

     Quelques minutes passèrent et enfin, le nouveau professeur rentra dans la salle.

— Bon aujourd'hui, j'ai une nouvelle à vous annoncer. Je vois que beaucoup de lycéens et particulièrement de lycéennes, sont attachés à vous. Ils vous admirent et vous respectent, déclara-t-il directement, à peine installé.

Putain encore un discours.

— J'ai donc pensé à quelque chose. Vous allez devoir choisir une personne au hasard, fille ou garçon, mais qui appartient à une autre classe que la vôtre. Je vais vous distribuer à chacun des thèmes. Vous avez deux jours pour trouver votre partenaire. Et deux semaines pour l'exposé. Quand vous aurez choisi le ou la fameux(se) élu(e), vous devrez vous voir en dehors des cours. Je veux un travail sérieux et rigoureux. Je fais cela pour que vous vous rapprochiez un peu plus des autres classes.
  
    Tout le monde lâcha un soupir. Même moi, mais accompagné d'un grognement. Pourtant, nous étions obligés de faire cet exposé. Il fallait donc que je trouve quelqu'un avec qui le faire. Une fille c'est impossible. Elles ne pensent qu'à être avec moi pour avoir une réputation. Laisse tomber.

Un mec pourquoi pas.

Il fallait donc que je pense sérieusement à me trouver quelqu'un pour faire cet exposé.

Génial.

Fin flashback

**

J'avais enfin trouvé cette personne.

   Je me dirigeais vers le bureau des enseignants, à la recherche de mon prof principal. Je le vis au fond de la classe, m'adressant rapidement un sourire.

— Alors Monsieur Smith ! Vous avez trouvé l'élu de votre cœur pour cet exposé. Un garçon je suppose ? demanda-t-il, tout souriant.

— Non une fille. Je prends la gamine, répondis-je, en le fixant.

— Euh.. Pardon ? reprit-t-il, perdu.

Ah oui elle a un nom, c'est vrai.

— Laylou Still. Terminal B2.

— Oh oh je vois ! Votre petite amie ?

— Et si cela l'était, vous serez jaloux? rétorquai-je en souriant.

— Haha toujours aussi drôle ! Bon je prends note de cela. Vous étiez le dernier à venir me voir. Tout le monde a trouvé plutôt vite. Je suis très content et ravi ! À l'inter cours, je passerai un message au micro pour leur annoncer.

— D'accord, merci, dis-je, avant de partir en vitesse.

**

PDV Laylou

    J'étais en train de bailler, m'ennuyant comme toujours, quand j'entendis le micro s'allumer. Une annonce allait se faire, je présumais.

— J'espère que tout le monde m'entend. Bonjour à tous, annonça une voix masculine. Je suis le professeur principal de la classe des Élites. Si je suis là, c'est pour vous passer un petit message. J'ai décidé d'organiser des exposés. En effet, chaque membre de l'Élite doit choisir son partenaire pour ce projet. Mais, des partenaires qui proviennent des autres classe. Donc les vôtres.

— Ils ont déjà tous faits leurs choix, reprit-il. Il ne me reste donc plus, qu'à annoncer : Nina Roberts sera avec Nina Steve de la classe B1. Noah Roberts avec Laura Mccarty de la B2.

   L'homme reprit ensuite son discours, en annonçant les autres élus. J'écoutais à moitié son discours,, mais soudainement un prénom venait de me faire relever les yeux.

Tristan.

— Et enfin, Tristan Smith a choisi Laylou Still de la B2 !

Euh.
C'était une blague j'espère?

Toutes les filles me dévisagèrent, même certains garçons.

Ok ce n'était pas une blague.

**

    J'attrapai mon sac, puis sortis de la classe sous les regards mauvais de certains lycéens. J'arrivais plus tard vers la sortie du lycée, prête à sortir de l'enceinte scolaire, quand je me sentis retenue par le bras.

— Eh, où vas-tu ? me demanda une voix grave, que je reconnaissais sans grande peine.

Ah, Tristan.

— Chez moi, quelle question, répliquai-je aussitôt, en essayant de dégager mon bras.

— Désolé mais on commence ce soir l'exposé. Pas de temps à perdre !

— Désolée mais j'ai des choses de prévus.

    Je commençais à me dégager de lui, quand soudainement, il me porta sur son épaule. En mode sac à patate, bien-sûr.

— Mais t'es malade ! Lâche-moi ! m'exclamai-je sans délai, en me remuant dans tous les sens sur sa maudite épaule.

— Désolé mais ce soir on va chez moi.

   Il me posa ensuite, délicatement dans la voiture -ce qui m'étonnait au passage- puis la voiture démarra aussitôt.