Chapitre 24

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    Après cette discussion, nous avions décidé de partir pour nous préparer. Arrivée chez moi, je m'étais aussitôt affalée sur le canapé en regardant un film. Quand il fut terminé, je me dirigeais dans la salle de bain pour prendre une douche. Je me maquillais légèrement, puis enfilais ensuite ma robe. Je me regardais dans le miroir et constatais qu'en effet, elle m'allait plutôt bien. Sans me vanter, évidemment. Nina avait de très bons goûts.

Je regardais enfin l'heure et aperçus qu'il était déjà dix-neuf heure trente passés. Je descendais donc dans le salon, en zappant de chaîne en chaîne pour faire passer le temps. Isa revenait finalement de son travail, quelques minutes après ; elle rentra d'ailleurs dans le salon en s'exclamant déjà de sa superbe voix :

– Oh mon Dieu Laylou ! Tu es magnifique ! Tristan va assurément tomber sous ton charme !

Bon. Oui, je lui avais dit que c'était Tristan qui m'accompagnait et bien-sûr, elle avait littéralement sauté de joie.

   Je lui adressai un sourire, tout en la remerciant. Puis, la sonnerie retentit soudainement dans toute la maison. Isa se jeta aussitôt sur la porte, bien entendu. Je me relevai du canapé, quand ils entrèrent tous les deux dans le salon. Tristan était très bien habillé. Une petite veste en cuir, avec un t-shirt blanc. Il avait aussi revêtu un jean noir et une paire de baskets blanches.

Mais... il n'arrêtait pas de me fixer de haut en bas. J'étais assez gênée, je l'avoue.

   Isa s'aperçut de ma gêne et donc, en fabuleuse grand-mère, elle me poussa toute contre lui. Et j'atterrissais donc contre son torse.

– Bon allez les jeunes ! Amusez-vous bien et surtout ne buvez pas trop ! Bonne soirée ! Tristan je te confie ma petite Laylou ! s'exclama-t-elle sans perdre de temps, souriante.

   Elle lui fit ensuite un petit clin d'œil complice.

— Merci. Bonne soirée madame, dit Tristan très poliment, en se retournant ensuite.

   Nous partions enfin sous les nombreux regards d'Isa. Installés dans la voiture, cela faisait déjà au moins cinq bonnes minutes que personne ne parlait. Je décidai donc d'enclencher la conversation, trouvant le silence assez pénible :

— Et sinon, tu as fait quoi de spécial aujourd'hui ?

Tristan continuait toujours de rouler, mais sans me répondre à ma question.

— Je te parle Tristan, soufflai-je.

Toujours rien.
Bon. Je commençais à perdre patience.

— Tristan merde ! Parle-moi ! m'exclamai-je, assez agacée.

   Il arrêta de rouler et se gara en quelques secondes à peine. Il se tourna ensuite vers moi pour me fixer de nouveau de ses magnifiques yeux verts émeraudes.

— Quoi ? lui dis-je, encore énervée.

— Ta robe, dit-il simplement.

— Quoi ma robe ?

— Tous les garçons vont te courir après et je n'aime pas ça, reprit-il sérieusement.

Quoi ? C'était donc pour ça ?

Après une courte réflexion, j'esquissais enfin un petit sourire.

— Quoi ? Pourquoi tu souris ?

Je continuais de sourire, avant d'ajouter :

– Tu sais, tu peux me dire que cette robe me va très bien.

Tristan secoua sa tête dans un rictus qui fit soudainement remuer mon coeur. Il posa ensuite ses mains sur le volant, les yeux braqués sur moi.

Little Bad Boy Où les histoires vivent. Découvrez maintenant