Un lourd secret

Chapitre 21: Un choc

Pvd :Fadel Hussein

J'observais encore et encore tous ce monde au tour de moi entrain de parler et de rires.

Comme ils ont de la chance d'être si heureux!
Me disais- je intérieurement.

Moi j'avais qu'une envie c'était rentrer chez moi pour enfin être seul et pouvoir retourner à mes occupations: c'est à dire penser car c'était tout ce qui me restait pour garder l'image de Nadia, ma Nadia...
Je t'aime tellement si tu savais...
Mais où est-ce qu'elle peut bien être en ce moment ?
La secrétaire générale de son université m'avait pourtant dit qu'elle n'avait pas fait de transfert,mais alors avait -elle laisser tomber ses études?

-Héwooo ici la planète terre!

M'avait crier la voix de Noura, assise à mes côtés attirant ainsi tous les regards sur moi.

- le docteur pense encore à l'hôpital?

Plaisanta mon cousin assis à côté de sa fiancée qui n'arrêtait pas de me regarder de temps en temps.
C'était une femme charmante,mais je ne peux m'empêcher de me demander sans arrêt ce qu'elle peut bien trouver de particulier chez Max au point de se fiancer à lui?
C'était la deuxième fois que je la rencontrais à la maison depuis leur fiançailles dont je n'ai pas été invité.

Mais bon..sans rancune car entre Max et moi il y'a jamais eu une vraie complicité entre cousins, malgré le fait qu'on est étudié ensemble à Londres.
On se voyait obligé de se parler juste à cause de ce lien de famille qui nous unissait et surtout à cause de mon père qui avait aveuglement confiance en lui à tel point de lui confier tous les entreprises HUSSEIN.

C'est pas que je suis jaloux, non, je n'ai jamais été intéressé par la direction d'une entreprise, et je suis très heureux d'exercer le métier dont j'ai toujours rêvé : être médecin.
Même si mon père ne m'a jamais encouragé sur ce domaine,d'après lui c'était une perte de temps et ça ne rapportait pas beaucoup d'argent.

Ah l'argent! Pour toi les gens sont prêt à tout.
La médecine était ma passion, et je gagnais bien ma vie lucidement, pour moi c'était ce qui importait.

- A quoi tu penses Fadel?

M'avait demandé à voix basse Safia, assise en face de moi, elle avait avancé ses mains pour les poser sur les miens que j'avais vite retiré.

- Rien d'important.

Disais-je simplement.

-Mon Chéri tu n'aimes plus ce plat?
C'était pourtant ton préféré quand tu étais petit.

S'enquit ma mère à l'autre côté de la table.

- La médecine ta bien changé fiston.
Si seulement tu acceptais ce mariage avec Safia, elle , je suis sûre te ramènera à nous.

Ajouta la voix rauque de mon père.

Ils commençaient vraiment tous a m'agacer.
Je voulais passer un peu de temps avec eux vu que j'étais tout le temps très occupé à l'hôpital et j'avais promis à ma mère d'assister à ce dîner de famille mais j'en avais eu marre très tôt et voulait m'en aller sans pour autant vexer ma mère qui s'était donné tous ce mal pour que je vienne à ce dîner.
Mais tous ces remarques sur mon travail ou mon mariage commençaient à m'énerver.