PDV Tristan
Il était environ sept heures du matin, quand Iron se mit à aboyer. Laylou dormait si paisiblement que je n'avais pas du tout eu envie de la réveiller. J'avais donc pris Iron pour aller le promener. Désormais dans la cuisine, je m'activais pour lui préparer son petit déjeuner. Mes parents et Lilou étaient partis voir des amis aujourd'hui. Ils m'avaient donc laissé la maison en me notant sur un bout de papier : "On est trop jeunes pour êtres grand-parents hein !"
Après avoir fini de préparer le déjeuner, je partais dans ma chambre pour réveiller Laylou. J'ouvris la porte, en m'apercevant aussitôt qu'elle dormait encore. Je pris donc place sur le rebord du lit, afin de l'observer un peu. Voyant qu'elle ne se réveillait toujours pas, je décidais de lui pincer le nez. Bien-sûr, cela marchait plutôt bien puisque quelques secondes, après Laylou se réveilla en sursaut.
— Mais t'es malade !
Je laissais échapper un rire, avant qu'elle n'attrape un coussin et ne me le jette dessus. Je poussai un râle, puis l'attrapai dans mes bras. Je la descendais dans la cuisine, sous ses nombreux râles. Finalement arrivés dans la pièce, je la déposais sur une chaise.
— Le chocolat chaud de Madame est servi. Tiens, annonçai-je.
Laylou ne se formalisa pas du réveil brusque et me remerciait donc. Je lui offrais un sourire, avant que nous n'attaquions de manger.
La matinée s'était passée calmement. Il était quatorze heures passés et nous étions en train de regarder un film. J'étais allongé sur le canapé, et Laylou était naturellement allongée sur moi. Je lui caressais d'ailleurs les cheveux, pendant qu'elle faisait des cercles sur mon torse. Quelques minutes plus tard, le film continuant, Laylou se redressa pour me regarder.
— Tu m'as vraiment manqué, tu le sais ça ? dit-elle, un sourire au coin.
— Toi aussi, tu sais, avouai-je, en lui caressant la joue.
Je m'avançais près de son visage et sans délai, je posai mes lèvres sur les siennes. Je ressentais encore ce même fait effet lors de notre premier baiser. Je plaçai une main derrière sa chevelure blonde et elle fit de même derrière ma nuque. Après ce doux baiser, Laylou reposa sa tête sur mon torse en me chuchotant un « je t'aime ». Je lui soufflais la même chose, heureux.
Plus tard, Laylou me quittait pour rentrer chez elle. Elle me glissa la gourmette dans la main et d'un simple regard, elle m'embrassa. Je la remerciais, puis lui faisais un dernier signe de la main. Une fois la porte fermée, je reçus un texto d'un de mes amis qui habite dans le Sud. Un sourire narquois apparut sur mes lèvres à la lecture de ses mots. Brice me proposait de venir passer quelques jours chez lui, dans sa maison de vacances. D'ailleurs, je pouvais venir accompagné. Et pas besoin de réfléchir longtemps pour savoir qui serait mon accompagnatrice...
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Little Bad Boy
Ficção AdolescenteCorrection 44/76 Laylou vient de déménager dans une nouvelle ville quand elle sauve in extremis une petite fille qui manque de se faire renverser par une voiture. Croyant à mal, Tristan, son grand frère et, accessoirement le beau gosse badboy du lyc...